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 are you f*cking kidding me ? ― tiziano [hot]

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A. Nathanaël Vane
A. Nathanaël Vane
are you f*cking kidding me ? ― tiziano [hot] 6qHajyy
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MessageSujet: are you f*cking kidding me ? ― tiziano [hot]   are you f*cking kidding me ? ― tiziano [hot] EmptySam 29 Déc - 18:04



« Naaaate ! Descends, le petit-déjeuner est prêt. » J'ai dix-neuf ans et ma mère me fait toujours la cuisine, ça vous pose un problème ? Non ? Bien. J'étais présentement enroulé dans ma couette, regardant le plafond. Je m'étais réveillé plusieurs fois cette nuit, et j'avais fini par aller fumer une cigarette dans le jardin, avant de retourner me coucher. Je ne voulais pas causer de soucis à ma maman, elle avait déjà tellement fait pour moi. Mais je n'avais vraiment pas envie de me lever, sachant que l'on était en week-end. Et que le week-end c'est fait pour dormir, hein ? « Nathanaël Vane, si tu n'est pas en bas dans cinq minutes chrono, tu te nourriras seul, compris ? » Merde, merde, merde. Je cuisine plutôt pas mal, mais j'suis un flemmard invétéré. Et la nourriture de ma maman est la meilleure du quartier, alors je vais me bouger le popotin jusqu'à la salle à manger. J'enfilai rapidement un jogging et un débardeur avant de dévaler les escaliers et de courir m'asseoir à ma place habituelle. Pile au moment, où ma génitrice s'avançait avec une poêle qui embaumait l'air. Hmm. Des oeufs brouillés avec un pancake au Nutella. Le rêve ! Elle déposa ces merveilles dans mon assiette avant d'embrasser ma joue. Ses sourcils se froncèrent. « Tu sens la cigarette, mon chéri. » Eh eh, zut. Problème. Je souris d'un air coupable avant d'avaler une bouchée qui ravit mon estomac. « Maman, t'es la meilleure. C'est toujours aussi bon ! » Nathanaël Vane, où l'art de dévier une conversation avec une phrase débilissime. Elle soupira avant de s'installer, me fixant du regard. Elle avait la manière de m'interroger sans avoir besoin d'ouvrir la bouche, et ce depuis longtemps. Elle me connaît bien, même si je lui cache beaucoup de chose. Ce n'est pas ce que j'aime le plus, mais je n'ai pas envie de lui faire encore plus de mal. Elle est ce que j'ai de plus précieux, et je ne me lasserai jamais de plonger dans son regard dont j'ai hérité. Des yeux pâles, d'un vert très clair, tirant limite sur le jaune au soleil. Étrange. « Tu as quelque chose de prévu pour aujourd'hui ? » Je passai une main lasse dans mes cheveux clairs avant de réflléchir vivement à mon programme de la journée. Je n'avais rien de spécial à faire, et cela me fit penser qu'il manquait quelque chose. Quelqu'un, plus précisément. La face insupportable de Tiziano était déjà trop nette, il fallait que j'agisse. C'était un besoin maladif de lui faire sa fête, je n'avais jamais supporté ce qu'il avait fait lors de mon premier jour à l'université. C'est bien sympathique sur les autres, le bizutage, pas sur moi. Rien que de penser à lui, me faisait serrer les poings. « Ouaip, mom'. Je vais aller voir un..ami. » J'allais sûrement revenir avec des égratinures, mais c'était pour le bien de l'humanité. Il devait disparaître. Ma mère me couva d'un regard inquiet, propre à chaque mère. « Tu fais attention, n'est-ce pas ? » Je me levai, terminant d'avaler avant d'aller embrasser sa joue. « T'inquiètes, tout va bien. »

J'étais remonté en vitesse dans ma chambre pour m'habiller à peu près décémment. Un jean noir avec un pull couleur olive. Mon bonnet de rasta et une paire de converses blanches. Mes clopes et de quoi rouler un pet' si jamais, les clefs de la maison, mon portable. Et mon casque en prime, question de sécurité. Je passai la porte d'entrée, criant un « Mam', j'y vais ! » avant de déguerpir sur ma moto. Le plus beau cadeau qu'on ai pu me faire, et je le devais encore à la femme qui m'avait donné la vie. Noire et chrome, brillante comme un sou neuf. Fallait préciser que c'était pratique, sachant que notre maison se situe près de la campagne. Besoin de nature de notre part à tous les deux. Je savais exactement où est-ce que j'allais, j'avais menacé il y a peu un élève pour connaître l'adresse exacte de mon meilleur ennemi. Histoire de savoir où toquer si je voulais le trouver chez lui. Cela faisait une semaine qu'il n'était pas venu en cours, et cela commençait à m'échauffer. Je roulais rapidement, mais prudemment, pas question de me casser quelque chose. Le centre-ville était animé, agréable et je trouvai facilement le numéro 1170. Je garai ma moto dans le parking avant d'entrer grâce à une vieille dame qui ouvrait la porte pour sortir à ce moment-là. Coup de chance extrême, merci toi là-haut. Ca m'évitait de devoir sonner et me faire rabrouer à l'interphone. Je montai à l'étage, arrivant devant la porte qui ne comportait que le numéro. Aucun signe distinctif, aucun paillasson. Je sonnai une fois, ne sachant pas qui se trouvait derrière. Il n'était peut-être pas seul, mais je ne voulais pas le savoir, merci bien. J'entendais de la musique, alors il y avait forcément quelqu'un. « SALVIATI ! Ramène ton cul, je sais que t'es là ! »



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Dernière édition par A. Nathanaël Vane le Sam 5 Jan - 12:09, édité 3 fois
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Tiziano L. Salviati
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Oui tu es pour moi celle qui réussit à soigner mes plaies, je serai pour toi celui qui fera la guerre pour que t'aie la paix. ♥️
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MessageSujet: Re: are you f*cking kidding me ? ― tiziano [hot]   are you f*cking kidding me ? ― tiziano [hot] EmptySam 29 Déc - 22:31


# Are you f*cking kidding me ?
« Entre mes problèmes d'ados & elle, j'suis débordé. »
# Chez moi
# Nathanaël & Tiziano
Pour la cinquième fois de la nuit, je me retrouvais réveillé par des cris -ou plutôt des hurlements- incessants. Comment aurais-je pu deviner qu'un si petit-être qui semblait pourtant si fragile et adorable pouvait hurler aussi fort ? Cela faisait une semaine que j'avais ma fille à gérer et j'avais énormément de mal à m'y habituer. Surtout que sa mère n'était plus là pour m'aider à l'élever, cette dernière étant décédée en lui donnant naissance. Je devais avouer que jamais je n'aurai cru si compliqué d'élever un enfant. Depuis son arrivée, je n'avais plus vraiment une minute à moi et même la nuit, moment de la journée où je pensais avoir au moins la paix pour me reposer un peu, elle arrivait encore à faire le bordel. La légende qui disait que les enfants dormaient les trois quarts de la journée ... et bien, c'était bel et bien une légende, je peux le prouver rien qu'en montrant le petit monstre.

Malgré que je savais que c'était ma fille, j'avais encore énormément de mal à le réaliser et je me considérais plus comme un babysitter à long terme pour la petite que pour son père, pour le moment. Je ne savais même pas que sa mère était enceinte et de me retrouver comme ça avec un nourrisson sur les bras ... c'était vraiment très étrange et très dur à réaliser, même si, au fond, je savais parfaitement que je l'aimais déjà. Moi qui n'avait pas pour habitude de m'attacher aux gens, ça aussi c'était un énorme changement. Décidément, Morgane n'avait pas encore fini de provoquer son lot de changements dans mon quotidien, c'était certain. Aussi chiante que son père, tiens. Enfin, bref. Rapidement, je me relevais de mon lit et me dirigeait vers la chambre que je lui avais plus ou moins emménagée. Disons que, sur une semaine, je n'avais pas vraiment eu le temps de lui concocter la chambre la plus parfaite qu'il soit, loin de là. Heureusement que j'avais une somme d'argent phénoménale sur mon compte en banque. Je devais avoir au moins 45,000 euros dessus. Sans compter le fait que ma mère me payait mon loyer, ce que je dépensais en eau, électricité et tout le tralala. Enfin bref, la belle vie, la vie idéale pour un étudiant quoi. La vie de bourge ! Maintenant, je réalisais aussi que j'allais devoir me trouver un emploi en dehors des cours pour arriver à m'occuper de Morgane comme il le fallait, même si pour le moment j'avais encore un peu de temps avant d'être forcé de le faire pour m'en sortir avec elle. Enfin, quoi qu'il en soit, j'étais dans une belle merde.

Soit. Le matin arriva tellement vite que j'avais à peine eus le temps de voir la nuit passer et j'avais une mine tout bonnement épouvantable. Toute la nuit, je n'avais fait que des allers et retours entre la chambre de la petite et la mienne et je n'avais pas vraiment eu le temps de dormir entre deux. Si, peut-être une heure ou deux, et encore, fortement entrecoupées. Une semaine que la petite était dans ma vie et je n'en pouvais déjà plus ... Qu'est-ce que ça allait devenir au fil du temps, bon sang ? Evidemment, la petite s'était endormie un instant et j'en profitais pour aller m'étaler dans le canapé, ayant le temps de dormir quatre petites heures avant que le cirque ne recommence de plus belle. Il devait être dix ou onze heures lorsqu'elle se réveilla à nouveau et que je soupirais légèrement, allant la prendre dans mes bras tout en mettant de la musique pour tenter de la calmer tandis que je tentais de la bercer. Une fois qu'elle fut plus ou moins calmée, je lui donnais son biberon, lui faisait faire son rot, la lavait, la changeait et tout le tralala puis j'allais la déposer dans le petit lit que je lui avais installé dans un coin du salon.
J'étais occupé à la regarder, pour une fois qu'elle était calme, et la sonnette retentit tandis qu'une voix qui ne m'était que trop familière retentit derrière la porte. Je poussais un soupir exaspéré, hésitant entre l'envoyant chier à travers la porte et aller ouvrir mais finalement, je me dis que j'allais être plus ou moins sociable. Je n'étais pas du tout d'humeur à envoyer chier quelqu'un, pour une fois, fallait faire une croix sur le calendrier. Je me dirigeais vers la porte en traînant les pieds, ouvrant celle-ci tout en le regardant avec une véritable tête de zombie. Si j'avais voulu postuler pour faire le nouveau Resident Evil, j'aurai pu sans avoir besoin de maquillage tiens. Les cheveux en l'air, des cernes énormes sous les yeux, ... bref, le spectacle parfait quoi. Je poussais un soupir exaspéré et le regardait, l'air totalement lassé et dépourvu d'émotions autres que la fatigue. « - Qu'est-ce que tu veux ? Tu sais, ça devient du harcèlement à domicile, là ... » lui demandais-je tout en baillant, totalement à plat et d'une amabilité presque effrayante, surtout envers lui.


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A. Nathanaël Vane
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MessageSujet: Re: are you f*cking kidding me ? ― tiziano [hot]   are you f*cking kidding me ? ― tiziano [hot] EmptyLun 31 Déc - 10:29



Cette petite discussion matinale avec ma maman m'avait fait du bien, parce que j'ai l'impression de la négliger depuis un certain temps. Alors qu'elle est ce que j'ai de plus cher au monde, la personne à qui je tiens le plus. Elle a été ma béquille, celle qui m'a soutenu lorsque j'essayais de me reconstruire petit à petit, celle qui a toujours soigné mes blessures après le passage de mon père. J'espérais sincèrement qu'il allait terminer sa vie en prison, qu'il se suicide à la limite. Mais je ne voulais plus jamais le voir, parce que je savais qu'il allait réduire mon mental en miettes. Il avait transformé tout ce que j'ai essayé de faire depuis qu'il n'est plus là, ça serait comme revenir à zéro. Et je ne sais pas si je tiendrais un deuxième round. C'est la personne dont j'ai le plus peur, mon meilleur ennemi est un agneau à côté. Ce n'est qu'un jeune homme comme moi, qui n'a sûrement pas eu une vie facile. Mais mon père est un psychopathe, personne ne peut lui résister bien longtemps sans en payer le prix. C'est pour cela que nous sommes partis loin, mais je sens que nous aurions du nous exiler au bout du monde. Et encore, ce n'est pas assez loin pour lui échapper. Mais je ne veux pas qu'il touche à ma mère, qui sait ce qu'il lui a fait lorsque je n'étais encore qu'un nourrisson. Elle a du souffrir plus que moi, elle doit avoir plus que de blessures que mes pauvres cicatrices corporelles. En pensant à cela, Benjamin m'avait conseillé une amie, étudiante en médecine. Elle pourra peut-être faire quelque chose pour cela, j'aimerais vraiment. Vous ne savez pas ce que c'est de ne pas pouvoir se déhabiller devant les autres à la plage, à la piscine, au lac même. D'avoir peur des regards que les autres porteront sur vous, sur votre corps scarifié. Même lorsque je suis avec des amants d'un soir, l'obscurité règne. Je ne veux pas que l'on voie ces atrocités qui font ressurgir des souvenirs que je voulais garder oubliés de ma mémoire. Mais je les vois tout le temps, dans la glace, enlaidissant ma physionomie. Comme si j'avais besoin de ça. Mais apparemment la vie est une chienne, impossible à dresser.

Revenons à quelque chose de plus gai, voulez-vous ? Héhé. J'étais arrivé devant l'immeuble de Salviati, le coeur battant. C'était un besoin vital, maladif, qui me poussait à le trouver jusqu'à chez lui pour l'emmerder encore. Un vice inexplicable. J'avais monté l'étage qui me séparait de lui, le sourire aux lèvres. Avant de sonner, une unique fois, à sa porte. Entendant un remue-ménage derrière celle-ci, avant qu'elle ne s'ouvre sur UN MONSTRE ? Ah non, pardon, c'est Tiziano, j'avais pas remarqué au début. Il faisait vraiment peur, avec les cheveux en pêtard et le cernes sous les yeux. Un vrai zombie. Mais je ne pus empêche le fou-rire qui me prit en le voyant, aux antipodes de sa réputation à l'université. Il était toujours impeccable, les cheveux soignés comme s'il avait passé deux heures dans la salle de bain -ce qu'il fait sûrement, croyez-moi-, et le sourire colgate. Et là, il me rappelait plus une épave, foutrement amusante. « Qu'est-ce que tu veux ? Tu sais, ça devient du harcèlement à domicile, là ... » J'étais encore parcouru de soubresauts, dûs à mon rire précédent. « Ca en fout un coup à ton image de loveur là, tu ferais fuir n'importe qui.. » répondis-je tout en attrapant mon portable et prenant une photo parfaite pour un futur chantage. Je levai un pouce, avec un clin d'oeil : « C'est dans la boîte, merci. » Il bailla, et me rappela qu'il semblait complètement épuisé. Qu'est-ce qu'il foutait depuis une semaine. « Qu'est-ce que tu branles depuis une semaine, Salviati ? Dégommer ta petite face de riche me manque, tu sais ? »



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Dernière édition par A. Nathanaël Vane le Mer 2 Jan - 11:12, édité 1 fois
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Tiziano L. Salviati
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MessageSujet: Re: are you f*cking kidding me ? ― tiziano [hot]   are you f*cking kidding me ? ― tiziano [hot] EmptyMar 1 Jan - 15:51


# Are you f*cking kidding me ?
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C'était limite si je ne devais pas m'agrafer les yeux pour les garder ouverts. Mon dieu, une semaine seulement s'était écoulée depuis l'arrivée de Morgane dans ma vie et je n'en pouvais déjà plus. Honnêtement, je ne pouvais même pas -ou plutôt je ne préférai même pas- concevoir ce que ça allait être d'ici quelques temps. Il fallait à tout prix que j'arrive à marier ma vie 'normale' et celle de nouveau père dont j'avais hérité il y a peu et Dieu seul sait combien d'efforts ça allait me demander. Ne plus me bourrer la gueule et rentrer tous les matins à six heures, complètement déchiré pour me taper au lit sans me soucier du bordel qui règne dans l'appartement, ne plus pouvoir rejoindre mes potes aussi débauchés que moi pour fumer des substances plus illicites les unes que les autres. Ne plus pouvoir me piquer, non plus. Car côté drogues et toutes ces conneries profondément destructrices pour la santé, je n'étais pas le dernier à m'en servir et ce très régulièrement. Et maintenant, voilà que je devais totalement abandonner cette vie pour plonger dans le monde de la maturité et des responsabilités, monde que je ne pensais pas atteindre avant mes quarante ans, au moins. Moi, j'aurai voulu profiter de ma jeunesse sans brûler les étapes et pourtant, à cause de mes conneries, je me retrouvais dans une situation que je ne pouvais plus changer, où je ne pouvais plus reculer, même si j'essayais.

Vu le peu de temps que j'avais passé à dormir, on pouvait dire que je ressemblais officiellement à un zombie-épave. Des cernes sous les yeux, aussi blanc qu'un mort, les cheveux en bataille comme si une guerre avait éclaté dans ceux-ci où comme si je m'étais foutu les doigts dans une prise électrique, un truc du genre. Aussi, on ne pouvait pas me considérer comme vraiment ravi d'entendre sonner à la porte et l'envie de laisser la personne poireauter à l'extérieur m'effleura l'esprit, même si je finis malgré tout par aller ouvrir, me préoccupant très peu de ma tenue on ne peut plus dénudée. Disons que j'étais simplement vêtu d'un boxer noir et que je ne portais rien du tout au dessus, Morgane s'étant chargée de 'refaire les motifs' présents sur mon tee-shirt blanc que je portais précédemment avec son rot de lait. Mon dieu, mon dieu. Et bien évidemment, mon humeur ne fit que de devenir encore plus massacrante lorsque je reconnus la personne présente derrière la porte. Autant j'adorais l'emmerder, lui taper dessus et lui pourrir la vie en général, autant je n'avais foutrement aucune envie de me retrouver face à lui aujourd'hui. Contrairement à beaucoup de gens qui étaient encore plus chiants une fois fatigués, la fatigue me rendait presque aimable tellement j'étais à plat et en manque d'énergie et ça pouvait très facilement se voir.
Je le regardais éclater de rire en voyant ma tête tandis que je roulais des yeux, totalement agacé par sa réaction, même si, d'un sens, je pouvais la comprendre -même si, évidemment, je ne risquais pas de le lui dire- et je me contentais de pousser un soupir exaspéré lorsqu'il prit une photo, ayant simplement envie de lui coller une beigne et de lui arracher une ou deux dents avec ce geste. Quel con, ce mec. Je ne pus me retenir de lui faire un doigt d'honneur tout en roulant des yeux à sa remarque. « - Honnêtement, je m'en tape. C'est ça qui m'a causé des emmerdes, cette réputation à deux balles, donc bien franchement ... ça m'importe autant que ma première chaussette. » grognais-je entre mes dents, ne sachant même pas vraiment pourquoi je me 'confiais' en quelques sortes à cet imbécile, mais peu importe. J'aurai même pu faire la conversation à une poubelle tant j'étais désespéré, tiens. Je soupirais de nouveau lorsqu'il continua de parler, tandis que l'envie de lui coller une beigne continuait de croître. « - Disons qu'une chose inopinée m'a surgit dessus, si on peut dire ça comme ... » Je n'eus pas le temps de terminer ma phrase que mon rejeton se remit à brailler. Il n'y a donc pas de bouton 'off' sur les gamins ? « - Voilà, ce qui m'est tombé dessus, si tu veux savoir. » grognais-je tout en m'écartant pour le laisser rentrer malgré tout. Pas que j'en aie vraiment envie mais bon, j'avais pas trop envie que tout le reste de l'immeuble nous entende nous engueuler car, comme à chaque fois, ça allait sans doute encore partir en sucette cette fois-ci. Lui et moi, c'était comme ça : on ne savait pas parler calmement sans se hurler dessus. « - C'est bon, rentres, restes pas comme un SDF à la porte, non plus.  » déclarais-je en roulant des yeux, le laissant rentrer avant d'aller chercher Morgane qui se calma dés que je l'eus dans les bras, me faisant pousser un soupir. Comme d'habitude, c'était des pleurs capricieux.


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A. Nathanaël Vane
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MessageSujet: Re: are you f*cking kidding me ? ― tiziano [hot]   are you f*cking kidding me ? ― tiziano [hot] EmptyMer 2 Jan - 12:19



Je me souviendrais toujours de la colère qui s'est emparé de moi lors de mon premier jour à l'université d'Ottawa. J'avais simplement voulu suivre mon rêve, recommencer quelque chose, mais il avait fallu que Salviati et sa bande de copains ne s'attaque à moi. Bizutage à ce qu'il paraissait. Mais ce petit rituel ne m'avait pas amusé des masses, ils avaient du s'en rendre rapidement compte. Surtout quand j'ai envoyé mon poing directement dans la gueule d'ange de Tiziano. On s'était battu comme des chiffonniers, et cela avait scellé le début de notre relation si spéciale. Comme une envie irrépressible d'aller faire du mal pour être bien, c'est étrange non ? Un bien qui fait mal. Et nous avions continué, tous les jours, à s'envoyer des mots et des coups qui blessent. Je ne peux compter le nombre de fois où je suis revenu ensanglanté à la maison, et lui de-même. J'ai beau être plus petit que lui en taille, je sais parfaitement bien me défendre. Je n'ai pas fait trois ans de taekwondo pour rien, n'est-ce pas ? Et puis, parfois, je suis animé d'un rage étrange, animale, complètement irrationnelle. Mais c'est la plus violente généralement, je suis capable d'étrangler quelqu'un. Je ne suis jamais allé jusque là, merci bien. Je n'ai aucune envie de ressembler à mon connard père, vous le comprendez bien je suppose. Pour revenir à mon crétin de meilleur ennemi, nous n'avions jamais arrêté nos joutes. Même lorsqu'il est arrivé que nous nous prenions des mines ensemble, on restait toujours sur ce ton de la moquerie, de la recherche d'embrouilles. Je ne sais même pas comment nous sommes arrivés à boire de l'alcool ensemble, comme si nous étions potes. Pourtant j'ai l'impression que je le connais depuis tellement longtemps, malgré le fait que je ne sais rien de lui. Autant qu'il ne sait rien de ma vie de merde. Vaudrait mieux, j'ai pas envie qu'on ait pitié de moi. C'est ce que je déteste le plus.

Je m'étais retrouvé à frapper à la porte de mon meilleur ennemi, presque tracassé par son absence d'une semaine. C'est pas qu'il me manque, faut pas déconner, mais qui j'emmerde après moi ? Et ce fut une horreur qui m'ouvrit la porte. Un zombie, monstre, tout ce que vous voulez mais il avait l'air complètement mort. Une vraie épave ambulante même. Le mec qui porte juste un boxer noir quoi, ça me dérange pas des masses mais bon c'est pas la personne que j'apprécie le plus. Breeeeef. Je ne pus m'empêcher de hurler de rire en voyant sa tête de loque humaine avant de prendre une photo, on sait jamais ça pourrait servir. Il me fit un geste obscène de la main, qui comprend un majeur levé. Je lui fis une remarque sur son apparence complètement opposée à celle qu'il montrait d'habitude à l'université. Un tête de marde quoi. « Honnêtement, je m'en tape. C'est ça qui m'a causé des emmerdes, cette réputation à deux balles, donc bien franchement ... ça m'importe autant que ma première chaussette. » Je fais mine de m'incliner, les yeux brillants. « Dieu existe, merci ! Merci toi, là-haut. » Si vous saviez comme je n'ai rien à cirer de ce que les gens pensent de moi, c'est fou. Je peux venir habillé comme nawak que je m'en bats le steak quoi. Je continuais en lui demandant pourquoi il ramenait pas son petit cul à l'uni, pour que je le lui botte. « Disons qu'une chose inopinée m'a surgit dessus, si on peut dire ça comme ... » Et il n'avait pas encore terminé sa phrase qu'un cri de nourrisson résonnait dans tous le couloir. Le plus surprenant était que cela provenait de chez lui. Un bébé !? Merde. « - Voilà, ce qui m'est tombé dessus, si tu veux savoir. » Chauuuuuuud. Il était connu que Tiziano était un vrai coureur, il se tapait n'importe qui. Mais je pensais qu'il faisait attention. J'avais pour habitude de toujours me protéger, avec une nana. Avec un mec ça risque pas, mais j'ai pas envie d'avoir des maladies, merci. « C'est ça de fourer son zgeg dans n'importe qui... » répondis-je évasiment avant qu'il s'écarte pour me laisser le passage. Il n'allait pas me faire entrer, si ? Apparemment, si. « - C'est bon, rentres, restes pas comme un SDF à la porte, non plus. » Wow, c'est qu'il serait presque gentil, le Salviati. Faudrait qu'il soit toujours dans cet état, il aurait presque l'air sympathique. Il a tout de suite l'air moins con, en tout cas. Il alla chercher le petit bout, qui était une fille pour terminer. Elle se calma rapidement, dès qu'il l'eut prise dans ses bras. Les bébés étaient capricieux à leurs débuts et ne savent pas encore dormir longtemps. Il doit prendre cher, le pauvre. Je m'approchai discrètement, observant la petite bouille de la fillette. J'avais cette envie de la papouiller comme un papa gâteau alors qu'elle n'était que l'enfant de mon meilleur ennemi. Remerde. Vite, sortir un truc salaud, moqueur. « T'es sûr que c'est ta fille ? Elle est jolie, pourtant.. »



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Dernière édition par A. Nathanaël Vane le Ven 4 Jan - 11:35, édité 1 fois
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Tiziano L. Salviati
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MessageSujet: Re: are you f*cking kidding me ? ― tiziano [hot]   are you f*cking kidding me ? ― tiziano [hot] EmptyJeu 3 Jan - 20:48


# Are you f*cking kidding me ?
« Entre mes problèmes d'ados & elle, j'suis débordé. »
# Chez moi
# Nathanaël & Tiziano
Il y a des fois comme ça, où je regrette profondément d'être venu m'installer à Ottawa. J'aurai mieux fait de rester à Rome, là-bas au moins, ma vie était relativement paisible. Enfin, il est vrai que je n'avais pas trop eu le choix de venir ici lorsque mes parents m'avaient tapé à la porte en échange de cadeaux et d'un loyer gratuit dans un appartement relativement luxueux mais bon, j'aurai mieux fait d'être plus sage et contrôlé dans mes réactions et de pouvoir rester auprès de ma famille. Certes, je n'aurai jamais pu y rester vivre éternellement -j'aurai rendu mes parents dingues et je n'aurai plus supporté de voir leurs têtes, à force, me connaissant- mais au moins d'y rester un an ou deux de plus. Et une chose est certaine : si j'étais resté au pays et que cette histoire de bébé m'était tombée sur le coin de la gueule, ma mère m'aurait aidé comme pas permis, sachant qu'elle adore les nourrissons comme personne d'autre ne peut les adorer sur cette planète et surtout, sachant le nombre de fois où elle m'a répété que ça lui manquait de ne plus avoir de jeune enfant à pouponner et tout le tralala. Mais bon, ce qui est fait est fait, n'est-ce-pas? Maintenant, je suis à Ottawa afin de faire des études dans les domaines qui me passionnent le plus : le chant et la danse et on peut dire que je ne m'en sors pas trop mal, ne manquant pas vraiment de potes ou de bons résultats scolaires.

J'étais allé ouvrir la porte, presque à reculons tellement j'étais dans le gaze et j'avais laissé mon meilleur ennemi hurler de rire en voyant ma face, me contentant de rouler des yeux d'un air totalement agacé. Et après ça, c'est moi qu'on traitera de gamin. « - Même à toi, je ne souhaiterai pas que ça arrive, même si des fois t'es vraiment débile au point que si ça te tombait dessus, ça pourrait être marrant. »  grognais-je entre mes dents avant de taper la discute de façon pas très aimable non plus avec lui. Oh de toute façon, c'est pas comme si être aimable lorsque j'étais en sa compagnie était l'une de mes occupations favorites, que du contraire. Et rapidement, le devoir -ou plutôt le hurlement de mon rejeton- me rappela à l'ordre. « - C'était ma petite copine de l'époque, si tu veux savoir, et c'était pas n'importe qui comme tous les coups d'un soir que j'ai pu avoir. J'aurai pas pu prévoir qu'elle allait claquer en la mettant au monde. »  soupirais-je entre mes dents, agacé. Non, je n'avais jamais eu pour habitude de me protéger lorsque je couchais avec mes conquêtes, partant du principe que tant qu'elles prenaient la pilule, il n'y avait pas de problème. Et avec les mecs.. Bah c'étaient eux qui me fournissaient les protections, ne me laissant jamais soumettre, préférant nettement la domination.

Je le laissais rentrer à l'intérieur, me demandant intérieurement malgré tout pourquoi étais-je soudainement aimable avec Barbie ? Oh, on allait mettre ça sur le compte de la fatigue hein, parce que ça n'allait pas se répéter tous les jours, que du contraire. Dés que j'allais être de nouveau en forme, il allait de nouveau vivre un enfer et j'allais encore le lui en faire baver. Fallait pas non plus croire que l'arrivée de Morgane allait me rendre totalement guimauve non plus, faut pas trop rêver en couleurs non plus. J'allais ensuite chercher le petit démon qui n'arrêtait pas de hurler mais qui se calma à mon contact et je souriais légèrement, allant m'asseoir dans le canapé en la tenant dans mes bras tout en roulant des yeux à la remarque de mon meilleur ennemi. Fallait toujours qu'il sorte une remarque pour m'enquiquiner, celui-là, en toutes circonstances. Une fois de plus, je lui dédiais un joli petit doigt d'honneur. «  - Je t'emmerde et si ça t'intéresse, je suis en effet convaincu de ma paternité envers elle, sa mère étant bien loin d'être du genre à coucher à droite à gauche et, bizarrement, il paraît qu'elle me ressemble. » déclarais-je avec un petit air arrogant accroché sur le visage. « - Tu peux t'asseoir tu sais, j'te ferai pas payer pour autant et le canapé n'a pas la galle. » lui dis-je en roulant des yeux en le voyant rester debout, regardant Morgane s'endormir contre mon torse avant de finalement relever la tête vers mon meilleur ennemi, un sourire en coin accroché sur le visage. « - On se tape une cuite ? » lui demandais-je, déjà totalement prêt à me retrouver bourré. Après tout, ça faisait une semaine que je me tenais totalement à carreaux et c'était très inhabituel chez moi.


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A. Nathanaël Vane
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MessageSujet: Re: are you f*cking kidding me ? ― tiziano [hot]   are you f*cking kidding me ? ― tiziano [hot] EmptyVen 4 Jan - 13:43



Je ne regrette pas ma vie de maintenant, j'espère seulement que rien n'y personne ne viendra la gâcher. J'ai des amis, c'est fou hein ? Mais c'est vérifique. Des gens qui ont su m'accepter avec mes faiblesses, mes défauts. Faut avouer que j'ai essayé de faire de mon mieux aussi, hein. Des gens sur qui je peux compter désormais, et ça fait du bien, franchement. Je fais ce que j'aime : chanter, jouer des instruments. Il faut que j'accorde ma nouvelle Fender en passant, ça serait bien. Bref, je me sens bien, je fais ce que je veux, quand je le veux. Avec qui je le veux. Mais il n'y a que deux règles à respecter lorsque l'on veut se frotter contre moi : pas de lumière. Je ne veux pas de lumière, rien. Rien qui ne permette d'apercevoir mes cicatrices, je tiens pas à ce que ce soit connu de tous, merci. Je n'ai pas besoin de pitié, c'est gentil d'y avoir pensé. De plus, jamais sur la bouche. C'est fou de dire, mais je n'ai jamais embrassé quelqu'un sur les lèvres. Je trouve que ce geste est trop intime pour le partager avec quelqu'un dont on ne connaît que le nom, et encore. Alors je n'ai jamais autorisé cela à quelqu'un. Ca fait un peu guimauve non ? Je vous emmerde, c'est moi qui décide. Mais je ne sais même plus pourquoi j'en suis venu à dire ça, alors que je vais chez mon meilleur ennemi. Juste qu'il fait partie intégrante de ma nouvelle vie, sûrement. Il ne se passe pas un jour sans que je ne veuille pas refaire sa tête à la manière de Picasso. C'est assez jouissif d'imaginer tout ce qu'il est possible de faire, pour faire mal à la personne qu'on déteste le plus, non ?

Tout ça pour dire que nous étions en train de nous disputer gentillement devant la porte de son appartement généreusement payé par papa et maman. « Même à toi, je ne souhaiterai pas que ça arrive, même si des fois t'es vraiment débile au point que si ça te tombait dessus, ça pourrait être marrant. » Oh, qu'il est mignon. Haha. « Je vais prendre comme ça comme un demi-compliment. » C'était tellement marrant de le foutre en rogne, surtout lorsqu'il est à plat, complètement crevé. Il est moins hargneux, c'est plus marrant. Mais déjà, les pleurs du bébé nous stoppèrent dans notre joute verbale. « C'était ma petite copine de l'époque, si tu veux savoir, et c'était pas n'importe qui comme tous les coups d'un soir que j'ai pu avoir. J'aurai pas pu prévoir qu'elle allait claquer en la mettant au monde. » Ah merde, moins drôle. Je plissai mes lèvres en une mince ligne. Et quelques minutes après, il me laissait rentrer chez lui. C'était étrange de se dire que j'étais chez mon meilleur ennemi. Très étrange. Il avait fallu que je sorte une connerie, sinon j'allais me sentir mal à l'aise. Il m'envoya un doigt d'honneur comme réponse et je souris. « Je t'emmerde et si ça t'intéresse, je suis en effet convaincu de ma paternité envers elle, sa mère étant bien loin d'être du genre à coucher à droite à gauche et, bizarrement, il paraît qu'elle me ressemble. » Et le retout du petit air arrogant. Mamamia. J'avais envie de rire et je pouffai à la place. « J'avoue. Le petit air d'emmerdeur-né c'est de famille ? Parce que là, c'est obligé, c'est ta gamine. À 100%. » Héhéhé, on m'la fait pas à moi. J'ai réponse à tout, c'est effarant, mais c'est bien pratique. Breef. J'étais resté debout, ne sachant pas trop quoi faire. « Tu peux t'asseoir tu sais, j'te ferai pas payer pour autant et le canapé n'a pas la galle. » Je levai les yeux au ciel, désespéré. Vive l'accueil chaleureux. « Oh, que de charité monseigneur, je vous en remercie. » Avec les mains jointes, de façon à feinter la prière. J'me fais rire tout seul, c'est fou ça ? Pourtant, c'est avec un petit sourire tendre que je regardais la petite s'endormir paisiblement dans les bras de son papa. Mon coeur fit un soubresaut et je secouai la tête. C'est à ce moment qu'il se tourna vers moi avec un petit sourire en coin. « On se tape une cuite ? » Tout de suite, là ? Bah, ca me va. Y'a toujours un moment pour se bourrer la gueule. Je louchais presque sur la petite, paraît que c'est plutôt mouvementé quand on est là. « Et t'en fais quoi de la petite ? Tu la fais boire aussi, pendant qu'on y est ? Elle va se réveiller, non..? » Je fis quelques pas en direction de ce qui ressemblait à une cuisine et observai tout ça. « Où est-ce qu'elle est, la bibine ? » demandai-je avec un sourcil levé, suggestif.


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Tiziano L. Salviati
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MessageSujet: Re: are you f*cking kidding me ? ― tiziano [hot]   are you f*cking kidding me ? ― tiziano [hot] EmptySam 5 Jan - 21:16


# Are you f*cking kidding me ?
« Entre mes problèmes d'ados & elle, j'suis débordé. »
# Chez moi
# Nathanaël & Tiziano
Rien que de voir sa tête de Barbie ça me donnait envie de lui faire du mal, malgré la fatigue dont j'étais totalement submergé. Honnêtement, j'avais du mal à garder les yeux ouverts et c'était limite s'il ne fallait pas que j'accroche des pinces à linges à mes paupières pour les garder ouverts et pouvoir voir où je marchais, tiens. En général, les garçons mignons ou ayant un mauvais caractère, ils m'attiraient comme des aimants. Lui, j'avais plus envie de foutre un aimant dans le mur pour le lui faire bouffer. Et dire que tout ça avait commencé par une histoire totalement débile où je l'avais simplement bizuté, comme tous les autres, en lui envoyant des saloperies à la gueule, bouffe pourrie et tout ça. C'est pas comme si je l'avais balancé dans la benne à ordures, d'ailleurs s'il l'avait prit d'une autre façon plutôt que de m'envoyer un poing dans la gueule, j'aurai sans doute prit une serviette et l'aurait amené aux douches de l'école pour l'aider à se débarbouiller, comme je l'avais fait quelques fois avec les personnes qui avaient été les plus 'aimables' et les plus 'attendrissantes' dans celles qu'on avait pu bizuter avec ma bande lors de leur arrivée. De toute façon, tout le monde y avait eu droit, c'était une tradition. Même moi j'y avais goûté en arrivant, après tout. Et pourtant, je n'avais pas passer le reste de l'année à en vouloir à la personne me l'ayant fait. Disons que j'avais eu honte, et que j'avais assez bien eu la rage sur le moment mais bon, finalement j'avais accepté et tourné la page, voilà tout.

Enfin bref. C'était comme ça que j'étais en face de mon meilleur ennemi, ne pouvant m'empêcher de rouler des yeux quelques fois malgré tout en voyant avec quel comportement de gamin puéril il se comportait. Et après ça, c'est moi qu'on qualifiera d'immature ou d'emmerdeur, hein. Jusqu'à venir me faire chier à domicile, il ne l'avait encore jamais fait et il n'avait pas trop intérêt à recommencer trop souvent ou j'allais prendre goût au fait de le laisser poireauter à la porte jusqu'à ce qu'il se lasse et reparte. « - Prends-le comme tu veux, par devant ou par derrière, honnêtement, je m'en contre-branle. » grognais-entre entre mes dents, n'étant pas vraiment d'humeur à faire quoi que ce soit. Même pas à l'emmerder tiens, et c'était pas peu dire car ça restait, en général, l'une de mes occupations favorites. Après avoir un peu parlementé sur l'origine de la mère de la gamine, je m'écartais lentement pour le laisser passer à l'intérieur. J'avais pas vraiment envie que mes voisins assistent à une véritable lutte dans la cage escaliers et qu'ils alertent les flics, loin de là.

Je gardais la petite poupée dans mes bras, un sourire arrogant aux lèvres tandis que je répondais à la pique de mon meilleur ennemi, mon sourire ne faisant que de s'accroître lorsqu'il répondit à ma vanne. « - T'es jaloux? » le questionnai-je, les sourcils relevés avant de finalement m'approcher de lui un peu plus, mon sourire en coin toujours accroché sur le visage. « - Mais oui, c'est ça, t'es jaloux ... Je passes plus de temps à m'occuper de la petite plutôt que de t'emmerder et ça te manque, c'est ça ? Oh mais loulou, demandes simplement aux autres de ma bande, ils seront ravis de t'éclater ta face de Barbie aussi ... Quoi que non, je reconnais que je suis le meilleur dans ce domaine. » déclarais-je avec mon éternel sourire de Bitch sur la face, celui qui lui donnait tant envie de me coller un pain. Je poussais un soupir exaspéré en le voyant feindre la prière lorsque je lui signalais qu'il pouvait s'asseoir et me contentait de reporter un peu plus mon attention sur la petite, me disant qu'au moins, elle, ne risquait pas de me faire trop chier pour l'instant. D'ailleurs, ce fut aussi calmement que ça qu'elle s'endormit dans mes bras, me faisant légèrement sourire tandis que je caressais doucement sa petite joue. Elle était tellement chou, mon dieu. Je roulais des yeux lorsqu'il me demanda ce que j'allais faire de la petite et me relevait lentement, faisant bien attention à ne pas la réveiller lors de mon déplacement. « - Sa chambre sert à ça, hein. Et non, j'ai pas trop envie que ma gamine devienne aussi alcoolique que moi. » déclarais-je, quand même un peu sincère au fond. Je n'avais pas envie qu'elle tourne aussi mal que moi, qu'elle touche à tout ce qui était drogue, clopes, alcool et toutes les saloperies du genre. Et pourtant, j'allais vraiment galérer à l'élever lorsqu'on voyait à quoi MOI je touchais. La pauvre, elle n'aurait pas pu tomber plus mal que sur un père comme moi. « - Fouilles dans le frigo, y'a du whisky, de la vodka, du vin, du champagne.. tout ce qu'on peut rêver pour être bien bourrés. J'vais la coucher, j'reviens. » déclarais-je tout en indiquant d'un léger signe de tête la petite bouille qui dormait dans mes bras, me dirigeant rapidement mais prudemment vers sa chambre et la déposant dans son mini lit, souriant légèrement en voyant qu'elle dormait aussi profondément qu'un loir. Une fois que je l'eus recouverte, je retournais enfin vers le salon, portant mon regard sur mon meilleur ennemi pour voir quel avait été son choix.


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MessageSujet: Re: are you f*cking kidding me ? ― tiziano [hot]   are you f*cking kidding me ? ― tiziano [hot] EmptyMer 9 Jan - 16:47



« Prends-le comme tu veux, par devant ou par derrière, honnêtement, je m'en contre-branle. » Oh mais c'est qu'on en arrve aux gros mots. Bouh le vilain. C'est absolument jouissif de réussir à l'emmerder alors qu'il est complètement mort de fatigue. C'est ma dose de bonheur de la journée. Ce qui est excitant c'est que l'on ne peut jamais prévoir qui va frapper le premier, qui n'aura plus assez de self-control et portera le coup à l'autre. Un peu d'adrénaline, d'action dans ma journée. « Ca me va droit au coeur alors, je te remercie. » Merde, c'est pas mais alors vraiment pas adéquat. « Parcontre je suis désolé, je n'ai pas de compliment à te retourner, tronche de cake. » Ca fait tellement du bien de pouvoir se lâcher à fond, sans aucun rôle à jouer. Je crois que Tiziano est la personne qui me voit vraiment comme je suis réellement. C'est fou quand même non ? De se dire qu'on est le plus honnête avec la personne qu'on apprécie le moins. Mais la vie est étrange et je la prends comme elle vient, sans me soucier du lendemain. Mais je suis rapidement coupé dans mes réflexions parce l'autre crétin qui me fait rentrer chez lui, Ca serait tellement dommage qu'on nous retrouve en train de se battre comme des chiffonniers au beau milieu du couloir. Mais c'est étrange, et je frissonne. J'ai l'impression que quelque chose d'étrange va se produire. En tout cas, je n'ai absolument pas peur de Salviati, il fait à peine quelques centimètres de plus que moi. C'est pas comme si j'étais un nain, encore heureux.

Bref, nous étions entrés, et j'avais fais rapidement connaissance avec sa fille. Bon ok, je dois l'avouer, elle lui ressemble. Le peu de cheveux qu'elle possède déjà est de couleur brune, additionné aux grands yeux noisettes et au petit fin pointu, c'est tout à fait lui. Comment je sais tout ça ? Toujours observer ses ennemis. De haut en bas, histoire de trouver quelque chose d'incongru dont on pourrait évidemment se moquer, voyons ! Sauf que je voyais son sourire augmenter à chaque mot que je prononçais. Merde, qu'est-ce que j'ai sorti encore comme connerie. « T'es jaloux ? » Pardon ? Ma surprise du se voir dans mon visage parce que j'devais avoir les yeux exorbités. « Tu te fous de ma gueule ? » Hahaha. Jaloux de quoi ? D'une minuscule chose qui gigotte et crie toute la journée ? Non merci, pas pour moi. « Mais oui, c'est ça, t'es jaloux ... Je passes plus de temps à m'occuper de la petite plutôt que de t'emmerder et ça te manque, c'est ça ? Oh mais loulou, demandes simplement aux autres de ma bande, ils seront ravis de t'éclater ta face de Barbie aussi ... Quoi que non, je reconnais que je suis le meilleur dans ce domaine. » Il est sérieux ? Réellement ? « Le "loulou" se serait passé des emmerdes lors de son premier jour, mais il a fallu qu'un connard de la pire espèce avec ses petits toutous lui balancent des déchets à la tronche, tu remets l'histoire ? Tu m'as gâché mon entrée à l'université. Il est simplement normal que je te rende la pareille, tu ne trouves pas ? » Je reprenais un peu du poil de la bête, avec un sourire narquois. « Mais c'est jouissif de te voir ainsi, je l'avoue. Et c'est vrai, t'as été le meilleur pour me pourrir la vie encore plus qu'elle ne l'était déjà quand je suis arrivé à Ottawa. N'oublies pas que je t'ai retamé plusieurs fois aussi, face de bitch. »

Il se releva lorsque je mentionnai la petite, je voulais seulement qu'elle ne soit pas dérangée par nos conneries. J'ai une tendresse particulière pour les enfants, parce que je pense que je ne veux pas que se reproduise ce qui m'est arrivé. Alors je suis tendre avec eux, voir un peu gâteux. Mais je veux pouvoir essayer d'illuminer mon enfance malheureusement à travers eux. Courir dans un parc, enlacer tendrement ses parents, dessiner poue eux, ramener des petits copains pour jouer à maison. Je n'ai jamais pu rien faire de tout cela, et c'est dommage. Mon père m'a privé de mon enfance et je lui en veux tellement pour ça. Mais passons, monsieur veut se prendre une cuite. Soit. Pendant qu'il va coucher la petite, il m'indique le frigo dans lequel se trouve diverses boissons sympathiques, apparemment. Effectivement, je peux reconnaître le whisky, la vodka, le vin, et le champagne. J'attrape les deux premières, avant de refermer le meuble d'un coup de hanche. Je sifflotais presque lorsqu'il revint, m'observant en compagnie de nos amies pour la soirée. Enfin, plus pour très longtemps. Je m'incline, théâtralement. « Le maître des lieux a-t-il une préférence entre les deux boissons ? » Pis merde quoi, je lui lance le whisky. Je préfère nettement la vodka. Toutes sortes de mélanges avec ce liquide incolore, en fait. Je m'asseois en tailleur sur le tapis, ma position préférée, avant de lever les yeux vers lui. « Un petit speech ? Faut fêter le retour de son altesse dans le monde des vivants. »


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MessageSujet: Re: are you f*cking kidding me ? ― tiziano [hot]   are you f*cking kidding me ? ― tiziano [hot] EmptySam 12 Jan - 19:33


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J'étais franchement pas d'humeur à parlementer avec quiconque, même si en général les joutes verbales plutôt violentes avec mon meilleur ennemi me faisaient franchement kiffer. Je me contentais de rouler des yeux avant de finalement sourire en coin. «  - C'est pas grave, les paroles d'hypocrites je m'en passe bien. » me contentais-je de répliquer, commençant sérieusement à sentir l'agacement monter en moi. S'il n'arrêtait pas très rapidement de me faire chier -ce que je doute qu'il fasse, honnêtement, il aimait tellement jouer avec le feu ce gars qu'il ne risquait pas de se calmer simplement si je le menaçais. Je le laissais continuer de m'enquiquiner, sachant parfaitement qu'à un moment, je ne saurai plus contenir ma rage et mon agacement et que mon poing partira se planter dans son visage de Barbie sans que je fasse le moindre effort mental pour tenter de le retenir et de me contrôler.

Je me contentais de répliquer cyniquement à tout les petits piques, les petites remarques chiantes qu'il me sortait. Il savait comment faire pour m'emmerder tout comme je savais parfaitement faire de même à son égard. Je me contentais de froncer les sourcils et de croiser les bras, roulant des yeux lorsque l'histoire de son premier jour à l'école revint sur le tapis tandis que je le laissais finir de parler avant de reprendre la parole à ce sujet, voulant une bonne fois pour toute mettre les choses au net à ce sujet. «  - Je ne comprends franchement pas pourquoi tu fais toute une histoire de ça. C'est la tradition dans cette école de faire passer un bizutage, certes cruel, aux nouveaux arrivants et ce depuis toujours. Même moi j'y ai goûté alors pourquoi toi t'y aurais échappé ? Certes, je n'ai pas forcément appréciée la personne qui me l'a fait sur le moment non plus mais par après, il s'est excusé et m'a expliqué que c'était la tradition habituelle d'entrée et maintenant, c'est moi qui m'en charge. » expliquais-je en poussant un soupir exaspéré, commençant sérieusement à saturer de cette histoire qui datait pourtant d'un bon bout de temps et qui revenait pourtant régulièrement sur le tapis. C'était l'unique raison qui faisait que lui et moi nous haïssions, lui n'avait pas digéré que je lui aie tapé la honte le premier jour et moi, je n'avais pas digéré le poing qu'il m'avait fait bouffer suite à ça. « - Je me serai excusé face à toi aussi et t'aurai même accompagné pour que tu puisses prendre une douche pour te rincer si tu n'avais ne m'avait pas fait goûter à ton poing. Tu vois, se maîtriser parfois ça aide dans la vie. » ne pus-je m'empêcher de lui lancer, malgré tout sincèrement. Je l'aurai aidé à se rincer et à enlever toutes les dégueulasseries qu'il avait reçu s'il n'avait pas réagit aussi excessivement, comme je le faisais avec les autres. Il est vrai qu'après m'être bouffé son poing, j'avais eu beaucoup moins envie de l'aider et que ça avait tourné en bagarre générale.

Je laissais la petite s'endormir contre mon torse tandis que j'étais assit dans le canapé, m'efforçant de parler d'une voix calme afin de ne pas réveiller la petite qui sommeillait et, une fois qu'elle fut endormie, je proposais à mon meilleur ennemi une petite cuite comme nous avions prit l'habitude d'en prendre depuis un certain temps. Comment en étions-nous arrivés là ? Je l'ignorais royalement et c'était le cadet de mes soucis, l'important c'était de nous amuser et c'était réellement fun de faire ça sans se prendre la tête. Bref. Lorsqu'il accepta -en quelques sortes- ma proposition, je me relevais lentement en faisant bien attention à ne pas réveiller Morgane qui était déjà profondément endormie et le laissait se rendre vers le frigo tandis que j'allais la coucher, la recouvrant de sa couverture tout en souriant légèrement en constatant que le déplacement ne l'avait pas réveillée. Ensuite, je revins dans le salon pour le voir avec deux bouteilles dans les mains qui m'étaient plus que familières. Je réfléchis un instant lorsqu'il me demanda quelle boisson je préférais et, sans que j'aie vraiment eu le temps de choisir, je me retrouvais avec le whisky en main, n'ayant pas vraiment pour envie de me plaindre du 'choix' qu'il m'avait imposé. Le whisky était plus dangereux et saoulait plus vite que la vodka, paraît-il.. à mes yeux, ça se vaut bien, mais bon, bref. Je le laissais s'asseoir sur le tapis et allait m'asseoir à côté de lui, avant d'ouvrir la bouteille et de hausser les épaules. « - Tu veux que j'dise quoi? » questionnai-je en haussant les sourcils, ouvrant la bouteille avant de porter le goulot à mes lèvres et de boire une longue gorgée, arrivant à boire en une seule fois un quart de la bouteille avant de finalement le regarder et d'arrêter pour reprendre mon souffle, souriant légèrement en sentant ma gorge brûler sous l'effet de l'alcool.


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MessageSujet: Re: are you f*cking kidding me ? ― tiziano [hot]   are you f*cking kidding me ? ― tiziano [hot] EmptyLun 14 Jan - 19:27



Je n'avais pas pu m'empêcher de remettre cet évènement sur le tapis. Mais il fallait qu'on se le dise franchement, une fois pour toutes. J'avais eu envie de lui dire le fond de ma pensée en repensant à ce jour maudit qui a entraîné notre irrémédiable hostilité. Je ne voulais pas lui parler de ma vie, surtout de mon passé qui n'est aucunement glorieux. Mais il allait falloir le faire, qu'il comprenne une fois pour toute pourquoi j'avais été aussi violent ce jour-là. Mais il me coupa dans mes réflexions. « Je ne comprends franchement pas pourquoi tu fais toute une histoire de ça. C'est la tradition dans cette école de faire passer un bizutage, certes cruel, aux nouveaux arrivants et ce depuis toujours. Même moi j'y ai goûté alors pourquoi toi t'y aurais échappé ? Certes, je n'ai pas forcément appréciée la personne qui me l'a fait sur le moment non plus mais par après, il s'est excusé et m'a expliqué que c'était la tradition habituelle d'entrée et maintenant, c'est moi qui m'en charge. » m'expliqua-t-il, en poussant un soupir exaspéré. « C'est pas ça le problème, mais tu comprendrais pas. » J'ai un peu de peine à m'exprimer à ce niveau, personne ne l'a jamais su. Il deviendra la deuxième personne à être au courant des souffrances que j'ai vécu pendant mon enfance. Mais il le fallait, qu'il me lâche à propos de ça, que mon poing dans sa gueule d'ange était mérité. « Je me serai excusé face à toi aussi et t'aurai même accompagné pour que tu puisses prendre une douche pour te rincer si tu n'avais ne m'avait pas fait goûter à ton poing. Tu vois, se maîtriser parfois ça aide dans la vie. » Putain, il me parle de maîtrise de soi alors que c'est le premier à essayer de me l'enlever au quotidien ? Quelle bonne blague. Il essaye de se la jouer philosophie parce qu'il est fatigué, soit, mais qu'il ne me fasse pas la morale à propos de ça. « C'est évident qu'un gamin pourri-gâté ne sait pas ce que c'est de se faire battre par son propre père. Il est désormais en train de moisir en prison, alors ça ne me fait plus rien. Le fait de passer de "punching ball à papa" à "personne qui reprend à peine confiance en soi", ca m'a pris cinq ans. Cinq putain d'années que vous avez gâché. J'en ai rien à foutre que tout le monde y passe, ca signifiait tout pour moi ! Tout a toujours été doré pour toi, ça se voit. Moi j'ai perdu mon enfance à me faire frapper à la ceinture dans une chambre obscure. Tu comprends bordel !? » Je soufflai, le coeur lourd. J'avais dis ce que je pensais au plus profond, de cet incident qui avait réduit en miette le semblant de vie que j'avais retrouvé auprès de ma mère, dans une nouvelle maison. Une nouvelle école, avec des inconnus qui ne connaissent rien du drame familial. « Mais non, tu ne peux pas comprendre. C'est pas grave, au moins tu peux faire le lien avec le coup de poing magistral que t'as reçu ce jour-là. Le meilleur coup droit de toute ma vie. » je termine, avec un sourire victorieux. Je passe du coq à l'âne mais je ne préfère pas m'attarder dessus. J'appuie ça d'un regard qui veut dire "ose raconter la moindre bribe d'information et je fais de ta vie un enfer encore pire que maintenant".

Et puis la vie continue comme si de rien n'était et il va coucher la petite. J'en profite pour aller chercher des boissons dans le frigo et revenir lorsqu'il referme derrière lui. Je lui lance le whisky, gardant ma vodka pour moi seul. Chaud et amer, ce que je préfère. Je m'étais assis en tailleur sur le tapis, et il en fit de même. Je lui demandais de faire un discours comme nous avions l'habitude de le faire, mais il ne semblait pas réceptif. « Tu veux que j'dise quoi? » me répondit-il avec un sourcil haussé. Je me tapai le front du plat de la main, avant d'attraper ma bouteille de l'autre. « À Salviati qui est réduit mentalement à la taille d'une moule, et à nous deux qui allons nous mettre une grosse mine. Santé, face de bitch. » Il porta la bouteille à ses lèvres avant de boire de longues gorgées, terminant en ayant bu un quart de la bouteille. Pas mal. Je portais la mienne à la bouche avant de laisser glisser le liquide alcoolisé dans ma gorge, répandant un feu d'enfer dans ma gorge. Parfait. J'allais boir et oublier que j'me suis confié à mon pire ennemi sur le cauchemar que j'ai vécu dans ma vie d'enfant. J'avale encore ce breuvage brûlant qui ravage mon oesophage avant de m'arrêter et de passer ma langue sur mes lèvres, ne perdant pas la moindre goutte de ce précieux alcool. « On fait quoi ? On boit en se regardant dans le blanc des yeux ? »


© code de boo. gif de tumblr.




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MessageSujet: Re: are you f*cking kidding me ? ― tiziano [hot]   are you f*cking kidding me ? ― tiziano [hot] EmptyMer 16 Jan - 18:57


# Are you f*cking kidding me ?
« Entre mes problèmes d'ados & elle, j'suis débordé. »
# Chez moi
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J'avais besoin de comprendre. Certes, c'était mon pire ennemi et il n'était foutrement pas censé se confier à moi en quoi que ce soit, quel qu'en soit le sujet, mais j'avais besoin de comprendre pourquoi il avait tant de rancune à mon égard à cause d'une simple petite plaisanterie, certes de mauvais goût, qu'il avait subi le premier jour. Les autres y étaient passés également et même s'ils m'avaient haït et parfois -souvent même- insulté sur le moment, pour finir c'était passé et encore aujourd'hui on en riait tous ensembles. Mais avec lui, non. Au fil du temps, cette petite plaisanterie avait fait place à une haine hors norme qu'il me vouait et que j'étais bien obligé de lui rendre, ne voulant pas passer pour l'agneau dans l'histoire. Je fronçais légèrement les sourcils lorsqu'il me dit que je ne pouvais pas comprendre et décidait, pour une fois, d'y aller par la douceur. «  - C'est certain que si tu ne m'expliques pas, je ne pourrai pas comprendre.  » lui dis-je en soupirant légèrement, le regardant d'un air totalement attentif, prêt à l'écouter. On avait beau être ennemis, je voulais au moins savoir la raison de cette hostilité croissante entre nous deux dont je n'avais jamais vraiment su le fin mot. Rapidement, j'eus cette explication que j'attendais depuis maintenant des mois et des mois et je ne pus me retenir d'ouvrir la bouche, totalement choqué. Je la refermais après un moment, passant ma main dans mes cheveux d'un air totalement embarrassé. «  - Je suis désolé ... Je te jure que si on l'avait su, on ne l'aurait jamais fait, 'fin on est pas des monstres quoi..  » m'excusais-je, sentant un énorme sentiment de culpabilité naître au fond de moi. Si seulement j'avais su ça plus tôt, jamais je ne lui aurai mené la vie dure comme je l'avais fait depuis son arrivée. «  - Je ne suis pas un imbécile non plus, hein, ça va ! Si, je comprend. Mon meilleur ami a vécu la même chose, en quelques sortes, même si lui son père l'a toujours drillé pour qu'il soit militaire et qu'il s'est barré en le reniant après l'avoir battu à plusieurs reprises une fois que son fils lui a apprit qu'il ne souhaitait pas suivre ses traces dans l'armée.  » lui déclarais-je en soupirant légèrement. La seule chose vraiment chiante -en dehors du fait que je me sois retrouvé père à 19 sans même être au courant que mon ex-copine était enceinte de moi lorsqu'elle m'a quitté- qui m'était arrivée depuis ma naissance, c'était d'être foutu dehors de chez mes parents parce que je les 'emmerdait de trop' comme ils ne s'étaient pas privés pour me le dire.

Enfin bref. Rapidement, il reprit son air victorieux tandis que j'attrapais au vol -heureusement d'ailleurs- la bouteille qu'il me lança et que j'allais m'asseoir à côté de lui, haussant les épaules lorsqu'il me demanda de faire un speech. J'étais tellement dans le gaz que je ne comprenais même pas où il voulait en venir. «  - Santé, Barbie.  » me contentais-je de répondre une fois qu'il eut fait lui-même le discours, étant donné que je n'étais pas assez réactif et que mon cerveau n'était pas assez d'attaque que pour que je le fasse moi-même. «  - Hmm.. On boit en chantant jusqu'à ce qu'on soit trop bourrés que pour chanter juste ?  » lui suggérais-je. On est pas dans une école de chant pour rien, après tout. Puis ça pouvait toujours être marrant, ou du moins divertissant, hein.




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MessageSujet: Re: are you f*cking kidding me ? ― tiziano [hot]   are you f*cking kidding me ? ― tiziano [hot] EmptyMer 23 Jan - 16:03




are you fucking kidding me ?

Tiziano & Nathanaël


©tumblr

« C'est certain que si tu ne m'expliques pas, je ne pourrai pas comprendre. » Je ne voulais pas lui expliquer ce que je n'arrivais pas à oublier. Même pas par question de fierté, je l'avais déjà perdu depuis longtemps. Mais je ne voyais pas vraiment ce qu'il pouvait comprendre, parce qu'il ne l'avait pas vécu. Il avait toujours eu deux parents qui étaient là pour lui, alors que moi je me faisais frapper par mon père dans une chambre close et obscure. Une vraie poupée de chiffon qui n'avait que la possibilité de hurler sa souffrance ou pleurer jusqu'à que ses yeux soient secs. Je fais souvent des cauchemars qui se terminent dans la cuvette des toilettes à vomir mes tripes avant de rester atone dans le canapé, à observer le feu flamber dans l'âtre de la cheminée. « Je suis désolé... Je te jure que si on l'avait su, on ne l'aurait jamais fait, 'fin on est pas des monstres quoi... » Je ne lui en veux pas, du tout. D'avoir été aussi crétin que moi. Il m'a simplement rendu la monnaie de ma pièce. « Je t'ai jamais pris pour un monstre, Salviati. Simplement pour un gros con. » répondis-je avec un sourire qui montait presque jusqu'à mes yeux. Je n'allais pas arrêter de l'emmerder pour autant, nous n'étions pas amis. Mais je me rendais compte que je n'avais peut-être pas autant besoin de ces bagarres que je le pensais. J'avais tellement vécu dans la violence que je ne voulais pas continuer éternellement. Je voulais simplement garder nos petites joutes verbales et piques cinglantes qui m'amusaient tant. Vous n'avez pas fini d'entendre parler de Tiziano et Nathanaël. « Ca te va comme explication où je dois détailler ? » je réplique, amèrement. J'ai toujours du mal à me confier, parce que j'ai toujours peur qu'on trahisse ma confiance. Mon meilleur ami a eu du mal à se faire une place dans ma vie, au début. « Je ne suis pas un imbécile non plus, hein, ça va ! Si, je comprend. Mon meilleur ami a vécu la même chose, en quelques sortes, même si lui son père l'a toujours drillé pour qu'il soit militaire et qu'il s'est barré en le reniant après l'avoir battu à plusieurs reprises une fois que son fils lui a apprit qu'il ne souhaitait pas suivre ses traces dans l'armée. » Ah. Pas mal non plus comme histoire, mais beaucoup plus prévisible. « Le mec qui traîne avec toi et qui me déteste, hein ? Le seul soucis est que lui, c'est simplement parce que son père voulait qu'il suive ses traces. » Je ne veux pas l'offenser en disant ça. Mais pour montrer la monstruosité de mon géniteur. « Mon père me battait pour son propre plaisir personnel, simplement parce que ça lui faisait du bien. Il n'avait aucune raison de me faire du mal, si ce n'est qu'il aimait ça. » Mais je chasse ses pensées d'un battement de main pour clore la discussion. « Buvons. »

Je lui tendis la bouteille, enlevant le bouchon de la mienne. Mon amie la vodka, cela faisait longtemps que nous ne nous étions pas vus. Il n'a pas l'air de comprendre ce que je lui demande. Son cerveau a-t-il régressé à celui d'un mollusque en quelques minutes ? Ou p'tet qu'on est déjà bourrés quand je lui demande de faire un speech. C'est fortement probable. « Santé, Barbie. » Je souris avant de boire mon verre cul-sec, comme j'ai l'habitude de le faire. Ca me mets dans un état que j'aime bien. Je sens la brûlure familière ramper le long de mon oesophage et propager sa chaleur habituelle. Je lui demande donc ce qu'on fais, parce que je compte pas le regard dans le blanc des yeux toute la soirée. À un donné moment, je suis capable de faire plus que ça. Et je ne sais pas si j'ai envie qu'on en arrive à ce point. « Hmm.. On boit en chantant jusqu'à ce qu'on soit trop bourrés que pour chanter juste ? » Pas une mauvaise idée, ça me donnera quelque chose sur lequel me concentrer. « Je suppose que je dois commencer. Laisse-moi réfléchir. » Une chanson française, que j'aime bien, pour ses paroles véridiques. Le bien qui fait mal. Je parle un peu de français mais il reste mon accent anglais, paraît que ça fait frétiller les filles. « Mais d'où vient l'émotion étrange, qui me fascine autant qu'elle me dérange ? Je frissonne, poignardé par le beau ; c'est comme, dans l'âme le couteau. » Ma voix est grave, profonde. J'essaye de m'impregner du sens de cette chanson. Elle me fait penser au plaisir pervers que mon père prenait à me faire mal, tant que cela lui faisait du bien. « La blessure traverse mon coeur, et j'ai, la joie dans la douleur. Je m'enivre de ce poison, à en perdre la raison ! » Je lève les yeux vers lui, les joues déjà rosies par l'alcool. Je reprends une autre gorgée rapidement. « Un couplet chacun son tour ? On peut aller sur tous les styles. Mais on s'en fout, de toute manière on sera ronds comme des queues de pelle dans pas longtemps. »



Dernière édition par A. Nathanaël Vane le Mar 29 Jan - 20:05, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: are you f*cking kidding me ? ― tiziano [hot]   are you f*cking kidding me ? ― tiziano [hot] EmptySam 26 Jan - 17:16


# Are you f*cking kidding me ?
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Je le fixais avec un air incrédule, attendant enfin qu'il s'ouvre. Ce gars était encore pire que moi. Autant moi, j'étais déjà considéré comme froid et renfermé sur moi-même, autant je n'étais foutrement rien de tout cela à côté de lui. Il était aussi muet qu'une pierre tombale le concernant et je devais avouer que, même si je le dissimulais les trois quarts du temps, il m'intriguait depuis son arrivée. Certes, je ne risquait pas de lui avouer, car il se sentirait évidemment bien trop important si je le lui révélais m'enfin bon. Rapidement, je me sentis mal à l'aise une fois qu'il eut enfin craché le morceau et j'eus du mal à trouver des mots suffisants que pour m'excuser, me sentant malgré tout un peu mieux lorsqu'il me dit qu'il me considérait juste comme un gros con, pas comme un monstre. Je n'étais pas son ami, non, mais bon, on se connaissait depuis maintenant un long moment et peut-être allait-il falloir mettre nos combats de côté maintenant. D'un sens, nous ne nous battions à proprement dit que rarement, préférant grandement le verbal aux actions. Allez savoir pourquoi, mais je sens que maintenant, je vais encore plus me référer à tout ce qui est verbal. « - Non, ça va me va.  » me contentais-je de répondre lorsqu'il me demanda s'il devait détailler où si ça m'allait comme explication. Je préférais ne pas savoir les détails, n'ayant jamais supporté d'entendre parler de maltraitance envers les enfants. Il fallait vraiment être un monstre pour pouvoir faire ça. Déjà que moi j'avais du mal à engueuler mes cousins et cousines lorsque je les avais à garder et qu'ils faisaient une connerie suffisante que pour qu'ils soient punis minimum un mois, alors battre un enfant.. Jamais je ne saurai faire ça, c'était sûr. «  - Il ne te hait pas. Il est toujours comme ça avec les gens qu'il ne connait pas plus que ça et comme c'est mon meilleur ami et qu'il se base toujours sur mon opinion avant de faire la sienne ... » me contentais-je de dire en haussant les épaules. Ah, mon petit Kevin. Un sacré numéro, celui-là aussi. Nous avions fait les 400 coups à l'époque de l'école primaire, et même en secondaire, où nous avions commencé à fumer et à toucher à toutes sortes de substances un peu bizarroïdes à l'âge de quatorze ans. Le nombre de fois où j'avais été dormir chez lui lors de notre enfance, et réciproquement, je ne le comptais même plus, c'était tout dire, hein. Je soupirais légèrement lorsqu'il acheva le débat en me disant que son père le battait pour son propre plaisir. «  - C'est monstrueux ...  » me contentais-je de dire avant de hocher la tête lorsqu'il me tendit la bouteille et qu'il commença à boire la sienne, tandis que j'en faisais autant, tentant d'effacer de ma mémoire ce qu'il venait de me raconter car sinon, j'allais commencer à avoir encore plus de remords que ce que j'en avais déjà et je n'y tenais pas.

Je réfléchis l'espace d'un instant pour trouver une occupation plus ou moins divertissante à faire plutôt que de se fixer sans aucune paroles. Je lui proposais de chanter jusqu'à ce qu'on soit trop bourrés que pour arriver à le faire en chantant juste et ça parut lui plaire. Je me contentais de lui lancer un sourire sournois lorsqu'il déduit qu'il devait commencer. Touché. Je l'écoutais chanter tout en buvant en même temps, me disant qu'il avait quand même une voix magnifique. Oh, je commence déjà à être bourré, je crois. Depuis quand je complimente mon meilleur ennemi, moi, au juste ? Une fois qu'il eut fini son morceau et qu'il déclara les 'règles', je hochais la tête de nouveau pour l'approuver avant de réfléchir un instant pour la musique que j'allais devoir chanter. Rapidement, l'idée me vint et un sourire en coin revint s'afficher sur mes lèvres. Le nombre de fois que j'avais déliré avec Kevin sur cette chanson, mon dieu. «  - Quand on arrive en ville, tout l'monde change de trottoir. On a pas l'air virils, mais on fait peur à voir. Des gars qui se maquillent, ça fait rire les passants ... mais quand ils voient du sang sur nos lames de rasoirs, ça fait comme un éclair dans le brouillard. Quand on arrive en viiiille !  » chantonnais-je avant de reprendre le goulot en bouche, pour recommencer à boire une bonne partie de ma bouteille. Il ne restait qu'un sixième de boisson dedans et je commençais déjà à sentir que ma tête tournait. Mon dieu, heureusement que j'étais assit. Je le fixais un instant, avant de finalement sourire en coin. «  - C'est ton tour.  » déclarais-je tout en regardant l'espace d'un instant ses lèvres qui me semblaient bizarrement attirantes en ce moment. Non, pas toucher ! Je me passais une main dans les cheveux tout en faisant de mon mieux pour me concentrer un maximum sur la bouteille que je tenais dans ma main droite et que je reportais de nouveau à mes lèvres.


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MessageSujet: Re: are you f*cking kidding me ? ― tiziano [hot]   are you f*cking kidding me ? ― tiziano [hot] EmptyDim 27 Jan - 14:19




viens boire un coup à la maison ♪

Tiziano & Nathanaël


©tumblr

Je ne pourrais jamais assez remercier ma tendre mère de m'avoir fait découvrir la musique. Ca a été une révélation pour moi, une illumination. La lumière qui m'a fait sorti des ténèbres dans lesquelles je me noyais depuis ma trouble enfance. Je pouvais écrire et dire ce que je voulais, ce que je ressentais en chanson et ça m'avait un bien fou. Je n'arrête pas d'écrire quand j'ai du temps libre, ou j'improvise, accompagné par ma guitare ou le merveilleux piano que nous possédons à la maison. Blanc, immaculé, avec les touches qui glissent sous mes doigts fins. Je peux rester des heures à jouer de cet instrument, emporté par la mélodie mélancolique que je joue. Mon pianiste préféré reste quand même Yann Tiersen, ses musiques me dépriment complètement mais elles sont réellement magnifiques. La Valse d'Amélie ou Comptine d'un autre été me boulversent vraiment. Ce sont les premières partitions que j'ai appris, quand j'ai commencé à étudier le piano. Mon dernier atout reste le ukulélé, lorsque je suis de bonne humeur. Ca ne peut que donner envie de danser, lorsque les bruits de corde tanguent dans l'air. Nous n'en sommes pas là, mais j'ai changé de sujet parce que je déteste la lueur de pitié dans les yeux de Tiziano, je n'ai pas besoin de ça. Je préfère lorsqu'il est en colère ou mesquin. Gentil, à la limite. Mais je n'aime pas la compassion dans les yeux des gens quand ils connaissent mon histoire. Cele fait partie du passé, point barre. Revenons au petit Kévin, qui suit le brun partout. Je parie tout ce que j'ai que Salviati lui a raconté des cracks sur moi. « Il ne te hait pas. Il est toujours comme ça avec les gens qu'il ne connait pas plus que ça et comme c'est mon meilleur ami et qu'il se base toujours sur mon opinion avant de faire la sienne ... » Je ne peux m'empêcher de pouffer, parce que j'avais touché juste. « Hm.. » La discussion continue jusqu'à ce que j'apprenne à mon hôte que mon père me battait pour son propre plaisir. Il soupira, en entendant la raison à mes blessures. « C'est monstrueux... » Je sais, je suis d'accord avec lui. Mais ça ne me touche plus, parce que je l'ai vécu. « Et encore, tu ne les as pas vu. »

Mais nous divergeons rapidement vers les bouteilles d'alcool que nous commençons à boire à même le sol. Je préfère m'asseoir au sol, j'aime pas le canapé. Me demandez pas pourquoi, je sais pas. Je chantais sans me soucier du reste, laissant seulement ma voix sortir, grave et veloutée. Je n'avais même pas envie de réfléchir à autre chose que les paroles que je chantais. Je terminai le couplet, avant de tourner ma tête vers mon compagnon de soirée. Il avait les joues rosies par l'alcool, adora- quoi ? Non. Pas possible. Ce fut à son tour de chanter et je fermai la yeux, étudiant la voix si caractérique de Tiziano. Malgré sa grande gueule, il possédait une voix basse, vibrante. presque douce, sauf quand il forçait dessus. J'aime beaucoup, je dois l'avouer. Enfin, c'est l'alcool qui me fait délirer. Merde, j'ai chaud. Il termine son tour avant de regarder le niveau de sa bouteille qui a baissé. Il me lève les yeux vers moi, avec un petit sourire en coin caractéristique. « C'est ton tour. » me dit-il simplement, avant de baisser son regard plus bas. Je souris quand je comprends quelle est la cible de ses yeux embués par l'alcool. Je dois être bien bourré aussi, parce que je suis plutôt content de cet effet. Je bois une gorgée pendant qu'il passe une main dans ses cheveux bruns et initie le même geste que moi. C'est mon tour, effectivement. Et je sais exactement ce que je vais faire. Il doit me voir mordiller ma lèvre inférieure avec un air conspirateur. J'enlève ma chemise à carreaux ce qui me laisse avec un tee-shirt blanc à col v. Aaaah, c'est déjà mieux. Je me râcle la gorge avant de commencer, la chaleur typique de l'alcool qui bouillonne dans mon ventre. « You’re pretty baby, but you know that. Wish I could bring ya, across the map. I can feel it in the air that it’s on tonight ! I don’t really care if it’s wrong or right, petal to the metal baby holds me tight. » Ma voix est suave, plus invitante. Cette chanson est plus portée sur les soirées que l'on fait en vacances, avec tout un groupe de potes. Mais il y a toujours cette ombre de romance derrière. Je me fais plus séducteur, et je ne comprends pas vraiment pourquoi. mais j'aime ça. Vraiment. Je m'approche à quatres pattes de Tiziano, mon regard planté dans le sien. Mes lèvres a quelques centimètres des siennes, je pouvais sentir son souffle imbibé d'alcool attérir au coin de ma bouche. Satisfait, je murmurai doucement. « À ton tour, maintenant. » Avant de me rasseoir tranquillement, déjà plus près de lui et sirotant ma bouteille de vodka. Le coeur battant à dix mille à l'heure.

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Tiziano L. Salviati
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MessageSujet: Re: are you f*cking kidding me ? ― tiziano [hot]   are you f*cking kidding me ? ― tiziano [hot] EmptyMar 29 Jan - 19:54


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Je ne pus me retenir de froncer les sourcils lorsqu'il pouffa légèrement à mes paroles. J'avais rien dit de marrant, si ? Enfin, soit. C'était Barbie, valait mieux pas chercher, hein. Kevin avait toujours été la personne la plus proche de moi, depuis l'enfance. Je l'avais rencontré quand j'avais seulement quelques années d'existence et depuis, on ne s'était plus quittés. Il était sympathique, naïf, très facilement influençable, toujours là pour ses amis, souriant et de bonne humeur en toutes circonstances.. Mon parfait opposé. Lorsque j'arrivais le matin à l'école, contrairement à lui qui semblait toujours avoir la pêche, j'étais souvent d'humeur morose et prêt à bouffer ou du moins à faire profondément souffrir la première personne qui viendrait me faire chier. En dehors de ça, j'étais sorti avec un nombre de filles incalculable et de ce côté-là aussi, je suis son parfait contraire. Malgré ses apparences d'emmerdeur de première classe, il était bien plus romantique que moi et n'avait eu que trois-quatre copines à tout péter, étant donné qu'à chaque fois, c'était des relations calmes et posées. Je n'avais vraiment eue qu'une seule relation calme et posée et ça avait été avec la mère de Morgane. Et pourtant, cette relation n'avait duré que trois mois même si ça avait suffit à faire tomber Maëlys enceinte. D'ailleurs, à l'heure actuelle, j'en venais profondément à me demander si elle ne s'était pas servit de moi. Elle m'avait toujours fait part, depuis déjà son plus jeune âge, de son désir d'avoir un enfant. Et pourtant, depuis le début de notre relation, elle m'avait assuré qu'il n'y avait aucun risque et qu'elle prenait la pilule. Pour finir, je finissais par croire qu'elle était parfaitement consciente de ce qu'elle faisait en me quittant, qu'elle était parfaitement au courant qu'elle était enceinte et que c'était tout ce qu'elle avait voulu de moi en sortant avec moi. Se faire engrosser, et si jamais elle n'était pas morte en donnant naissance à notre fille, sans doute jamais elle ne m'aurait révélée l'existence de Morgane. Infâme salope.

Je secouais la tête, me contentant d'attraper la bouteille qu'il me lança. Entre les révélations qu'il venait de me faire et ce à quoi je venais de penser, j'avais bien besoin de me foutre une tamponne ce soir, ça allait me faire sortir de toutes ces pensées à la con l'espace d'un instant car là, ça tournait au ridicule. Bref. Rapidement, l'idée d'un petit jeu me vint et il sembla l'accueillir avec plaisir. Je le laissais chanter, écoutant sa voix. Il avait la voix plus rauque que moi, plus forte. Je n'y avais jamais vraiment prêté attention lors de nos cours, étant donné que j'étais bien trop occupé à papoter avec Kevin ou à tout bonnement dormir lors de mes cours. Elle est belle la jeunesse de maintenant, hein? Elle se fait payer des études pour ne même pas les écouter. Enfin, bref. Lorsque ce fut à mon tour, je chantonnais un air d'un vieux groupe français, mais dont les chansons étaient plus que connues. Pas que c'était l'un de mes groupes préférés, ce n'était même pas mon genre de chanson, mais j'avais souvent été comparé -de façon humoristique, bien sûr- aux paroles de cette chanson. J'vois vraiment pas pourquoi, hein.
Mon regard se posa l'espace d'un instant sur ses lèvres une fois que j'eus fini de chanter et je baissais ensuite le regard sur ma bouteille, préférant qu'il ne se rende compte de rien. Certes, il était aussi pété que moi mais bon, c'est pas une raison non plus. De toute façon, on allait juste se bourrer la gueule et finir comme des queues de pelles, puis s'endormir comme des merdes par terre pour se réveiller le lendemain matin avec un mal de crâne affreux. Rien de plus, hein? Du moins, j'essayais de m'en persuader, même si plus les minutes passaient, moins j'en étais convaincu. Je fronçais les sourcils en le voyant retirer sa chemise. «  - C'est trop tôt pour les streaptease. Désolé de te décevoir.  » lui dis-je avant de rire légèrement, mimant une petite moue désolée par la même occasion. Je l'écoutais chanter de nouveau, le regardant avec un regard à moitié noir. Il faisait exprès d'employer une voix comme ça en voyant l'état anormal dans lequel j'étais, ou il se fout de ma gueule, tout simplement ? Je le regardais m'approcher à quatre pattes lorsqu'il eut fini et il s'arrêta seulement à quelques centimètres de trop. Mon pauvre cerveau n'en pouvait tellement plus, ce geste était tout bonnement de trop. Un sourire en coin revint prendre place sur mes lèvres. «  - Et si on abandonnait le petit jeu et qu'on se mettait aux choses sérieuses ?  » lui suggérais-je, ne lui laissant même pas le temps de répondre avant de fondre sur ses lèvres comme un rapace le ferait avec sa proie, le plaquant contre le sol tout en bousculant sa bouteille de vodka sur le côté, en faisant de même avec la mienne, tandis que je prenais rapidement place à cheval au dessus de lui, un sourire vainqueur sur les lèvres.


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A. Nathanaël Vane
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MessageSujet: Re: are you f*cking kidding me ? ― tiziano [hot]   are you f*cking kidding me ? ― tiziano [hot] EmptyMar 29 Jan - 21:35




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Tiziano & Nathanaël


©tumblr

J'avais comme un poids dans l'estomac, un poids qui devait plus ressembler à une brique. Je commençais à remettre en question toute la relation que nous entretenions, tous les deux. Elle n'avait été basée que sur un quiproquo. Fallait avouer que je ne lui avais pas laissé beaucoup de temps pour s'expliquer et mon poing avait fini par rencontrer sa belle gueule d'ange. Qui cachait un enfoiré de service que je connaissais beaucoup mieux, depuis un certain temps. Mais en le voyant si démuni face à ce que je lui racontais, je me rendais compte qu'il n'était si puissant et impassible qu'il ne voulait bien le montrer. À l'université, il n'était que cet élève prétentieux et mesquin, qui ne semblait chercher qu'à séduire tout ce qui passait et à faire du mal aux moins expérimentés. À contrario, je cherchais seulement à être normal, mais fallait pas pousser mémé dans les orties. Quand on me cherche, on me trouve généralement très vite. Je suis doué pour appuyer là où ça fait mal, sans avoir besoin de me forcer. Et puis, je suis plutôt rancunier. Je peux vous dire que Tiziano a déjà payé au centuple ce qu'il m'a fais. Je me demande encore comment il n'est pas défiguré avec tous les coups que j'ai pu lui envoyer en pleine face. Je ne pouvais nier que je le trouvais légèrement attendrissant en compagnie de sa fille. Elle lui ressemblait trait pour trait : quelques bouclettes aussi brunes que celles de son père, un petit nez pointu. Un regard noisette empli de joie, l'innocence du bébé qui ne connaît rien des problèmes que l'on rencontre au fil de sa vie. Je le plaignais un peu d'être père aussi jeune, mais il avait l'air de s'y habituer, petit à petit. Et j'étais certain que s'il était vraiment dans la mouise, je pouvais l'aider, de quelque manière que ça soit.

Les bouteilles étaient déjà bien entamée lorsque nous commençâmes à chanter, chacun notre tour. L'ambiance était complétement libérée, comme une paix instable dont on profite avant que la guerre ne recommence. Nous n'étions plus Nathanaël et Tiziano, simplement deux adolescents qui se prenaient une belle cuite en chantant, comme des gais lurons. Et ça faisait un putain de bien fou ! Ne pas se soucier de ce que les autres pouvaient penser de nous, simplement se laisser aller. J'avais même tellement chaud que j'avais enlevé ma chemise à carreaux, la laissant reposer sur le sol. « C'est trop tôt pour les streaptease. Désolé de te décevoir.. » me dit-il en riant, avec une petite moue désolée. Alors qu'il ne l'était pas vraiment. Mais je me mordillai les lèvres avant de lui tirer la langue, comme un enfant de six ans. « Ooooh, c'est pas drôle ! » répondis-je en mimant la déception. Ce fut à mon tour de chanter de nouveau, et je choisis une musique qui me fit prendre une voix plus basse, plus suave. Une voix qui ronronnait presque, alors que les paroles étaient tout ce qu'il xy a de plus sympathiques. Il avait un regard qui se voulait noir, et je souriais intérieurement en voyant ça. Il est chaud comme la braise, le rital. Je voulais voir jusqu'à quel point il pouvait se retenir. À quatres pattes, comme un félin ténébreux, je m'avançai vers lui, mon regard rivé dans le sien. Ma bouche n'était qu'à quelques centimètres de la sienne, son souffle chaud se mélangeant au mien. Délicieux. Je murmurai quelques mots à son encontre. « Et si on abandonnait le petit jeu et qu'on se mettait aux choses sérieuses ? » Oh, le fauve est déjà tout prêt. Parfait. Il était épuisé, il ne serait pas difficile à maîtriser, le lionceau. Il y avait cette chaleur, cette électricité ambiante qui passait de mon corps au sien, comme un courant palpable et étouffant. Comme s'il fallait éteindre un feu quelconque avant que tout le monde ne finisse cramé. Mais je ne pus pas réellement prendre ses réflexions en considération vu que le brun s'était jeté sur mes lèvres comme un possédé. Mais j'étais en pleine phase de contentement que je ne lui en voulais pas. Sa bouche aux courbes pleines et soyeuses qui se mouvait contre la mienne avait un goût de paradis. Il avait commencé, mais j'allais mener la danse, cette fois. Je laissai ses lèvres bien vite, pour tracer une traînée chaude du creux de son oreille jusqu'au renflement de sa clavicule. Mordillant la peau qui traînait sous mes dents blanches. Je n'avais même pas remarqué que j'avais retourné nos deux corps, de façon à me retrouver pressé de tout mon long contre lui. Mes mains avaient trouvé leur place confortable sur la taille de Salviati, caressant la peau offerte qui frissonnait sous mes doigts. Ma bouche descendait lentement, embrassant chaque parcelle de chair tendre qui se trouvait à sa portée. Après avoir mordillé la peau de son ventre plat et musclé, je remontai vers son visage, ancrant ses yeux dans les miens. « Si les choses sérieuses sont toutes comme ça, être un adulte c'est plutôt pas mal. » Mais j'avais une sérieuse tendance à dominer lors de mes échanges corporels avec les rares partenaires que j'avais pu avoir. J'avais l'impression d'avoir oublié quelque chose, mais les prunelles mordorées et remplies de désir devant moi m'attiraient comme un papillon devant la lumière. « Embrasse-moi. » Ce n'était pas une supplication, ni une demande, mais bien une affirmation.


Dernière édition par A. Nathanaël Vane le Dim 3 Fév - 14:38, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: are you f*cking kidding me ? ― tiziano [hot]   are you f*cking kidding me ? ― tiziano [hot] EmptyMer 30 Jan - 16:06


# Are you f*cking kidding me ?
« Entre mes problèmes d'ados & elle, j'suis débordé. »
# Chez moi
# Nathanaël & Tiziano
Je me passais une main dans les cheveux en soupirant légèrement. Si ça se fait, ce à quoi je venais de penser était réel. Si ça se fait, elle s'était faite engrosser simplement parce qu'elle voulait un gosse depuis toute jeune et que lorsque l'occasion s'était présentée, elle n'avait pas hésité, quitte à me manipuler par la même occasion. N'empêche qu'en y réfléchissant bien, c'est ce qui me semblait le plus plausible. J'aurai dû me méfier et mettre des préservatifs en plus du fait qu'elle prenait -du moins, c'est ce qu'elle disait- la pilule donc, d'un sens, j'étais aussi fautif qu'elle mais bon. Je n'aurai pas pu deviner qu'elle me mentait non plus, faut dire. Je sentais la rage commencer à bouillonner dans ma veine, rage qui ne fit que de s'amplifier lorsqu'il me raconta ce que son père lui avait fait vivre pendant son enfance. Je m'en voulus instantanément de lui mener la vie dure depuis son arrivée, même si je me doutais bien que nos petites joutes verbales et nos quelques bagarres n'étaient fichtrement rien face à ce qu'il avait enduré étant tout petit. Franchement, je ne comprendrais jamais ces personnes qui battaient leur enfant. Même moi, je savais que j'aurai du mal lorsque Morgane sera plus grande à lui foutre ne serais-ce qu'une toute petite gifle lorsqu'elle fait une connerie, alors envisager de battre un enfant.. c'était tout bonnement inhumain à mes yeux. Pour moi, les personnes faisant ça à leur propre enfant ne méritaient qu'une seule chose ; la mort. Ils avaient gaspillé l'enfance et/ou carrément la vie de leur progéniture, alors autant écourter la leur, non?
Enfin bref, heureusement, le sujet de conversation divagua rapidement sur notre petite soirée improvisée. Et dire qu'au départ, il était venu jusqu'ici simplement pour venir m'emmerder après avoir vérifié que j'étais toujours en vie, et que maintenant on était entrain de picoler comme des trous. Enfin, bref. Je ne pus m'empêcher de lui lancer une remarque cynique bien sympathique, tout en mimant une moue désolée par la même occasion, même si je ne l'étais évidemment pas le moins du monde. «  - Eh oui, il est pas encore minuit !  » me contentais-je de déclarer avec un petit sourire satisfait au coin des lèvres, tandis que je sentais parfaitement que mes joues étaient en feu tant l'alcool faisait effet et que ma gorge me brûlait lorsque le délicieux breuvage y coulait. Je l'écoutais chanter en le fixant avec des yeux plus que convoiteurs. Je le regardais s'approcher de moi, tel un félin, et je ne résistais pas bien longtemps avant de fondre sur ses lèvres, capturant celles-ci avec passion et convoitise, ne me privant pas pour le faire basculer en dessous de moi tandis que j'étais à cheval au dessus de lui. J'ignorais -et je ne pense pas, d'ailleurs- si j'allais garder la place de dominant, mais ça m'importait très peu. Il se laissa embrasser l'espace d'un instant, avant de laisser ses lèvres divaguer un peu plus loin, me faisant frissonner. Le con, il savait s'y prendre, en plus de ça !
Rapidement, je me retrouvais à la place du soumis sans avoir trop eu le temps de capter ce qu'il m'arrivait, et je ne pouvais pas m'empêcher de frissonner en sentant ses mains sur ma peau. Bon sang. Je me tortillais légèrement en sentant ses dents au niveau de mon ventre et je lâchais un léger gémissement, ne pouvant retenir un léger sourire aux paroles qu'il lâcha un peu après. «  - La vie d'adulte possède certains avantages, en effet ... » dis-je avec un petit sourire en coin. «  - Tout ce que tu voudras. » répondis-je à son quasi-ordre, déposant de nouveau mes lèvres contre les siennes tout en poussant un petit soupir d'aise. Tout sens de la raison que je pourrai éventuellement avoir semblait avoir totalement disparu avec les effets de l'alcool et bien franchement, je mentirai en disant que ça me déplaît. Je posais mes mains sur ses hanches, l'attirant un peu plus près de moi tandis que mes mains commençaient à devenir un peu plus baladeuses, celles-ci se situant désormais au niveau de ses fesses que je caressais à travers son jeans, ne tardant d'ailleurs pas à retirer celui-ci. J'étais déjà en slip moi, après tout, alors pourquoi devrais-je être le seul à être aux trois quarts nu, hein?


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MessageSujet: Re: are you f*cking kidding me ? ― tiziano [hot]   are you f*cking kidding me ? ― tiziano [hot] EmptyDim 3 Fév - 15:19




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Tiziano & Nathanaël


©tumblr

Il avait du rajouter un truc dans la vodka, ce n'était pas possible autrement. J'ai commencé à boire à l'âge de quinze ans, et je supporte généralement très bien l'alcool. Mais alors là, c'est le bordel complet dans ma tête. Cette sensation moelleux d'avoir complètement délaissé la raison et la reflexion, pour se concentrer uniquement sur la chaleur de l'alcool qui circule dans les veines. La nouveauté était que je n'étais jamais venu chez celui que je considérais comme un ennemi juré. Je parle au passé, parce qu'après ce que je lui ai dis, je ne peux plus le penser comme quelqu'un de mauvais. Il y a toujours une infime peur qu'il finisse par en parler à quelqu'un, que ce soit son meilleur ami ou quelqu'un d'autre. Je ne pourrais pas lui pardonner, s'il le fait. En attendant, je suis complètemeeeeeeeeent bourré ! Et ça fait du bien, bordel. De se lâcher un peu, de ne pas jouer un rôle, de rester simplement soi-même. C'est vachement libérateur comme truc, même si on se retrouve toujours avec des trous de mémoires le lendemain. Après, on finit à chercher des indices qui pourraient nous mettre sur la piste de ce qu'on a pu bien faire la veille. Et parfois, on se sent con, on se sent mal, ou au contraire, on pète le feu parce qu'on a rien fait de spécial. Ce qui est mon cas dans cinquante pourcent des cas : soit je frappe tout ceux qui osent venir m'emmerder alors que je savoure mes verres d'alcool, soit je suis plutôt chaud et relax, et je finis au pieu avec un(e) inconnu(e). Mais nous n'en étions pas là, on était passés de pires ennemis qui s'envoient des piques en plein tronche à deux mecs qui s'enfilent des gorgées d'alcool pur en tailleur sur le tapis. Ma foi, fort sympathique. Je m'en plaindrai pas. Mais attendant, je commence à avoir vachement chaud, alors j'enlève ma chemise, me laissant en simple tee-shirt blanc vachement plus confortable. C'est à ce moment qu'il m'a envoyé une petite vanne, à laquelle j'ai répondu en jouant le jeu. « Eh oui, il est pas encore minuit ! » me dit-il avec un petit sourire satisfait. Je ne répondis pas et continuai à chanter, jusqu'à ce que son tour arrive que je m'approche sensuellement pour le lui dire.

Mais le rapace ne m'avait pas laissé de temps de recul, et il m'avait sauté dessus, déposant ses lèvres contre les miennes. Le baiser n'avait rien de doux, il était un mélange de sauvagerie et de passion dlversée dans ce simple geste qui aurait du me faire tilter. Mais la texture soyeuse de sa bouche contre la mienne était un régal, et je me laissai aller avant de reprendre le contrôle. J'avais tracé un chemin sinueux du creux de son oreille jusqu'à sa clavicule, soufflant et mordillant sur mon passage. Mes mains avaient trouvé une place confortable sur ses hanches étroites, caressant la peau doucement. Et puis, pris d'audace, j'avais amorcé une descente, embrassant la moindre parcelle de peau qui se trouvait devant moi, mordillant la fine chair de son ventre plat et musclé. Remontant mon visage au milieu du sien, j'ancrai mon regard dans ses prunelles couleur noisette. Je me sentais bien, à ma place. J'avais envie de prendre mon temps, de faire durer l'instant. Comme une paix fragile dont on profite le plus possible avant que la guerre ne recommence à éclater. De lui faire prendre son pied, comme je le faisais avec tous mes amants. Je trouve ça dégueulasse de penser à son propre plaisir avant le reste. Pour moi, c'est quelque chose qui se fait à deux, où les deux partties doivent se sentir bien, même s'ils sont de parfaits inconnus. « La vie d'adulte possède certains avantages, en effet... » Je souris, comme une identique réponse à son retroussement de lèvres. Puis je lui ordonne de m'embrasser, le regard embué de désir. Il y répondit en temps et en heure, m'embrassant comme un forcené tandis que je sentais ses mains descendre à une vitesse qui me rendait fou d'impatience tant il était lent. Il voulait me torturer c'est ça, il voulait ma mort hein ? Elle s'attardèrent sur mes fesses qu'il redessinait, avant de m'enlever mon jean. Presque à égalité. Il me semblait encore trop habillé, avec son boxer noir. Et si j'en croyais ce que je voyais, il était très content de la tournure que prenait notre soirée. Fallait avouer que j'étais dans le même état. Je crochetai mes mains dans sa nuque avant de reprendre ses lèvres contre les miennes, dans un ballet furieux et endiablé. J'arpentais la base de sa nuque avec le peu d'ongle que j'avais pour un mec. Je me pressais contre lui comme si je cherchais à me fondre dans son corps. Après un soupir rauque, je souris contre sa peau, avant de souffler à son oreille. « Des avantages...très appréciés. » Puis, une idée machiavélique me vint à l'esprit et j'attrapai la peau de son cou avec mes dents dans l'idée de marquer ma trace. Aspirant et suçant consciencieusement la chair légèrement bronzée qui lui était naturelle. Je passai un coup de langue dessus, avant de jeter un oeil à mon chef-d'oeuvre, le regard victorieux. Mordillant le lobe de son oreille au passage, avant de souffler. « À moi. » Si je m'en souvenais le lendemain, j'allais aller m'enterrer dans le trou le plus profond que je connaissais. Il m'arrive d'avoir des instincts un peu animaux, mais c'est plutôt rare. Vraiment exacerbé par l'alcool et le contact de son corps contre le mien. L'odeur de peau.


Dernière édition par A. Nathanaël Vane le Lun 18 Fév - 18:55, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: are you f*cking kidding me ? ― tiziano [hot]   are you f*cking kidding me ? ― tiziano [hot] EmptyJeu 14 Fév - 14:10


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Je devais bien avouer que l'alcool aidait à oublier ses soucis. Mon père n'avait vraiment pas menti le jour où il m'avait dit ça, franchement. En général, lorsque je picole, c'est juste pour le fun et j'évite de sortir de chez moi pour être certain que si une réaction violente se déclenchait de ma part, je ne blesserai personne. Mesure de sécurité oblige, je n'ai jamais vraiment eu envie de me retrouver en taule.. Même si je m'étais déjà retrouvé au poste. Faut avouer que c'était une raison quand même assez conne cette fois-là, étant donné que je m'étais prit la tête avec Kevin et que je roulais vers chez lui à une vitesse grandement plus élevée que la moyenne. Sans que j'aie vraiment eu le temps de comprendre ce qu'il se passait sur le moment, je m'étais retrouvé doublé par une voiture de police qui m'avait barré la route, me forçant à aller me garer sur le côté. L'un des agents était sorti de la voiture et s'était dirigé vers moi, haussant les sourcils en me regardant droit dans les yeux, comme s'il vérifiait si je n'étais pas drogué ou sous l'emprise d'une substance quelconque. Pour une fois, heureusement, je ne l'étais pas. Enfin quoi qu'il en soit, j'étais sous l'emprise d'une seule chose : une colère inégalable qui m'avait fait insulter les agents tandis que je refusais de montrer les papiers du véhicule. Pour la forme, ils m'avaient envoyé au poste et environ trois heures après, une fois que j'eus subit des leçons de bonne conduite à tir larigot, je m'étais retrouvé libéré.

A l'évocation de ce sourire, je ne pus retenir un sourire moqueur de naître sur mes lèvres tandis que je portais de nouveau le goulot de la bouteille à mes lèvres. Décidément, j'avais vraiment toujours été un gamin de merde, n'est-ce-pas ? Je commençais peu à peu à comprendre les raisons qui avaient forcés mes parents à me foutre à la porte le jour même de mes dix-huit ans, même si ça n'empêchait pas que je leur en voulais encore et que je leur en voudrai encore sans doute jusqu'à leur mort pour cela. Quoi qu'il en soit, le sujet de conversation qui, au départ, était loin d'être vraiment gai, commença à reprendre un peu de joie suite au petit jeu que j'eus proposé et je mentirai en disant que ça ne me faisait pas plaisir, surtout que je devais reconnaître -malgré la haine qui l'unissait à moi- que mon meilleur ennemi avait malgré tout une voix magnifique, même si jamais au grand jamais je ne l'avouerai à voix haute, bien entendu. Fierté oblige, surtout que dire à son ennemi qu'on trouve qu'il a une belle voix, principalement entre deux garçons, … ça peut franchement être douteux. Même à Kevin, malgré qu'il soit également doté d'un joli timbre de voix, je ne risquerai pas de dire ça, alors encore moins à Nathanaël.
Lorsqu'il chanta son second extrait, l'alcool commençait déjà à faire un tout autre effet sur moi et je commençais peu à peu à me concentrer plus sur ses lèvres que sur sa voix, mon regard suivant le léger mouvement de sa bouche d'un air affamé. Pas du tout comme si j'étais en manque, mais presque. Moi qui avait l'habitude de coucher à droite à gauche quasi tout les soirs, je devais avouer que déjà une semaine d'abstinence, ça me paraissait énorme. Mais bon, je pense que je vais surtout me rabattre sur les mecs plutôt que les nanas, au moins je n'aurai pas le risque de les voir tous débarquer avec un poupon de moi dans les bras en me déclarant ma paternité, n'est-ce-pas ? Car merci mais me retrouver père d'une multitude de bambins, très peu pour moi. Une, certes adorable, me suffit amplement, malgré tout l'amour que je lui porte depuis son arrivée dans ma vie. Aussi, en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, je me retrouvais à bondir sur les lèvres de mon meilleur ennemi. Un baiser violent mais passionné, qui n'avait foutrement rien de tendre. Rapidement, chacun commença à découvrir petit à petit le corps de l'autre malgré qu'il avait la tâche plus facile étant donné que lorsqu'il était arrivé, je n'étais déjà qu'en boxer. Bref. Je ne pus me retenir de sourire et de répondre à la remarque qu'il me lança sur la vie d'adulte, avant de finalement retourner poser mes lèvres contre les siennes suite à l'ordre qu'il m'avait lancé. C'est que Mr. Northwood aurait des tendances dominatrices, dites-moi ?
Désormais, nous étions seulement vêtus de nos boxers respectifs, tandis que je déposais des baisers sur son torse, ce dernier ayant gardé de sérieuses cicatrices suite aux mauvais traitements que son père lui avait infligé. Il fallait vraiment être un monstre pour faire ça, je soutiens totalement ce que j'ai dit tantôt. Quoi qu'il en soit, je ne me privais pas pour déposer de doux baisers sur les séquelles qu'il avait gardées. On aurait dit que je tentais d'atténuer la douleur qu'il avait pu ressentir à l'époque en faisant ça et je devais bien avouer que ce n'était pas bien loin de la vérité, après tout. Je m'interrompais en sentant ses lèvres aspirer ma peau tandis que ses dents appuyaient sur celles-ci. Je le laissais faire tout en caressant son dos, lachant un léger gémissement malgré tout. Ce salaud savait parfaitement comment torturer un jeune homme en manque en tout cas, j'en suis désormais un témoin officiel. Je ne pus retenir un léger sourire en coin en voyant qu'il n'allait malgré tout pas plus loin, ne pouvant me retenir de lui lâcher une petite remarque moqueuse mais pas vraiment agressive. «  - Gêné mon lapin ? » questionnais-je tout en mordillant le lobe de son oreille, avant de reprendre d'une voix plus basse, plus rauque. «  - Tu ne devrais pas, avec moi, pourtant ... » murmurais-je avec un léger sourire satisfait aux lèvres, mes doigts se glissant au niveau de l'élastique de son boxer, tandis que je laissais ce dernier descendre le long de ses longues jambes tout en me mordillant la lèvre inférieure en sentant sa virilité appuyer contre ma cuisse.


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