Dimitri Tippens Krushnik

« C’est comme ça qu’on voit si on se plaît avec une personne, quand on peut se taire tout à fait, au moins une minute et profiter du silence. »

Il était une fois l'histoire de Dimitri. Ce n'est pas une quelconque personne, depuis ving-cinq ans, d'ailleurs la première fois qu'on a pu l'apercevoir, c'était le vingt-quatre mars dix neuf cent quatre-vingt-sept à Los Angeles. Ses proches trouvent d'ailleurs qu'il y a une ressemblance avec Jensen Ackles. On entend souvent dire que c'est une personne : drôle, charismatique, impatient, franc, manipulateur, sarcastique. De plus, son coeur est libre, on pense même que Dim' est célibataire. Dimitri est actuellement sans emploi et jet setteur. D'où le fait que l'on peut l'apercevoir dans le groupe : The Present.

il faut me connaître

Oh n'imaginez pas que je suis quelqu'un qui se tourne les pouces chez lui, lové dans son canapé non, du tout. Je travaille quand je veux, un mois, un an, tout dépend mon envie, mais ce que j'aime par dessus tout, c'est la fête, les boites de nuits et autres rendez-vous pour les fêtards nés. ★ Je ne suis pas méchant, pour tout dire, je déteste ça. La taquinerie, voilà mon passe-temps. ★ J'ai voyagé, l'Europe, l'Afrique, l'Asie pour revenir en Amérique, j'ai vu le monde sous tous ses angles, j'ai aidé, j'ai sauvé et j'ai vu la mort, ça vous change un homme. ★ J'ai tout pour plaire et pourtant, je n'aime pas me frotter aux filles, les attirer et m'en servir en tant que jouet. Vieillot ou ringard ? Le respect est le mot qui conviendrait le mieux. ★ Boire jusqu'à ne plus toucher le sol, se sentir partir dans un total oubli de moi-même ? Oui. Fumer ? Oui. Je suis un mauvais garçon avec de mauvaises manières et je ne le cache pas. ★ J'étais acteur et chanteur, touchant les petits rôles, foulant les petites scènes, je n'ai jamais vraiment aimé la popularité, c'était plus un passe-temps qu'autre chose. ★ Je chante sous la douche, j'adore ça, avoir le rythme dans la peau en se frottant, un échauffement avant une soirée mouvementé. ★ Une maison, deux, pourquoi pas trois ? Un avion ? Une voiture ? L'argent est loin d'être un problème pour ma petite personne, je dépense sans compter, j'offre, je me fais plaisir. ★ Je n'ai jamais été très proche de mes parents, nos liens sont quasiment rompus et pourtant, je survis grâce à eux, merci papa, merci maman. ★ J'ai un cercle d'amis très fermé incluant une poignée de confidents. ★ Guitare et piano, deux choses que je maitrise à la perfection, jouer quelques notes enfants et me voilà avec un doigté parfait et une finesse incroyable lorsque mes mains se mettent à tapoter les petites touches ou les cordes de ces deux instruments. ★ Je me cache derrière un masque me faisant passer pour un garçon que je ne suis pas. Égocentrique, narcissique, des défauts qui ne me correspondent pas. Généreux, à l'écoute et d'une gentillesse imparable, des qualités qui me distinguaient des autres à l'adolescence, mais les temps changent et les personnes aussi n'est-ce pas ? ★ Rigoler, débiter des conneries à la seconde, des choses que je ne cesse de faire à longueur de journée, un humour déplacé et souvent noir, je ne supporte pas que l'ambiance soit morne et mélancolique préférant largement me bidonner autour d'un bon verre avec des amis. ★ J'ai étudié à Stanford, une grande école réputé et d'où je devais sortir diplômé, je n'ai pas tenu un an. ★ La justice, les lois, des choses que je n'affectionne pas particulièrement. Je n'ai pas de limites, j'aime me sentir hors la loi, provoquer et assumer les conneries, un tour au commissariat, puis deux et devenir un habituer, la justice ne m'aime plus depuis bien longtemps. ★

il était une fois

Au début on né, à la fin on meurt et au milieu de notre vie se passe des choses qui nous forment et façonnent la personne que nous sommes aujourd’hui, un chemin empli d’obstacles et d’embûches, nous remettre de drames, apprendre de nos erreurs et évoluer au fil du temps. Nous avons chacun notre histoire, notre petit conte, appelez ça comme vous voulez, mais chaque âme vivant sur cette terre en possède une bien à elle.



Los Angeles, un endroit où manger, s’amuser ou même vivre n’était pas donné à tout le monde, comment ai-je fait pour me retrouver dans un tel endroit ? Moi-même je me le demandais, mais on ne choisit pas sa famille n’est-ce pas ? Par chance j’étais un épargné, un miraculé tombé chez des personnes qui roulaient sur l’or, un enfant gâté et sans cesse protégé des agressions extérieur. Tiens –toi droit, parle bien, ne met pas les coudes sur la table, j’étais plongé dans un cercle très fermé où la perfection était de rigueur, une classe sociale peut-être plus rude que la pauvreté elle-même. Nous étions des diamants accrochés haut dans le ciel, on nous désirait, le monde voulait se frotter à nous, se faire une place dans un univers qui n’était pas le leur. J’étouffais, je ne pouvais plus supporter ce trop-plein d’éducation, je me noyais dans un océan de règle à respecter, des lois à appliquées, j’étais un électron libre forcé à sourire devant les caméras, rigoler à des vannes qui ne méritaient même pas un rictus d’amusement, faire la moue pour plaire et ignorer un peuple qui n’avait pourtant rien à nous envier. J’arpentais les rues de Détroit sans savoir où j’allais, juste prendre l’air et m’évader de cette prison, de ce monde qui était loin de me convenir, je ne vivais pas chez moi, je vaguais de maisons en appartements, chez des amis, des connaissances ou des étrangers, mes pieds ne se posant que très rarement sur le sol marbré de la villa familiale. J’étais un adolescent plein de vie et de ressource, libre. Le temps passait, ce fourbe continuait sa route alors que je stagnais, plongé dans mon petit cocon, je dépérissais sans m’en rendre compte, le sol se dérobait sous mes pieds, je perdais le nord. Je fuyais la richesse et les rapaces qui s’amusaient à vous cracher dans le dos, à lancer des piques pour vous voir vous effondrer, un univers où une guerre invisible et silencieuse subsistait, il fallait se battre oui, se battre autant que l’on pouvait pour ne pas se noyer et disparaître dans les bas-fonds de la pauvreté, essayer de se faire un nom et marcher sur les autres pour voir plus haut et plus loin. Je ne voulais plus, je ne pouvais plus lutter pour une cause qui était perdue d’avance alors je traînais dans les rues et les bars, m’offrant le luxe de m’inviter à toutes les soirées qu’importe le thème ou les personnes, je n’avais que faire des interdits et des remarques, peut-être est-ce à ce moment-là que ma petite personne devint celle que je suis maintenant ? Probablement oui. Stanford n’était qu’un point de rendez-vous parmi tant d’autres, je venais et partais sans le moindre problème, me pointant aux cours que j’appréciais le plus, un touriste dans une école plus que prestigieuse, j’occupais une chaise et mes activités se limitaient à celle-ci. Un pot de fleurs qui décorait la classe débitant des conneries à la seconde, un cancre au milieu de têtes, un cheveu sur la soupe. Un an et la rue m’appelait à nouveau, Stanford me fermant ses portes, je flânais à la recherche d’occupations, d’emplois en tout genre, serveur, gardien ou surveillant dans un lycée, j’avais touché à tous les métiers qui puisse exister sans jamais trouver une situation stable. On m’acceptait à contrecœur poussé par papa, grand ambassadeur de Russie et par maman, juge réputée aux Etats-Unis. Dix-neuf ans à flemmarder et à vagabonder un peu partout en Californie, ignorant les complaintes de mon entourage, mes parents voulant me placer dans les rangs, je me sentais au-dessus de tout et de tous, comme un oiseau planant haut dans le ciel, frôlant les nuages et la perfection du bout des doigts. Est-ce que j’aimais ma vie ? Oui, je crois pouvoir dire que j’adorais ce statut d’itinérant, se promenant à droite, à gauche sans jamais se soucier du futur, sans jamais regarde en arrière vivant le moment présent.
Assit sur une petite chaise, tête en main, j’essayais tant bien que de mal d’ignorer ce mal de tête incessant et les menottes qui me brisaient les poignées. La soirée était longue oui mais les souvenirs flous. Des verres et de l’alcool qui coulait à flot, la musique faisant battre nos cœurs et nous emportant dans un état d’euphorie total, nous étions si bien à nous agiter de la sorte, profitant de notre jeunesse et de ce qui s’offrait à nous, tout semblait bien partis, un seul faux pas fit tourner la fête en un cauchemar dont nous voulions à tout prix sortir. Une prise de tête comme tant d’autres, des coups qui partaient et des vases qui se brisaient, le délicieux nectar était monté à la tête de deux hommes dont les visages m’étaient totalement inconnus. La bagarre tourna rapidement au vinaigre emportant d’autres ivrognes, transformant une simple prise de tête en une vraie guerre. J’étais de la partie, comment, pourquoi ? Des questions qui resteront sans réponses probablement jusqu’à ma mort. Une immense émeute, une tornade qui brisait l’appartement de l’hôte, des cris de panique en voyant un homme gisant à terre et des pleurs, le chaos s’était immiscé dans cette soirée qui était pourtant loin d’être désagréable. Ils tombaient les uns après les autres, inerte, les flics tapaient la porte et hurlaient alors que cette vague de paniquait ne cessait de croître. J’étais perdu a milieu de tout essayant de trouver une échappatoire, ni une, ni deux, mon corps se retrouva projeté contre une fenêtre, mon visage écrasé contre la vitre en verre et mes poignées liés. Nous étions alignés en rang d’oignon, le visage blême et recouvert d’égratignures pour la plupart bénigne, mais un seul n’avait pas survécu à cette émeute. Meurtriers ou accident, qu’importe, il n’était plus des nôtres. J’avais obtenu ce que je voulais par-dessus tout, l’exil, rejeté par ma famille, libre de mes mouvements comme jamais je ne l’étais auparavant. Devais-je pleurer le défunt ou bien le remercier ? Je me le demandais.
Libre, j’étais libre, acquitté de toute accusations avec les excuses de la police. Au fond, que pouvaient-ils faire si ce n’est enfermer tout le monde pour trouver l’unique coupable ? Pouvais-je réellement leur en vouloir et demander des dédommagements ? Je ne crois pas.
Voyager, découvrir le monde et toucher d’autres cultures, m’évader et faire le tour du monde. Partis pour deux années de dépaysement total. Je profitais du moment présent sans me tourner vers le passé, j’avais vécu l’enfer et la misère, l’enfermement et l’isolement, j’étais à présent libre, sans limites et interdictions vivant, bel et bien vivant. Pour la première fois depuis des décennies, j’étais heureux, heureux de respirer et fouler la terre de mes pieds. J’avais vu la mort et la vie, des choses qu’aucun homme ne pouvait supporter, la magnificence et la laideur incarnée, toucher l’inconnu et la perfection, atteindre l’apothéose d’une vie qui au fond n’avait même pas commencé avant de revenir aux sources, notre bon vieux continent qu’est l’Amérique. Troquant Los Angeles pour Ottawa, le changement pour une nouvelle vie. Couper les ponts avec une famille qui m’avait banni de leur petit cercle, continuant tout de même à virer un peu (peut-être énormément ?) d’argent à leur fils adoré. Changé, métamorphosé, je n’étais plus le même. Dimitri le gentil peut-être un peu délinquant sur les bords était devint le manipulateur de service, le méchant de l’histoire, une âme meurtri par des années d’enfermement se cachant derrière un masque pour ne pas se montrer au grand jour. Un fêtard que rien n’arrête, j’étais devenu une crapule parce qu’au fond c’est seulement quand on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut.
Il y a un adage qui dit que l’on fait du mal à ceux qu’on aime, mais il oublie de dire que ceux qu’on aime nous font du mal. Un mois que j’avais posé le pied à Ottawa, je n’avais même pas encore déballé le peu d’affaire qui faisait mon bonheur. Quelques cartons qui jonchaient le sol, déchirés de tous les côtés, des vêtements qui remplaçaient le carrelage, un fouillis qui me définissait bien. On sonnait frénétiquement à la porte, je criais, hurlais de rage avant d’ouvrir en furie. Un homme se tenait droit comme un pique, essoufflé, il souriait tellement que je pouvais compter le nombre de dents qui ornaient sa gencive. Ma vie idyllique bascula alors lorsque l’étranger prononça une phrase, quelques mots alignés qui vous faisait tomber l’homme le plus dur du monde en morceaux. Un frère, j’avais un frère, une foutue partie de moi qui se baladait en ville comme une fleur et qui vint sonner à ma porte. Je le détestais oui, je le haïssais, pourquoi ? Est-ce l’habitude d’être fils unique ou le fait que mes parents avaient mentis pour ne pas heurter ma sensibilité étant enfant ? Vingt-cinq ans, j’avais vingt-cinq ans et il débarqua, devant moi. Fronçant les sourcils, me mordant la lèvre inférieure, la porte claqua à son nez. Il n’était pas des miens non, c’était une blague, juste une mauvaise blague, une plaisanterie qui allait tourner au vinaigre. Et pourtant, la vie continuait son cours alors que cette ombre au tableau vivait à quelque pas de chez moi. Si j’avais une tumeur je la surnommerais Judikaël. Judikaël, cette petite écorchure que l’on a sur le palais et qui cicatrice que si on ne cesse de la lécher mais on ne peut pas. Plongé dans une sphère, un cercle vicieux, je vivais en apercevant chaque jour cette copie, cette amas de chair et d’os qui essayait tant bien que de mal de m’approcher et nouer un lien que jamais je ne pourrais tolérer. Il était la pire chose qui ne m’était jamais arrivé, deux caractères bien distincts et pourtant le même sang coulait dans nos veines. Je devais admettre qu’en ce moment même, dieu ne m’aimait pas.

je ne suis plus anonyme

Je m'appelle Delphine mais on me connait mieux sous le pseudo d'Effyi ! J'ai dix-sept ans et je suis en première BAC pro métier de la mode ! J'habite dans un trou très très paumé de l'est de la France et perso, je le vis bien J'ai craqué sur le forum pour son design et la simplicité de son contexte puis il est tout nouveau et tout ça donc bon (chapeau aux admins d'ailleurs pour ce magnifique bijoux ). Que dire de plus ? Je suis une grande fan de Glee, Vampire Diaries, Supernatural et bien d'autres séries, d'ailleurs je suis sériphile (oh.. wait ça se dit pas ? Tant pis! ) et une grannnnde cinéphile Voilà voilà, un dernier mot ? Je vous nem sauvagement !