Il devait être aux alentours de dix heures du matin. Maddox s’était levé aux aurores pour pouvoir suivre son entraînement spécial afin d’être prêt pour le grand match de samedi. Il savait qu’il allait devoir se dépenser, s’améliorer, s’acharner à travailler dur. Il allait devoir affronter l’équipe de football américain de Winnipeg. Un match décisif, comme lui avait si bien rappelé son entraîneur. Tout le monde comptait sur lui. Un peu comme s’il allait offrir un véritable miracle de Noël, illuminer les yeux de quelques enfants et faire sourire les plus désespérés. Autrement dit, Maddox ne pouvait pas échouer. Il avait toujours rêvé de faire partie d’une équipe aussi réputée que celle d’Ottawa et c’était aussi pour ça qu’il l’avait choisie. Il voulait leurs montrer. Il voulait montrer à tout le monde de quoi il était capable. Également à son père qui regarderait le match, parce qu’il regardait tous les matchs de son fils à la télévision. Le brun désirait surtout que les équipes les plus importantes de toutes les nations confondues se battent pour lui, se l’arrachent. Était-ce égoïste ? Sans doute un peu. Mais ça lui importait peu. Il savait qu’il pouvait leurs montrer à tous à quel point il pouvait être bon et talentueux dans ce qu’il faisait. La détermination, dont il faisait preuve, n’était pas donnée à tout le monde. Il s’amusait à surélever des haltères d’une vingtaine de kilos depuis un peu plus d’une heure. Il sentait ses muscles brûler de l’intérieur, s’échauffer et faire des efforts considérables. Il se donnait à fond, grimaçait de temps à autre lorsqu’il en perdait son souffle. Mad déposait alors les haltères pour faire des abdos avant de s’y remettre. Oui. Il s’entraînait à un rythme effréné. Le jeune homme n’oubliait cependant pas le plus important. Il s’hydratait d’eau. Uniquement d’eau. Il s’essuyait le visage de temps en temps et recommençait tout depuis le début. Son entraîneur ne le lâchait pas. Il était dans une salle de sport spéciale, consacrée seulement à ses besoins et à ceux de l’équipe. Onze heures. Voilà maintenant cinq heures qu’il s’entraînait sans relâche. « C’est bon, Hadley. C’est tout pour aujourd’hui. On peaufinera tout ça demain. » Reposant les altères sur le sol, il souffla. Il prit alors une profonde inspiration qu’il expira aussi vite, et vida sa bouteille en deux en trois mouvements. Maddox n’en avait pas fini pour aujourd’hui. Il savait que s’il voulait gagner ce match, il allait devoir s’entraîner dur. Qu’allait-il faire alors ? Se rendre à l’une des salles de sport d’Ottawa. Là où il savait qu’il n’allait pas être distrait.
Mad prit une douche rapide, enfila ses vêtements et sortit du stade. Il avait l’habitude de prendre soin de lui. Il avait bon être un joueur de football, être plus ou moins célèbre, il ne désemplissait pas des stéréotypes. Non. Il était loin d’être imbu de lui-même, arrogant ou désinvolte avec ses quelques fans. Il ressentait juste le besoin d’être présentable qu’importe la situation. Ainsi, il prit sa voiture et resta trois-quarts d’heure dehors, à profiter de la fraîcheur hivernale. Maddox s’accordait une pause. Une petite pause qui ne lui ferait que du bien. Un plus. Alors qu’il était assis sur un banc du parc, il vit une silhouette s’approcher de lui. C’était un petit garçon. Il devait avoir sept ou huit ans tout au plus, avait des étoiles dans les yeux et n’osait s’approcher d'avantage. Le brun lui sourit. « Qu’est-ce que tu veux, mon p’tit gars ? » Lâcha-t-il sur un ton amusé. « Un… Un auto… Un autographe, s’il vous plaît, M’sieur. » Ce dernier lui tendit un carnet ainsi qu’un stylo. Il le prit et écrivit un mot avant de s’arrêter. « À quel nom ? » Le garçonnet répondit aussitôt. « Nash. » Il sourit, écrivit et le lui tendit. Parfois, ça avait du bon d’être connu, d’être adulé par des milliers de personnes. Même s’il préférait avoir une certaine tranquillité pour pouvoir faire ce qu’il désirait. Ça n’était pas toujours facile. Parfois, il entrait dans une pièce, se faisait canarder de photos, tentait d’avancer alors qu’on l’empêchait d’aller de l’avant. Il devait pousser ou attendre l’arrivée de gardes du corps. Pas très pratique.
Arrivant dans l’une des salles de sport de la mégapole, il entra discrètement. Il demanda simplement l’accès aux différentes salles sportives et paya pour environs trois heures d’entraînement. Il alla se changer dans le vestiaire des hommes pour se mettre en tenue adéquate et alla dans l’une des salles. Il n’y avait pas grand monde. Seulement quelques hommes et quelques femmes, dont certaines semblaient l’avoir déjà remarquées. Maddox leurs envoya son sourire le plus charmeur et se dirigea vers une machine. Il se mit d’abord à marcher selon la vitesse moyenne du tapis roulant, puis accéléra la cadence et se mit à courir. Il n’y avait rien d’extraordinaire à voir une star du football américain s’entraîner. Certains vinrent lui poser quelques questions. Comment se sentait-il avant le match ? Pensait-il gagner ? Allait-il jouer en tant que titulaire ou non ? Il ne connaissait pas la réponse de la plupart des questions mais il tentait d’y répondre du mieux qu’il pouvait. Lorsque Mad dût faire face à des questions plus intimes comme le fait de savoir s’il avait une petite amie, il se décida à changer d’entraînement pour quelque chose de plus physique, où il avait besoin de toute sa concentration. Ainsi, il épousa les haltères, bénissant Dieu de les avoir inventées. Contrairement à ceux qui s’y essayaient, il éprouvait de grandes facilités à les porter et à se muscler les bras. Maddox le faisait tous les jours. Ou presque. Il était rare d’avoir un jour de repos entier. Une après-midi ou une matinée lorsqu’il le demandait. Le brun fit abstraction de toutes les personnes en train de s’entraîner dans la pièce et se concentra uniquement sur ce qu’il était en train de faire. Il pensait à sa respiration, à boire une gorgée d’eau, à porter dix kilos supplémentaires.
Malika Bushnell
to be or not to be ? Qu'est-ce qu'on s'en branle du futur quand on comprend pas le présent.
You're a shooting star I see, a vision of ecstasy, when you hold me, I’m alive, we’re like diamonds in the sky.
❝ MESSAGES : 839 ❝ AGE : Vingt-deux ans ❝ ADRESSE : 1170 (maison) - campagne ❝ METIER : Ancienne chanteuse et ancienne podcasteuse ❝ ENVIE : Trouver quelque chose à faire pour m'occuper, puis me détendre ❝ CELEBRITE : Nina Dobrev
Alors que j'étais en train de faire du tri dans toutes mes affaires, ayant commencé à faire du grand rangement pour qu'il n'y ait plus aucun carton chez moi, j'avais retrouvé ma carte d'abonnement à la salle de sport d'Ottawa, mais contrairement à des personnes intelligentes et censées, lorsque j'avais coché les cases pour avoir l'abonnement, je n'avais pas coché la case annuelle, mais plutôt à vie, imaginez la belle somme que j'avais dépensé ! Et quand j'avais demandé s'il était possible de changer, la petite femme derrière le comptoir avec ses belles petites lunettes, m'avait annoncé : « Quand on est membre d'or ici, on le reste pour la vie ! » Évidemment, comme si je ne l'avais pas compris ! C'était le désespoir complet pour moi, ainsi depuis deux ans, j'ai cette magnifique carte d'abonnement, mais au final je ne vais jamais faire de sport. Peut-être était-il temps de m'y mettre ? Je sortais alors des vêtements qui à l'époque j'avais aussi acheté spécialement pour aller faire du sport. C'est fou les dépenses inutiles que je peux faire !
Une fois dans cette salle de sport, je me pointais à l'accueil, présentant ma carte et c'était toujours la même petite femme. « Bushnell... Bushnell... Ah oui je me souviens de vous ! » Je la regardais avec un air de désespoir, je soupirais et je me rendais directement dans un vestiaire pour me changer, avant de me diriger vers la salle de fitness. Alors que je faisais tranquille du vélo, j'entendais des femmes parler d'un joueur de football américain, j'adorais le football ! Mais elles mentionnaient un certain Maddow Hadley, aussitôt je levais la tête, un sourire apparu sur mes lèvres. Où était-il ? Je devais le trouver ! Alors que je descendais du vélo, je faillis tomber en prenant les pieds dans une pédale, mais je reprenais vite mon allure me précipitant devant les femmes comme une psychopathe. « Il est où ? » Dis-je en criant, elles se regardèrent, ne comprenant pas vraiment. « Maddox, Maddox Hadley, le beau gosse dont vous parliez il y a cinq secondes ! » L'une d'elle pointant son doigt en direction d'une autre salle. Je me précipitais vers cette salle, regardant d'abord par une grand vitre s'il y était vraiment, et il y était, il avait même l'air d'être en pleine concentration. Mais peu importe, j'avais toujours aimé l'embêter !
Une fois dans la salle, je m'approchais, me mettant non loin de lui, mais à une distance où il pourrait m'entendre. « C'est fou je te laisse une année et je te retrouve encore plus beau qu'avant ! » Lui et moi on se connaissait depuis pas mal de temps, je me souviens encore des fois où je venais l'embêter les soirs durant les vacances d'été, mais aussi de sa fameuse soeur qui me disait très souvent de ne pas l'approcher.
T-B. Maddox Hadley
❝ MESSAGES : 219 ❝ AGE : 22 â. ❝ METIER : Joueur professionnel de football. ❝ CELEBRITE : Francisco Lachowski.
Trop occupé à persévérer dans son entrainement, Maddox n’avait pas fait attention à toutes ces allées et venues dans la salle. Il avait simplement fallu que quelques personnes viennent détecter sa présence pour alerter tous les sportifs ou soi-disant sportifs du bâtiment, ainsi que le personnel. Lui ? Il désirait juste peaufiner son entraînement spécial afin d’être vraiment préparé pour le grand match. Mais qui pouvait le comprendre ? Pas grand monde puisqu’il ne cessait d’entendre des chuchotages venant de toute part. Et ce depuis qu’il avait accepté d’engager des sortes de conversations avec ses fans. Mad les ignorait. Il persévérait et changeait relativement souvent d’exercices pour ne pas uniquement travailler sa force dans les bras. Lorsqu’il leva sa tête durant une demi-seconde pour voir ce qu’il se passait, il aperçut un groupe de jeunes femmes le regarder. Encore. Il trouvait ça flatteur. Évidemment que ça l’était. Mais c’était également quelque chose auquel il ne devait pas forcément prêter attention s’il désirait réellement se concentrer. D’un autre côté, il n’aurait jamais assez de détermination pour oublier tout ce qu’il y avait autour de lui. Les chuchotages, les bruits des machines ne pouvaient pas disparaître en un claquement de doigts. Peut-être aurait-il dû s’entraîner ailleurs ? Peut-être aurait-il dû réserver une salle pour lui seul, afin de ne pas être dérangé ? Mais ça se serait quand même répandu aussi vite qu’une traînée de poudre. Se remettant à ses exercices, Maddox tenta de s’entraîner plus durement qu’à son habitude, pensant qu’il serait obligé de faire attention s’il ne voulait pas se froisser un muscle ou arriver à quelque chose de bien plus grave. Dix minutes passèrent. Dix longues minutes qui semblaient être tortueuses pour lui. « C'est fou, je te laisse une année et je te retrouve encore plus beau qu'avant ! » Il n’avait pas même fait attention à la présence d’une jeune femme près de lui. Mais cette voix le bloqua littéralement sur son activité. Il reconnaissait cette douceur, ce brin d’amusement dans la voix. Il aurait pu le jurer. C’était Malika. Nul doute là-dessus. Le brun s’arrêta alors complètement, s’immobilisant. Il tourna ensuite son visage en direction de la provenance de cette voix pour tomber sur sa petite Malika. Un sourire vînt alors égayer ses lèvres. Il rencontrait enfin une personne qu’il connaissait, et il était plutôt content que ça soit tombé sur une amie si proche. Ou du moins, c’était ce qu’elle avait été durant de nombreuses années.
Malika et Maddox avaient toujours eu une relation purement amicale, ressemblant parfois à quelque chose de beaucoup plus fraternelle. Elle était comme sa sœur. Un peu comme une sœur jumelle d’ailleurs puisqu’ils avaient le même âge. Ils étaient des amis de longue date et ne se connaissaient que trop bien. Une question vînt alors lui tarauder l’esprit. Mais que faisait-elle ici ? Non pas le pourquoi elle était de retour à Ottawa. Mais pourquoi était-elle dans cette salle de sport ? Elle n’en avait franchement pas besoin, quoi que ce fût grâce à ça qu’elle se retrouvait à côté de lui. « Je me suis dit que si je t’offrais une vue imprenable sur mon corps de rêve, t’arrêterais d’aller voir ailleurs après d’autres beaux-gosses. » Plaisanta-t-il. Mad n’était pas sérieux. Évidemment qu’il n’était pas sérieux, et il ne l’était que rarement avec ses amis. Surtout avec Malika. Le nombre de coups foireux, qu’ils avaient pu réaliser tous les deux, était incalculable. C’était d’ailleurs pour leur proximité et cette entente indescriptible que de nombreuses personnes les jalousaient. Dont sa sœur. Il n’avait même jamais compris pourquoi Louàne ne supportait pas cette jolie brunette. Elles avaient pourtant tout pour bien s’entendre. Maddox n’en avait jamais rien compris et ne cherchait plus à savoir.
Regardant tout autour de lui, il aperçut quelques têtes le regarder avec interrogation. Il fallait avouer qu’il n’avait pas été très discret sur ce coup-là, et s’il n’aimait pas être publiquement en présence de ses amis, c’était bien parce qu’il ne voulait pas qu’on vienne les harceler. Il reprit alors son activité comme si de rien n’était, sans pour autant vouloir se reconcentrer. Ça ne l’intéressait plus vraiment. Malika était revenue et il la croisait pour la première fois dans une salle de sport… Après quelques secondes silencieuses, il reprit la parole. « Qu’est-ce que tu fous ici, Lika ? » Il lui avait posé la question, curieux de savoir. Le fait de la revoir à Ottawa ne le surprenait pas tant que ça. Il s’était toujours douté qu’elle aurait fini par revenir. Ne serait-ce que pour un simple retour aux sources originelles. L’observant, il ne décrochait pas son regard du sien, continuant à soulever des poids. Il avait juste envie de la prendre dans ses bras, de crier qu’il était content qu’elle soit revenue. Mais il ne pouvait pas. Non. Pas ici. Pas maintenant.
Malika Bushnell
to be or not to be ? Qu'est-ce qu'on s'en branle du futur quand on comprend pas le présent.
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Oui, il m'arrivait parfois de me comporter comme une vieille hystérique, psychopathe, je pouvais sans doute faire peur aux gens, mais peu importe, de toute façon je n'ai plus à me soucier de mon image comme avant, avant j'étais cette fille populaire, qui chantait, dansait, que les petites filles les adolescentes, et même des adultes admiraient. Ainsi je ne pouvais pas faire ce que je voulais, c'était même triste, mais le pire est que je ne pouvais pas sortir comme je voulais, des paparazzis, des fans... Mais ce temps était loin à présent, j'étais retombée dans l'anonymat. Il n'avait fallu qu'une année pour que les gens m'oublient. Mon acte avait été volontaire, puis je n'étais même pas certaine de remonter un jour sur scène, ma passion était la musique, sauf qu'en étant restée dans l'ombre autant de temps, le public ne me laissera certainement pas une seconde chance. Alors je préférais me trouver une autre voie, après tout lorsque ma soeur était encore de ce monde, on faisait des podcasts et les gens nous adoraient. Alors peut-être que la comédie était une deuxième voie que je pourrais tenter. Mais bon, je n'avais aucunement l'envie de me lancer sans réfléchir. Je venais de retrouver mon petit Maddox, c'était une bonne chose, ce mec, il est un peu comme un frère. « Je me suis dit que si je t’offrais une vue imprenable sur mon corps de rêve, t’arrêterais d’aller voir ailleurs après d’autres beaux-gosses. » Je rigolais, ça faisait du bien de le retrouver, car il faut l'avouer, il m'avait bien manqué ! Bien que j'avais tout de même pris de ses nouvelles, effectivement je n'avais donné aucune de mes nouvelles à mes proches, juste à ma mère et Maddox. Au moins les premiers temps, quand je lisais ses messages cela me remontait le moral, car il débitait toujours une connerie par phrase. « Quel honneur ! Mais tu sais très bien que je suis la première fan de ton corps d'Apollon. » Dis-je en rigolant. Je remarquais les regards sur nous, les gens devaient se poser des questions. Qui j'étais ? Pourquoi je parlais bien avec Maddox ? Qu'est-ce que l'on pouvait bien se raconter ? Cette situation était presque marrante, la curiosité des gens devenaient de plus en plus pathétique. « Qu’est-ce que tu fous ici, Lika ? » Moi-même je me posais la question, parce que finalement depuis que j'étais arrivée je n'avais rien fait, je m'étais changée, je m'étais promenée un peu partout avant, j'avais cherché quoi faire, pour enfin choisir le vélo et j'avais pris presque toutes les minutes une pause, puis après j'avais trouvé Maddox. « Je ne savais pas quoi faire, j'ai retrouvé ma fameuse carte d'or, avec mon abonnement à vie ici. » J'étais certaine que je devais être la seule adhérente à avoir la carte d'or. « Et te moque pas de moi, je suis adhérente à vie, parce que j'ai mal coché les cases sur la feuille d'inscription. » Honte à moi ! Même une gamine de six ans aurait mieux coché les cases, j'en étais certaine. Mais que voulez-vous ce jour-là j'avais sûrement la tête dans les nuages. « En tout cas je vois que Monsieur devient de plus en plus connu et convoité par les femmes, je vais être jalouse ! » Dis-je en rigolant une fois de plus.
T-B. Maddox Hadley
❝ MESSAGES : 219 ❝ AGE : 22 â. ❝ METIER : Joueur professionnel de football. ❝ CELEBRITE : Francisco Lachowski.
Malika et Maddox avaient toujours été de proches amis, d’incroyables complices, des frère et sœur indéniables comme il n’est plus possible d’en voir aujourd’hui. Il se souvenait encore de l’arrivée de Malika lorsqu’elle venait passer ses vacances à Tamworth. Ils s’amusaient par la simple présence de l’un et de l’autre. Ils s’étaient adonnés à des soirées dans le parc national de la ville ou d’autres activités dans ce genre-là. Lorsque Mad était venu habiter à Ottawa, ils s’étaient retrouvés tous les deux. Ils en avaient profité jusqu’à ce qu’il y a un an de ça, Malika ne parte il ne savait où. Elle lui avait donné de ses nouvelles, et c’était peut-être pour ça qu’il ne lui en avait pas voulu. Il avait pu lire ses lettres ou même entendre sa voix lorsqu’il lui avait téléphoné. Et ça lui avait largement suffi que pour savoir qu’il ne fallait pas s’inquiéter, qu’elle finirait par revenir. La jolie brune était là, à côté de lui. Il ne pouvait pas s’empêcher de la regarder, de l’observer, de voir à quel point elle avait changée et qu’elle était devenue plus jolie. Elle l’avait toujours été. Ils avaient toujours été là l’un pour l’autre, ça ne risquait pas de changer de sitôt. Alors qu’il lui répondit par une remarque amusante, il ne doutait pas qu’elle allait comprendre. Non. Ils ne se cherchaient pas. Ils ne ressemblaient pas à deux jeunes adultes en train de flirter ou à un joli petit couple. C’était facile d’apercevoir qu’ils étaient amis au vu de la lueur malicieuse que projetaient leurs regards. « Quel honneur ! Mais tu sais très bien que je suis la première fan de ton corps d'Apollon. » Il esquissa un sourire amusé à l’entente de ces dires. Évidemment que c’était amusant. Elle était peut-être la seule jeune femme à qui il ne faisait pas attention lorsqu’il se mettait torse-nu. Pourquoi ? Parce qu’il n’avait pas peur qu’elle se jette sur lui pour baver sur son torse. Malika était plutôt du genre à le taquiner là-dessus. « J’ai toujours su que tu fantasmais dessus. » Lâcha-t-il sur ce même ton amusant. Toujours le mot pour rire. Il lui fit un clin d’œil, alors qu’il réprima un rire. Continuant à soulever ses haltères comme s’il ne se passait rien du tout, Mad ne faisait plus attention à ce qu’il se passait autour de lui. Peut-être était-ce même une grave erreur.
Que faisait-elle là ? Il n’en avait aucune idée. Peut-être voulait-elle garder la forme ? Ne l’avait-elle seulement pas déjà ? Maddox se posait tout un tas de questions, émettait différentes hypothèses et les laissait tomber parce qu’il pensait ça trop improbable. Ce n’était pas faute d’avoir tenté de trouver une réponse avant qu’elle ne la lui donne. « Je ne savais pas quoi faire, j'ai retrouvé ma fameuse carte d'or, avec mon abonnement à vie ici. » Une carte d’or ? Un abonnement à vie ? Il ne put s’empêcher de rire à ce qu’elle venait de lui dire. Il fallait avouer que c’était même assez marrant, d’autant plus qu’il ne voyait absolument pas Malika se mettre aux séances de sport intensives. « Avoue. Tu voulais juste profiter des jacuzzis, c’est ça ? » Il se retenait de ne pas éclater de rire, et déposa ses haltères. Il s’essuya le visage, passa sa main dans ses cheveux pour les ébouriffer et leurs donner un peu de volume. « Et te moque pas de moi, je suis adhérente à vie, parce que j'ai mal coché les cases sur la feuille d'inscription. » Il secoua légèrement la tête avec un sourire qui en disait long. Il resta quelques instants assis sur le banc à la regarder et sans prononcer un mot, il lui répondit. « T’es blonde. » Dit-il du bout des lèvres. Maddox espérait que Malika savait lire sur les lèvres. Oui. Il se moquait d’elle. Il se moquait d’elle parce que, quelques fois, il doutait sincèrement de son côté brune sexy et pensait d’avantage à son côté blonde pour la vie.
« En tout cas je vois que Monsieur devient de plus en plus connu et convoité par les femmes, je vais être jalouse ! » C’était l’un des avantages d’être un joueur professionnel de football américain. Ca attirait les femmes en tout genre, mais surtout les plus sexy. Il haussa les épaules avec un air qui se voulait innocent mais qui en disait long sur ce qu’il pensait de ça. « Que veux-tu ? Je dois être en bonne compagnie pour aller aux soirées. » Lâcha-t-il avec un air séduisant. « Puis, tu ne vas pas commencer à faire comme Louàne quand même ? » Il faisait évidemment référence aux crises de jalousie de sa sœur lorsqu’elle le voyait en compagnie d’une autre fille qu’elle. D’accord. Ça avait l’habitude de le faire rire parce qu’il pouvait la taquiner et avoir ce qu’il en voulait d’elle en disant qu’il allait aller voir l’une de ses coups d’un soir si elle ne faisait pas ce qu’il lui avait demandé. Mais Malika ? Jalouse ? Ça allait être une première. Mad se leva et lui sourit. « Si on allait réserver une salle uniquement pour nous deux ? » Lui suggéra-t-il finalement, en ayant marre d’être espionné à tout bout de champ par des inconnus qui l’idolâtraient.
Malika Bushnell
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On partait dans nos petits délires, comme de bons vieux potes qui se retrouvaient et d'ailleurs c'est ce qu'on était ! J'en oubliais presque les autres personnes qui nous regardaient depuis que j'étais arrivée vers Maddox, d'ailleurs toutes les femmes devaient certainement me critiquer à l'heure qu'il est, tentant certainement de s'imaginer ma vie, mais peu importe, ce qu'elles pouvaient penser de moi, n'avait que peu d'importance à mes yeux. « J’ai toujours su que tu fantasmais dessus. » Je rigolais, puis j'ajoutais avec un petit regard malicieux. « Mais pire que ça mon cher ! » Oui, on pourrait presque croire que nous sommes deux cinglés, car je le suis sans doute, mais il n'y a pas de doute, il est pire que moi au niveau des conneries. Non, mais franchement je vous assure, quand il était petit et même adolescent, c'était toujours très drôle, notamment une fois, lorsque nous avions fait un pari idiot et qu'il avait perdu, il s'était retrouvé en boxer dans la rue et il avait du courir en pleine journée devant une tonne de monde devant le supermarché de Tamworth. C'était à mourir de rire, il devait avoir treize ans en plus à l'époque. Je lui avais parlé de ma carte d'or, la plus magnifique des cartes, celle qui me permettait d'avoir accès à toutes les salles que je désirais et toutes les activités étaient gratuites. Vu le prix que j'avais payé, heureusement ! Il manquerait plus que je donne un chèque supplémentaire, se serait le comble. « Avoue. Tu voulais juste profiter des jacuzzis, c’est ça ? » C'est dingue à dire, mais je n'y avais même pas pensé aux jacuzzis lorsque j'avais rempli le formulaire, mais c'est vrai que je devrais en profiter plus souvent des jaccuzzis. Il me regarde un instant, ne disant rien, je le fixais alors et je remarquais ses lèvres bouger. « T’es blonde. » Je comprenais aussitôt, car finalement je m'en doutais, j'étais presque certaine qu'il allait le dire. Et oui, je le connaissais au par coeur ce mec ! « Pfff, tu racontes vraiment que des conneries, tu sais très bien que je suis très intelligente ! » Bon d'accord, peut-être pas très intelligente, enfin surtout très maladroite et tête en l'air. A vrai dire, qu'il ait autant de femmes à ses pieds, était une bonne chose, cela prouvait qu'il était beau comme un dieu, cependant il y avait des aspects négatifs, elle pourrait très bien se servir de lui, argent, popularité c'est ce que tous les humains normaux convoitent. « Que veux-tu ? Je dois être en bonne compagnie pour aller aux soirées. » Je rigolais en remarquant son petit air séduisant. « Puis, tu ne vas pas commencer à faire comme Louàne quand même ? » Non bien sur que non, cela me rappelais bien trop les fois où elle m'avait clairement dit de ne plus approcher son petit frère, une fois elle m'avait même dit qu'elle était prête à me raser la tête durant mon sommeil. Mes beaux cheveux, je tiens tellement à mes longs cheveux bruns, imaginez-vous ma tête lorsqu'elle m'avait dit cela. Mais je n'avais pas pris ses menaces au sérieux et finalement j'ai toujours mes cheveux. « Je te promets je ne vais jamais être comme elle, mais fais attention à toi, la popularité, la richesse, ça attirent toutes les bimbos sexy ! Franchement mon petit lapinou, sois sans coeur avec les femmes trop sexy. » Je m'inquiétais pour lui, c'est tout a fait normal, d'ailleurs si un jour je venais à remarquer la présence d'un insecte sexy non loin de Maddox, je n'hésiterais absolument pas à lui faire comprendre que si elle lui fait du mal, elle aurait la tête coupée. « Si on allait réserver une salle uniquement pour nous deux ? » C'était une bonne idée, au moins on sera loin des regards et on pourra parler plus librement. « Tu veux pas faire une petite pause et aller dans un super jaccuzzi ? » Je souriais, franchement il méritait une grande pause.
T-B. Maddox Hadley
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Personne ne pouvait douter de leur proximité. Maddox n’avait jamais permis à qui que ce soit de douter de la sincérité de son amitié avec Malika. Ils avaient toujours su trouver un point d’accroche en l’autre. Un véritable point de repère. C’était comme ça qu’il voyait les choses de son côté. Il savait que s’il se sentait mal ou perdu pour une quelconque raison, il pouvait toujours téléphoner à son amie. C’était quelque chose d’important. Il avait une confiance aveugle en Malika. Même s’il était rare de le voir lui faire des déclarations amicales, de lui glisser des mots doux à l’oreille pour qu’elle sache à quel point il tenait à elle, Mad n’en pensait pas moins. La brune représentait beaucoup pour lui. Elle était son amie d’enfance, sa petite sœur, sa confidente ou encore sa meilleure amie. Il ne lui collait pas d’étiquettes, car Lika était bien plus que tous ces qualificatifs réunis. Elle devait le savoir ou le sentir. C’était peut-être même pour ça que Louàne n’appréciait pas Malika. Elle avait peut-être l’impression que cette dernière lui prenait sa place auprès du brun. Mais ça n’était pas la même chose. Tant il pourrait se laisser aller à arracher un baiser à son chaton qu’il ne pourrait jamais le faire avec Lou. Rigolant sur un délire qu’ils tissaient à chaque parole sortie de la bouche de l’un ou de l’autre, Maddox s’exposait clairement avec la jolie brune. Il était sûr que les gens devaient se demander qui elle était, ce qu’elle représentait pour lui. Petite amie ? Sœur ? Cousine ? Amie proche ? Allez savoir. Il n’y prêtait pas attention. « Mais pire que ça mon cher ! » Il plissa les yeux légèrement et esquissa un sourire. « Si on était seuls, je te laisserais mater tranquillement. » Il lui lança cette fois-ci un regard suggestif, alors qu’un rire menaçait de sortir de sa bouche. Il se contenta de le réprimer, de se mordre la lèvre inférieure comme pour l’empêcher de sortir et de la regarder. Oui. Ils étaient complices. Une fois de plus. L’absence de Malika n’avait réellement rien changé entre eux. Des échanges comme celui-ci ? Ils en avaient connu plusieurs. Lorsqu’ils étaient adolescents, les plans foireux s’étaient succédés. Un véritable enchaînement de conneries. Un peu comme la fois où ils avaient bu et qu’ils avaient chanté des chansons débiles en pleine rue, aux alentours de minuit.
La fameuse carte des membres à vie. Maddox s’était ouvertement moqué de Malika, en lui disant qu’elle était blonde. Remarque prévisible mais purement vraie. Mais pourquoi prendre un abonnement à vie ? C’était complètement inutile. Comme elle l’avait si bien dit, Malika n’avait pas fait attention aux cases qu’elle avait cochées lors de l’inscription. « Pfff, tu racontes vraiment que des conneries, tu sais très bien que je suis très intelligente ! » À ce moment-là, il voulut la prendre dans ses bras et lui dire qu’elle était mignonne quand elle prenait son air de fille susceptible. Il fit alors une moue mignonne comme pour se faire pardonner, avant d’afficher un léger sourire sur ses lèvres. « Mais oui. Je sais que t’es parfaite, chaton. » Lâcha-t-il discrètement. Oui. Discrètement, car il ne voulait pas que quelqu’un intercepte ce qu’il venait de lui dire et qu’il se mette à l’interpréter d’une façon peu accommodante. Parfois, Mad pouvait être choupinou. Il ne laissait pas souvent découvrir cette facette de lui-même à son entourage parce qu’il se sentait vulnérable. Introverti, Maddox détestait s’accrocher et s’ouvrir de peur de souffrir. Il avait développé ce sentiment depuis que sa mère était morte, lorsqu’il était à peine âgé de dix ans.
Obliquant sur le sujet des femmes qui étaient attirées par lui, Mad s’attendait à ce que Malika le mette en garde. Un peu comme le faisait déjà sa propre sœur. « Je te promets, je ne vais jamais être comme elle, mais fais attention à toi, la popularité, la richesse, ça attirent toutes les bimbos sexy ! Franchement mon petit lapinou, sois sans cœur avec les femmes trop sexy. » Il détourna son regard durant un bref instant. Il était assez grand pour savoir ce qu’il faisait. Reportant son attention sur Malika, il marqua une moue et haussa les épaules avec désinvolture. Il n’avait pas envie de débattre là-dessus. Surtout pas avec elle alors qu’il venait de la retrouver. Il n’avait aucune envie de se disputer avec elle non plus. Il laissa un léger silence s’installer entre eux. « Ne m’oblige pas à l’être avec toi, chouchoue. » Oui. Il venait implicitement de lui faire comprendre qu’il la trouvait sexy. Mais là n’était pas le plus important. Maddox n’avait pas répondu au fait qu’il était censé faire attention et toutes ces inepties. Ça lui importait peu.
Lui proposant de s’éclipser, Maddox s’était levé en attendant sa réponse. Il voulait enfin être seul avec elle. « Tu veux pas faire une petite pause et aller dans un super jacuzzi ? » Il arqua un sourcil et hocha la tête en guise de réponse. Le jeune homme prit alors la main de Malika et la tira en dehors de la salle pour se rendre à l’accueil. Il demanda là-bas s’il était possible de réserver une pièce avec un jacuzzi uniquement pour eux, sans être dérangé par quiconque. Évidemment, la vieille femme ne pouvait rien refuser à un joueur de football américain reconnu à Ottawa. Dix minutes plus tard, Mad se retrouvait en short de bain, prêt à plonger dans le jacuzzi. « Tu sais que je devrais être en train de m’entraîner pour le match de vendredi soir ? » Finit-il par lui dire. Il se décida alors à entrer et à s’asseoir, profitant de la chaleur.
Malika Bushnell
to be or not to be ? Qu'est-ce qu'on s'en branle du futur quand on comprend pas le présent.
You're a shooting star I see, a vision of ecstasy, when you hold me, I’m alive, we’re like diamonds in the sky.
❝ MESSAGES : 839 ❝ AGE : Vingt-deux ans ❝ ADRESSE : 1170 (maison) - campagne ❝ METIER : Ancienne chanteuse et ancienne podcasteuse ❝ ENVIE : Trouver quelque chose à faire pour m'occuper, puis me détendre ❝ CELEBRITE : Nina Dobrev
« Si on était seuls, je te laisserais mater tranquillement. » Je rigolais, franchement il était loin d'être moche, il incarnait à lui seul, une grande beauté, un être sexy. Ses parents l'avaient bien réussi, il n'y avait pas à douter là-dessus. D'ailleurs, si une personne venait à dire le contrairement, je n'hésiterais pas à défendre mon petit Maddox, car ça c'était certain, je ne laisserais jamais quelqu'un lui faire du mal, que se soit une femme ou même un homme, mais en particulier une femme. C'est vrai, une femme cela peut être très dangereux, cela a toujours un visage angélique et derrière c'est la noirceur, le vice. Oui bon, enfin il ne faut pas être très intelligent, pour comprendre qu'une femme c'est dangereux. Enfin, je parle de ça, car je le sais bien, moi-même je suis une femme, et cela m'est déjà arrivée, d'être une garce, en particulier lorsque j'étais adolescente. « Mais oui. Je sais que t’es parfaite, chaton. » Je souriais, remarquant sa petite moue qui me donnait toujours envie de rire, franchement c'est toujours très marrant à voir lorsqu'il fait cette tête. « Et oui je suis parfaite ! » Bien entendu, je n'en pensais pas un mort, je n'étais pas ce genre de fille à vouloir être parfaite, à faire celle qui l'est. Prendre la grosse tête n'était pas mon genre du tout. Bref, notre conversation sur les femmes en revenait bien au fait qu'il devait se méfier, bien qu'il n'aimait pas parler de ça, déjà que sa soeur était collante avec lui vis-à-vis de cela, je ne voulais pas être comme elle, mais bon je ne voulais pas qu'il souffre, qu'il ait un jour le coeur brisé. « Ne m’oblige pas à l’être avec toi, chouchoue. » Je comprenais aussitôt qu'il faisait référence au fait de se méfier des femmes sexy. « Tu es bien mignon lapinou, mais... Ouai puis ça sert à rien de parler de femmes dangereuses avec toi, tu es comme un mur, tu écoutes et tu dis rien ! » Dis-je en levant les yeux au ciel. Je lui proposais d'aller au jacuzzi, au moins nous serions beaucoup mieux là-bas, ainsi on demanda s'il était possible d'avoir une salle privé, ce que Maddox obtenu très facilement. Une fois dans la salle, je n'avais pas du tout ce qu'il me fallait pour me changer, je me retrouvais alors avec mes sous-vêtements. Mais et alors ? C'était Maddox, il m'avait déjà vu ainsi lorsque je m'étais invitée à dormir chez lui et que je me changeais directement devant lui. Puis il en avait vu d'autres, des femmes en sous-vêtements ! « Tu sais que je devrais être en train de m’entraîner pour le match de vendredi soir ? » Je m'installais à mon tour dans le jacuzzi. « Sauf que moi je suis mieux que des altères et mieux qu'un match ! En plus de ça, tu n'as pas besoin de d'entraîner mon vieux, parce que je vais venir te voir jouer et je vais avoir l'effet d'un porte-bonheur, tu vas tout défoncer et gagner. » Oui j'arrangeais rapidement les choses. « Puis dans le pire des cas, tu es quand même payé. Alors que moi, quand tu regardes bien les choses, j'ai plus de carrière et je vais devoir retrouver quelque chose pour gagner de l'argent. Mais j'aurais presque la flemme ! » Franchement, oui j'avais la flemme de devoir travailler, j'avais envie de ne rien faire, au moins il me restait des économies pour rester tranquille encore pendant quelques mois.
T-B. Maddox Hadley
❝ MESSAGES : 219 ❝ AGE : 22 â. ❝ METIER : Joueur professionnel de football. ❝ CELEBRITE : Francisco Lachowski.
Un simple échange de rire suffisait à lui faire oublier le match important qu’il devait disputer vendredi soir contre Winnipeg. L’effet Malika. Il aimait appeler ça comme ça, parce qu’il suffisait simplement qu’elle ouvre la bouche pour lui faire tout oublier. Ainsi, Maddox se concentrait uniquement sur elle, comme s’il n’y avait que la brune dans son monde. Ou presque. Il ne put s’empêcher de rigoler, égayant sa remarque d’un clin d’œil qui montrait parfaitement la plaisanterie dont il faisait preuve. S’il y avait bien une personne qui arrivait à lui changer les idées en deux secondes tout au plus, c’était elle. Toujours à plaisanter, à déconner, à rigoler, à se marrer. Le jeune homme adorait ça, car il pouvait respirer, évacuer toute la pression accumulée qu’on avait mise sur ses épaules. Il n’était pas Superman. Il n’avait pas les pouvoirs de Spiderman, ni le costume d’Ironman. Bref, Maddox n’était pas un superhéros. Mais il ferait de son mieux pour gagner ce match. S’il se plantait, il savait qu’un bon nombre de personnes lui en voudrait. Peu importait. Il savait qu’il n’avait pas à s’en soucier pour le moment. Même si le grand jour approchait à grand pas, il l’avait oublié. Malika avait pris ces airs de jeune femme susceptible qui faisaient littéralement semblant d’être vexée parce qu’il lui avait dit qu’elle était blonde. Et pour cause ? Elle avait une carte d’or qui signifiait qu’elle était membre à vie dans ce club. Il fallait quand même considérer les conséquences. Mais très vite, il marqua une moue mignonne qui fit naître un joli sourire sur les lèvres de la jeune femme. Se faire pardonner ? Chose faite. « Et oui, je suis parfaite ! » Ce qu’il ne fallait pas entendre. Maddox leva les yeux au ciel et secoua légèrement la tête, amusé par les dires de son chaton. Que répondre à ça ? Il ne pouvait pas l’enfoncer et affirmer. Dans les deux-cas, il risquait de plonger dans un cercle vicieux duquel il n’arriverait pas à sortir de sitôt. « Oui, oui. C’est pour ça que t’es membre à vie dans cette salle de sport, bébé. » Clin d’œil. Il ironisait la situation du mieux qu’il le pouvait. Après tout, il n’avait pas complètement tort sur ce qu’il avançait. Bien qu’il pensait réellement que Malika était la femme parfaite. Elle était jolie, intelligente et surtout amusante. Mais ça n’avait jamais été plus loin entre eux.
Le sujet des femmes. Maddox avait déjà eu plusieurs petites-amies qu’il avait quitté parce qu’il n’en était absolument pas amoureux. Coup de marketing. Il savait qu’il devait faire attention parce que les femmes étaient dangereuses. De vraies tigresses. Mais il n’était pas con. Mad avait la tête sur les épaules, savant qu’il devait se méfier parce qu’il était célèbre, riche et beau. Louàne lui rappelait sans arrêt. Malika s’y mettait aussi. Alors non. Il ne l’écoutait pas parce qu’il s’en fichait pas mal de ce qu’elle pensait sur le sujet. Il n’avait pas de copine, n’était sûrement pas prêt d’en avoir une de sitôt au vu de son emploi du temps ingérable. Il n’y avait pas de quoi s’en faire. « Tu es bien mignon lapinou, mais... Ouais, puis ça ne sert à rien de parler de femmes dangereuses avec toi, tu es comme un mur, tu écoutes et tu ne dis rien ! » Il soupira. « Forcément. J’ai déjà Louàne qui ne cesse de me faire des leçons de morale. Je n’ai pas besoin que tu t’y mettes aussi. » Répliqua-t-il sèchement. Il n’avait vraiment pas envie d’en parler. Se rendant compte qu’il s’énervait peu à peu, il inspira profondément et se calma. « Allez. Boude pas, Lika. C’est toi la femme de ma vie de toute façon, t’sais bien. » Il afficha alors un sourire charmeur, une moue innocente et tenta de calmer le jeu.
Installé confortablement dans le jacuzzi, il observait les nombreuses bulles se former à la surface de l’eau. Malika était venue le rejoindre en sous-vêtement. Rien d’inhabituel au vu du nombre de fois qu’il l’avait vue se changer devant lui. « Sauf que moi je suis mieux que des altères et mieux qu'un match ! En plus de ça, tu n'as pas besoin de d'entraîner mon vieux, parce que je vais venir te voir jouer et je vais avoir l'effet d'un porte-bonheur, tu vas tout défoncer et gagner. » Elle enchaîna rapidement. « Puis dans le pire des cas, tu es quand même payé. Alors que moi, quand tu regardes bien les choses, j'ai plus de carrière et je vais devoir retrouver quelque chose pour gagner de l'argent. Mais j'aurais presque la flemme ! » Il ne put s’empêcher de sourire à ses arguments. C’était futile mais ça le faisait rire. Que dire face à ça ? Evidemment qu’il s’inquiétait toujours, mais il pouvait bien se détendre durant une heure ou deux avant de s’y remettre, non ? Certainement. D’autant plus qu’il avait fini son entraînement spécial pour aujourd’hui. « Mais n’importe quoi, toi ! Tu vas juste déconcentrer tous les joueurs de l’équipe avec ton corps de bombasse. Tu vas nous faire perdre. » Lâcha-t-il d’abord pour la taquiner. « Et puis tu sais très bien que tu peux encore chanter si tu le veux. » L’encouragea-t-il. Il savait que Malika avait été, à une époque, l’idole de nombreuses personnes. Des centaines de milliers sans aucune doute.
Malika Bushnell
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Je n'aurais peut-être jamais du lui dire pour ma carte de membre à vie dans ce club, il allait me charrier avec ça à l'avenir, et me rappeler dès qu'il le pourrait mon étourderie. « Oui, oui. C’est pour ça que t’es membre à vie dans cette salle de sport, bébé. » Je levais les yeux au ciel en rigolant, gardant espoir qu'un jour il oublierait. J'avais osé lui parler des femmes, bien que j'aurais du me taire, car sa réaction ne m'étonna pas une seule seconde. « Forcément. J’ai déjà Louàne qui ne cesse de me faire des leçons de morale. Je n’ai pas besoin que tu t’y mettes aussi. » Je ne préférais même pas répliquer à cela, à quoi bon, je n'avais pas envie de me disputer avec lui, bien que je mourais d'envie de répliquer quelque chose, lui répondre sèchement. « Allez. Boude pas, Lika. C’est toi la femme de ma vie de toute façon, t’sais bien. » Je soupirais, lâchant un petit : « Ouai au moins tout ça ! » Heureusement l'idée du jacuzzi allait nous faire changer de conversation. On avait réussi à obtenir une salle privée, ce qui était une bonne chose, j'en avais assez de tous les regards qui étaient portés sur nous. Une fois dans la jacuzzi, j'appréciais l'eau bien chaude, franchement c'était deux fois mieux que ce pauvre vélo que j'avais trouvé. Entre faire du vélo et me détendre dans un jacuzzi, c'est directement le jacuzzi qui remportait. Être sportif cela devait être bien compliqué, soulever des altères sans cesse, courir, garder la forme, faire attention à l'alimentation, sincèrement cela n'aurait pas été pour moi. Mais je m'imagine aussi, un entraîneur bien baraqué, super chiant, qui crie sans cesse pour faire comprendre que c'est lui qui fixe les règles. « Mais n’importe quoi, toi ! Tu vas juste déconcentrer tous les joueurs de l’équipe avec ton corps de bombasse. Tu vas nous faire perdre. » Je secouais la tête négativement. « Autant que j'aille voir l'autre équipe pour les déconcentrer, se serait une excellente technique n'empêche ! » Je souriais, n'empêche si cette technique pourrait être vraie et fonctionner, je le ferais sans hésiter, car cela donnerait plus de chance à Maddox et ses coéquipiers de gagner le match. « Et puis tu sais très bien que tu peux encore chanter si tu le veux. » Il n'avait pas tord, je le pouvais encore, mais je posais tellement de questions, peut-être que finalement il était temps que je passe à autre chose, que j'apporte de nouvelles choses à ma vie. « Je vais attendre de voir ce que l'avenir me réserve, mais pour l'instant je sais très bien ce que je vais faire ! » dis-je avec un énorme sourire. Je prenais alors un peu d'eau dans mes deux mains et je la jetais au visage de Maddox. « C'est si bien de pouvoir t'embêter ! » Je lui relançais aussitôt de l'eau.
T-B. Maddox Hadley
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Maddox avait la fâcheuse de manie de laisser son impulsivité prendre le dessus sur son caractère tempéré. Oui. Il lui arrivait de s’énerver facilement pour de simples bêtises ou lorsque quelqu’un lui faisait une leçon de morale, alors qu’elle n’avait absolument pas lieu d’être. Malika avait tout doucement commencé à aborder le sujet. Elle l’avait mis en garde. Contre quoi ? Contre toutes ces femmes fatales qui n’en avaient qu’après son argent, sa popularité. C’était l’un des désavantages d’avoir acquis une certaine notoriété en faisant ce sport. Le football américain était toute sa vie. C’était grâce à ça qu’il avait réussi à supporter la mort de sa mère. Il s’était défoulé. Il avait lâché toute sa colère au point que ses coéquipiers le craignaient dans son adolescence. Avec toute cette agressivité, Mad s’était fait une place dans l’équipe professionnelle d’Ottawa. Tout n’avait pas été simple au début. Étant le petit nouveau, il s’était souvent fait charrier et avait souvent été mis de côté. Puis un jour, il avait arraché une victoire in extrémis. L’acceptation s’était alors voulue rapide. Maddox pouvait comprendre l’inquiétude de Malika. Mais il était un grand garçon. Il savait qu’il devait se méfier de tout et n’importe qui, qu’on l’appréciait pour autre chose que ce qu’il était. « Ouais, au moins tout ça ! » Rétorqua-t-elle en soupirant. Le jeune homme leva les yeux au ciel, se retenant de lui ébouriffer les cheveux.
Il avait tout pour se détendre. Absolument tout. Un jacuzzi rempli de petites bulles et d’eau chaude, ainsi que Malika qui n’en ratait pas une pour le faire rire. Il en oubliait toute la pression accumulée depuis ces dernières semaines, ainsi que tous ses quelconques petits soucis. Tant était-ce qu’il en avait. Rares étaient les moments durant lesquels il se permettait ces pauses. Mais il fallait avouer que le retour de Malika lui avait forcé la main. Mad se laissait aller et en profitait pleinement. « Autant que j'aille voir l'autre équipe pour les déconcentrer, ce serait une excellente technique n'empêche ! » Lui rétorqua-t-elle en souriant. Il afficha, à son tour, ce fameux sourire amusé qu’elle connaissait si bien à présent. Il s’imaginait Malika en train de faire la cheerleader au côté de l’adversaire. Un moment à filmer ! Il lâcha un rire léger devant cette pensée et reporta ensuite son attention sur elle. « Mais non, mais non ! Tu restes près de moi pour crier mon nom comme les groupies en chaleur. » Lui-même arriva à en rire de sa remarque tant c’était complètement ridicule. Il prit alors un air innocent. Le futur. Une chose à laquelle il ne prenait pas le risque de penser. Maddox avait toujours préféré vivre l’instant présent, profitant ainsi de ce qui lui serait peut-être enlevé le lendemain. Si jouer au football était sa passion, celle de Malika restait le chant. Allez savoir pourquoi elle avait arrêté. « Je vais attendre de voir ce que l'avenir me réserve, mais pour l'instant je sais très bien ce que je vais faire ! » Un sourire malicieux se glissa sur ses lèvres, alors qu’elle lui lança de l’eau au visage. Il eût alors pour réflexe de fermer les yeux et de tourner son visage. Il reporta son regard sur elle, haussant les sourcils avec ce fameux regard qui en disait long sur le comment cette bataille allait finir. « C'est si bien de pouvoir t'embêter ! » Et elle recommença. Encore. À son tour, Maddox se mit à lui jeter de l’eau à la figure. « Je suis sûr que tu pourrais en faire ton métier. En tant que professionnelle sur ce coup-là ! » Plaisanta-t-il, continuant à lui balancer de l’eau.
Petit à petit, il se rapprocha alors d’elle pour venir lui bloquer les mains, arrêtant le combat. Ce fût à ce moment-là qu’il put apercevoir les dégâts causés, comme le fait que le sol était jonché d’eau tiède à présent. « Ils vont se demander ce qu’on a bien pu faire dans le jacuzzi. » Si ça semblait purement enfantin pour eux, ça pourrait sembler beaucoup plus chaud pour les autres. Il vînt alors lui déposer un baiser sur la joue et se contenta de s’asseoir à côté d’elle. Il observa ce qu’il y avait devant lui. « Tu m’as manqué, tu sais ? » Lâcha-t-il enfin. Certes, ce n’était peut-être pas dans ses habitudes de dire ce genre de choses. Mais c’était dans ces moments-là qu’il se le disait réellement. Même si dans deux minutes, il nierait avoir osé prononcer ces mots.
Malika Bushnell
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J'ai un caractère plutôt complexe, il y a même des moments où même moi je ne me comprenais pas, alors imaginez-vous à quel point il peut être complexe. Notamment le fait que je suis trop gentille, mais que finalement, je suis égoïste, ne pensant qu'à moi, mais pas aux conséquences de la suite des choses, ou encore ma jalousie maladive, que je contrôle et qui finalement peut faire des désastres, mon état de fille maladroite qui cause des dégâts, mais qui au final ne peuvent être que drôle à voir. Bon d'accord, on peut dire : Ouai c'est l'état humain, on est tous comme ça ! Mais je vous assure, il y a quelque chose en moi, qui fait que... Que je devrais sérieusement penser à réfléchir sur moi-même. « Mais non, mais non ! Tu restes près de moi pour crier mon nom comme les groupies en chaleur. » Vous savez quoi ? Je suis bien capable de le faire, oui devant une tonne de gens, puis dans une telle circonstance j'enfilerais sans doute un costume de cheerleader, en plus bien rouge vif pour que l'on me repère à dix kilomètres. Sympa la technique ? Franchement, avec ça, je parviendrais très facilement à détourner le regard des joueurs. « Bon d'accord ! C'est aussi dans mes capacités de crier ton nom ! » Dis-je en rigolant, d'ailleurs si nous n'avions pas été dans un lieu public pour lui monter ma capacité je l'aurais fait, mais ici, c'était mieux de m'abstenir, car les gens s'imagineraient bien des choses. Concernant ma carrière, je gardais espoir de toute façon je ne finirais pas sous un pont, car dans le pire des cas j'irais squatter un peu partout. Je lui avais précisé que j'allais attendre de voir ce que l'avenir me réserver, si je pensais que tout allait me tomber du ciel comme par magie ? Oui sans doute ! C'est beau l'espoir. Je lui jetais alors de l'eau au visage, lui montrant bien que j'adorais l'embêter. « Je suis sûr que tu pourrais en faire ton métier. En tant que professionnelle sur ce coup-là ! » Si c'était bien payé, franchement je ne refuserais pas, c'est bien dommage qu'il n'y ait pas un métier aussi bête qui existe, car j'aurais sauté sur l'occasion. « Tu voudrais pas m'engager comme emmerdeuse professionnelle ? Ça pourrait être sympathique non ? » Je tentais d'esquiver l'eau qu'il me lançait au visage, mais c'était presque impossible, alors que j'étais prête à faire un énorme splach avec mes mains sur l'eau, il me les bloqua, je remarquais son regard sur le sol, regardant à mon tour, cela m'arracha un petit rire. « Ils vont se demander ce qu’on a bien pu faire dans le jacuzzi. » Je rigolais alors. « Ils ne vont même pas oser demander, j'en suis certaine ! » Il déposa un baiser sur ma joue, chose qu'il faisait très rarement, aussi rare que de trouver un océan en plein désert, quoi que... Oui bon peut-être pas autant, mais c'était rare ! « Tu m’as manqué, tu sais ? » Aussitôt je lui touchais le front en rigolant. « Ah non tu n'es pas malade ! » Je n'avais pas pu m'empêcher de faire ça, c'était bien trop tentant. « Tu m'as manqué aussi mon petit lapinou, d'ailleurs c'est bien décidé, maintenant je reste ici, puis où tu iras je te suivrais, parce que je veux te coller jusqu'à la fin de tes jours. » Ah le pauvre sérieux, heureusement que je ne pouvais pas le coller 24h/24.
T-B. Maddox Hadley
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Aucun d’entre eux n’avait un caractère facile, doux et totalement tempéré. Ils avaient tous les deux leurs défauts qui faisaient ce qu’ils étaient. Maddox s’imaginait mal vivre dans un monde où tout pouvait sembler parfait. La perfection résidait donc bel et bien dans l’imperfection. Malika aussi était capable de pousser des coups de gueule incroyables. Il le savait pour l’avoir déjà vue dans un état pareil. Oui. Plus jamais il n’essayerait de lui voler ses bonbons. Il avait retenu la leçon depuis la dernière fois. Mais ce qui était formidable, c’était qu’ils ne pouvaient jamais rester en mauvais terme très longtemps tous les deux. Maddox n’était pas le genre d’homme à aimer les disputes, à se quereller à tout va. Il détestait ça. Bien trop frivole et désinvolte. Il avait même tendance à naturellement oublier le pourquoi du comment il en était arrivé à se prendre la tête. Lorsque Mad se chamaillait avec Lika, il avait toujours cet instinct qui le poussait à faire le premier pas. Ainsi, il trouvait toujours de quoi se faire pardonner, même si ce n’était qu’avec un sourire, un baiser sur la joue ou à proposer de regarder un film pseudo romantique juste pour lui faire plaisir. Lorsqu’il lui avait lâché sa remarque, Mad n’était pas sûr que Malika était capable de crier son nom comme une groupie. « Bon d'accord ! C'est aussi dans mes capacités de crier ton nom ! » Il arqua alors un sourcil, amusé parce qu’elle affirmait. Oui. À y réfléchir, si elle était capable de chanter sur scène devant plusieurs centaines de personnes, elle était aussi capable d’hurler son nom dans les gradins, entourée de tout un tas de fan. « Je t’ai toujours bien imaginée en tant que groupie. Je ne sais pas pourquoi… » Il afficha un grand sourire. Ce n’était absolument pas vrai et le ton de sa voix le révélait parfaitement. Mad n’avait plus autant rigolé depuis… Depuis la dernière fois qu’il s’était vu. Il y avait de ça plus d’un an. Certes, ils s’étaient envoyés des lettres, téléphonés et il lui avait raconté de nombreuses conneries pour lui remonter le moral. Mais là, c’était différent. Ils riaient car ils s’amusaient vraiment. Ils étaient ensemble contre le monde. C’était tout ce qui importait réellement. Maddox n’avait jamais pu retrouver une amitié pareille avec une autre fille. Il avait pourtant essayé pour combler le manque et s’en était résolu de flagrants échecs.
« Ils ne vont même pas oser demander, j'en suis certaine ! » Il n’en était pas certain. Il savait que les journalistes ou les gens en général étaient curieux. Ils avaient besoin de savoir tout sur tout. C’était comme ça quand à peine deux jours, ses fans avaient connu sa couleur préférée, son âge, sa date de naissance et même son signe astrologique. Lui ? Il n’était même pas capable de dire de quelle couleur était ses yeux. C’était pour dire. « Demain, j’irai vendre le scoop. Je leurs dirai que tu m’as… Balancé de l’eau à la figure. Ouais, ouais. Sacrilège. Mes groupies vont te pourchasser. » Il avait lâché ça sur un air mi-sérieux, mi-enfantin. Il lui fit un clin d’œil et n’hésita pas à lui balancer de l’eau à la figure. De nouveau. « Que t’es sexy quand t’es toute mouillée. » Lâcha-t-il spontanément, sans même chercher à savoir ce qu’elle allait penser de ce qu’il venait de dire. Malika savait qu’il ne pensait pas à mal. Ou presque. Allez savoir. Peut-être allait-il finir par lui sauter dessus un de ces jours. Après tout, c’était toujours possible. Même si ça ne lui était encore jamais venu à l’idée.
Lui avouer qu’elle lui avait manqué ? C’était bien la première fois qu’il le faisait. Maddox n’était pas le genre de garçon extraverti qui ressentait le besoin d’exprimer ses sentiments. Il préférait les garder pour lui et qu’importe ce que la personne en disait. Même si elle voulait savoir. C’était comme un secret. Mad était une armoire fermée à clef et cette même clef se trouvait à l’intérieur de lui. « Ah non tu n'es pas malade ! » Dit-elle après avoir senti son front. Il lui tira la langue et fit une mine boudeuse. « Tu m'as manqué aussi mon petit lapinou, d'ailleurs c'est bien décidé, maintenant je reste ici, puis où tu iras je te suivrais, parce que je veux te coller jusqu'à la fin de tes jours. » Il esquissa de nouveau un sourire. « On se fera un plan à trois avec ma future copine alors. » C’était plutôt pour la dissuader de le coller. Même s’il savait qu’elle ne le ferait absolument pas. « Bon, tu me chantes une chanson ? » Lui demanda-t-il gentiment. Il lui lançait un regard insistant. Oui. Mad avait envie de l’entendre chanter.
Malika Bushnell
to be or not to be ? Qu'est-ce qu'on s'en branle du futur quand on comprend pas le présent.
You're a shooting star I see, a vision of ecstasy, when you hold me, I’m alive, we’re like diamonds in the sky.
❝ MESSAGES : 839 ❝ AGE : Vingt-deux ans ❝ ADRESSE : 1170 (maison) - campagne ❝ METIER : Ancienne chanteuse et ancienne podcasteuse ❝ ENVIE : Trouver quelque chose à faire pour m'occuper, puis me détendre ❝ CELEBRITE : Nina Dobrev
En tenue de cheerladers, devant un stade où il y a une tonne de fans pour les deux équipes de football, en train de crier le prénom de Maddox, j'en étais capable, à vrai dire, la toute première fois que j'étais montée sur scène en temps que chanteuse, j'avais eu tellement peur, que j'avais presque voulu tout abandonner, puis les autres fois, j'y allais tout naturellement, vous savez les nombreux chanteurs et chanteuses qui finalement ont sans cesse le traque, la peur de monter, je ne l'avais plus, enfin à présent, je l'avais à nouveau, parce que j'étais confrontée à une question : Qu'est-ce que mes fans vont penser de moi ? Alors pour revenir à nos moutons, être dans un stade en train de massacrer ma voix pour crier le prénom de Maddox, c'était plus que possible. « Je t’ai toujours bien imaginée en tant que groupie. Je ne sais pas pourquoi… » Je souriais, s'il n'y avait pas les journalistes et tout, ainsi que les conséquences qui en suivraient, je l'aurais certainement fait sans problème.
Il y avait de l'eau partout, les gens pourraient effectivement se poser des questions, de toute façon ils ne savent faire que ça ! « Demain, j’irai vendre le scoop. Je leurs dirai que tu m’as… Balancé de l’eau à la figure. Ouais, ouais. Sacrilège. Mes groupies vont te pourchasser. » Je rigolais, n'empêche je m'imaginais trop dans la rue, avec plusieurs femmes en train de courir derrière moi, prête à bondir sur moi et me faire la peau en me disant de ne plus approcher Maddox. « Même pas peur ! En plus si tes groupies se jetteraient sur moi, avant qu'elles m'achèvent, je leur dirais que tu étais un très bon coup, juste pour les faire rager jusqu'à la fin. » Dis-je à moitié en train de rire, n'empêche une groupie s'était prête à tout, même au pire, je me souviens de la fois où un fan avait voulu faire une photo avec moi et qu'il m'avait montrer son tatouage sur le bras, imaginez-vous ce que c'était ? Oui, ma tête, et il comptait même faire tatouer mon prénom en bas du dos. Oui j'avais eu peur... « Que t’es sexy quand t’es toute mouillée. » Il était vraiment mignon quand il me faisait des compliments, en plus j'appréciais énormément lorsque un homme me fait des compliments. « Toi tu es sexy tout le temps, que se soit quand tu dors, même si parfois tu baves, quand tu manges même si parfois tu te tâches. Ou même quand tu chantes sous ta douche, mais que tu n'as absolument aucun talent. Rah ça ferait une belle chanson rien que pour toi ça ! » Dis-je en rigolant. Comment je savais tout ça ? Parce que lorsque j'avais déjà dormi avec lui, je l'avais vu baver, oui je ne raconte pas de connerie, il bave, il est comme un escargot, mais un escargot sexy ! Puis oui il se tâche, en particulier la fois où je lui avais fait des spaghettis à la bolognaise, sa fourchette avait un peu dérapé, même un peu beaucoup. Puis non je n'ai jamais pris une douche avec lui, mais je me souviens de la fois où je me brossais les dents, que j'avais entendu chanter sous la douche, j'avais rigolé et ce jour-là j'avais regretté de ne pas avoir enregistré cette petite chansonnette.
Il m'avoua que je lui avais manqué, à vrai dire il m'avait énormément manqué lui aussi, voilà pourquoi je ne voulais plus être séparé aussi longtemps de lui. Vous savez, vous avez toujours un ami, avec lequel vous pouvez être complètement vous même, faire une grimace sans avoir à se soucier qu'il vous trouve moche, l'accueillir sans être coiffé ou bien maquillé, ou encore jouer les petites filles modèles. Et bien avec Maddox, je pouvais me comporter comme une sauvage des bois, pas coiffé, pas maquillé. « On se fera un plan à trois avec ma future copine alors. » Je tournais la tête en sa direction prenant un air très sérieux. « Tu sais que c'est mon rêve ? » Je me retenais complètement de rire, mais c'était bien compliqué, je ne pus me retenir plus longtemps. « Ah si j'étais meilleure actrice, j'aurais pu tenter de t'y faire croire plus longtemps ! Pour bien te faire peur. » M'enfin bien qu'il me connaissait beaucoup trop, pour savoir que cela ne serait pas mon genre. « Bon, tu me chantes une chanson ? » Je remarquais son regard insistant, sur lequel je craquais tout le temps, comment dire non à ce mec ? Mais je n'avais pas chanté depuis... Depuis longtemps, j'avais peur de ne plus être au point. « Je chanterais mais... peut-être à la fête d'Ottawa, je dois vérifier ma voie, réhabiliter tout ça ! » Dis-je avec un petit sourire.