Bretson "Brett" Richard Wheeler

« J’ai aimé un être de tout mon cœur et de toute mon âme et pour moi c’est plus que suffisant. »

Il était une fois l'histoire de Brett. Ce n'est pas une quelconque personne, depuis vingt-six ans, d'ailleurs la première fois qu'on a pu l'apercevoir, c'était le premier janvier mille neuf cent quatre vingt-six à New-York. Ses proches trouvent d'ailleurs qu'il y a une ressemblance avec Chace Crawford. On entend souvent dire que c'est une personne : changeante, romantique, généreux, jaloux, insouciant, à l'esprit d'équipe développer, charismatique, sincère, drôle, déterminé, courageux, fort, obstiné, perfectionniste, professionnel, leader, très sociable, agréable à vivre, possessif. De plus, son coeur est pris, on pense même que Brett est plus ou moins en couple. Brett est actuellement pdg d'un empire immobilier depuis la mort de son père, il possède un grand nombre d'hôtels dans le monde ainsi d'un bon nombre d'immeubles dans la région. D'où le fait que l'on peut l'apercevoir dans le groupe : The future.

il faut me connaître

parfois, il se retrouve seul, dans sa chambre d'hôtel, en tête à tête avec son verre de vin et il se demande ce que sa vie aurait pu être s'il était né dans une autre famille que la sienne ★ il porte des costumes sur mesure, en effet, depuis quelques années maintenant, il prend rendez-vous toutes les deux semaines chez son tailleur qui lui confectionne ses costumes selon les occasions à venir ★ il lui arrive de rêver d'une autre vie mais très vite, il reprend ses esprits et se rend compte qu'il a tout ce qu'il veut pour être heureux ★ il a déjà faillit être père mais Brett assume ses responsabilités, il n'est pas le genre de gars à abandonner la fille ou à la payer pour qu'elle fasse quelque chose qu'elle ne veut pas ★ il conduit sa propre voiture parce qu'il ne supporte pas les gens comme lui qui se font conduire, d'ailleurs, il aime sa voiture, c'est une belle Audi toute noir aux vitres teintées ★ il aime faire ses courses comme tout le monde ★ Brett est un garçon plein de surprise, il allie avec talent charme et autorité, ce qui fait de lui un patron on ne peut plus juste et apprécié parmi ses employés, par ailleurs, Brett aime connaitre son personnel surtout en ce qui concerne ses possessions à Ottawa, il connait le nom de chacune des personnes qui travaille pour lui et est toujours très agréable avec eux ★ c'est un as au poker mais il aime pas tellement y jouer, jouer de l'argent n'a jamais été son délire ★ quand il organise une soirée, c'est toujours très réussis ★ les gens, surtout les gens qui ont connu sont père, ont longtemps été septique quand à la possible réussite du jeune Wheeler, pourtant, malgré sa jeunesse, Brett a su s'imposer et se faire respecter de tous ★ c'est un visionnaire, il est déterminé et perfectionniste et ça se voit dans son travail, c'est un homme brillant qui ose parler quand ce n'est pas bien fait mais qui ne tarit par d'éloge quand on lui prouve son implication ★ Brett a longtemps été un coureur de jupon, jusqu'à ce qu'il tombe sur un os, cette fille incroyable qu'il a laissé filer, c'est un homme de sentiments qui aime qu'on l'aime et qui est capable d'aimer de tout son être, il est chaleureux et d'un romantisme sans pareil ★ Une chose à savoir ★ il est très exigeant avec lui même parce qu'il a toujours trouvé très difficile de rivaliser avec la mémoire de son père ★ sa mère est sans doute la personne la plus importante dans sa vie, il déjeune une fois par semaine avec elle et est prêt à tout pour la dame ★ c'est un homme d'honneur et de parole, quand il promet quelque chose, c'est pour de vrai.

je ne suis plus anonyme

alooooooooooooors, je m'appelle Marie, j'ai 19 ans et j'ai découvert le forum sur Bazzart bien sûr, je le trouve vraiment à tomber et j'espère qu'il aura une longue et belle vie ! quand à ma fréquence de connexion, j'essaye de passer tous les jours dans la mesure du possible, niveau RP, un RP par semaine au minimum.

il était une fois

« Bonjour madame Wheeler, je suis l'exécuteur testamentaire de votre mari. » L'homme salua la dame et se tourna vers Brett pour lui serrer la main qui tendit la sienne à son tour, machinalement trop absorbé par ses pensées. Son père venait de mourir... Il avait pourtant été longuement préparé à cette idée, il était malade, une maladie incurable, comment pouvait-il être aussi malheureux alors ?! Brett avait toujours espéré, au fond de lui, que son père survivrait... Ça n'avait pas été le cas et c'était pour cette raison que ce jour-là, à peine vingt-quatre heures après sa mort, il se retrouvait sur ce canapé, dans un bureau qu'il n'avait jamais vu, aux côtés de sa mère au bord des larmes. On ne faisait pas ce genre de choses pour les personnes normales, il n'y avait pas de rendez-vous professionnel pour la mort d'une personne normal, le père de Brett n'était pas normal, c'était un homme influent, atrocement riche et il fallait bien sûr qu'on sache qui héritait de tous les fonds et surtout de l'entreprise qui se retrouvait finalement, du jour au lendemain, livrée à elle-même, sans grand patron. Brett n'avait aucune envie de se trouver là, il venait de perdre son père, il ne comprenait pas pourquoi l'avenir de l'entreprise pouvait être aussi importante face à la mort d'un homme. L'exécuteur déplia un morceau de papier où Brett pu reconnaître aisément l'écriture de son père. Il avait pensé à tout évidement, même dans sa mort, Mr Wheeler restait toujours très organisé. Le vieil homme se racla la gorge et entreprit de lire clairement et distinctement les dernières volontés de Wheeler senior. « Je lègue la totalité de ce que je possède, mon argent, mon entreprise et tous mes biens, à mon fils, Bretson Richard Wheeler. » L'exécuteur releva la tête pour voir la tête de Brett qui avait du mal à comprendre ce qui lui arrivait. « Je regrette de ne pouvoir parfaire sa formation plus longtemps mais Brett est un homme d'honneur qui saura quoi faire de mon entreprise. » Termina le vieil homme. Il souleva quelques papiers et tendis une enveloppe au jeune homme qui à à peine vingt-deux ans, se retrouvait à la tête d'un empire immobilier plus qu'important. « Il vous a laissé une lettre. » Brett regarda la lettre quelques instants puis jeta un œil à sa mère qui lui lança un regard encourageant baigné de larmes. Il attrapa la lettre et l'ouvrit.

Mon fils,
Je pense que tu trouveras la charge trop lourde pour toi mais j'ai confiance en toi, je sais que tu feras ce qu'il faut, tu es exactement comme ta mère. Je regrette de ne pouvoir être là pour te guidé mais l'entreprise te revient de droit. J'ai passé ma vie à la construire, je compte sur toi pour la maintenir. Je pense que tu comprendras ma volonté et que tu accepteras la charge. Tu es fort, tu surmonteras ma disparition en revanche, aide ta mère autant que tu le peux, elle est fragile et j'aimerais que tu sois là pour elle, quoiqu'il arrive. Je te connais, tu feras ce qu'il faut.
Je t'aime mon fils, prend bien soin de toi.

Brett reposa la lettre sur le bureau et prit une longue bouffée d'air, il avait définitivement besoin de sortir prendre de l'air. Il avait toujours pensé que l'entreprise lui reviendrait un jour, son père l'avait formé tout les jours de sa vie dans cette perspective. Jamais il n'aurait pensé que cela arriverait aussi rapidement... Brett savait parfaitement ce qu'il avait à faire mais toute cette histoire le perturbait. Il était jeune, personne ne le prendrait au sérieux, il aimait son père, il l'aimerait toujours mais comment pouvait-il penser que les personnes sous sa direction passeraient aussi facilement sous celle de son fils. Il n'avait rien à voir avec son père. Il n'était pas intransigeant et avait beaucoup de mal à donner des ordres. Sans doute devrait-il s'y faire au final...

La vie marchait plutôt bien pour Brett, il avait réussit avec succès la reprise de l'entreprise. Aujourd'hui, à vingt-six, on pouvait dire qu'il avait tout pour lui. Du moins... Perdu dans ses pensées, son pied glissa du frein et sa voiture tamponna doucement mais très clairement la voiture qu'il suivait, arrêtée devant lui au feu rouge. Le choc le réveilla et il recula de quelques centimètres afin de constater les dégâts. La personne qui conduisait l'autre voiture descendit, c'était une petite femme toute jeune et toute mince, une femme qu'il saurait probablement persuader. Elle toque violemment à sa vitre qu'il descendit, un sourire aux lèvres. La demoiselle lui lança un regard noir et pointa le doigt vers sa voiture. « J'espère que tu comptes faire quelque chose ! » Le tutoiement le déstabilisa quelque peu. Elle posa ses mains sur ses hanches et le regarda avec dégoût. « Tu te souviens pas de moi n'est-ce pas ? » Brett secoua la tête, amusé. « Espèce de crétin ! Laisse tomber, je téléphonerais à ton assistante. » Puis elle remonta dans sa voiture et appuya sur le champignon avec furie. Brett ne se souvenait absolument pas de son visage, pourtant... Un visage comme celui-là, sûr qu'il ne l'avait probablement jamais rencontré. Cet oubli hanta ses pensées toute la journée puis finalement alors qu'il passait la porte de ses appartements, il se souvint d'elle, incroyablement plus jeune, une couette de chaque côté de la tête, cette pensée l'amusa beaucoup et attrapa son téléphone pour passer un coup de fil à son assistant. « Je suis désolé de te déranger mais tu pourrais me faxer tout ce que tu pourras trouver sur May Kaplan s'il te plait. » Son interlocuteur accepta sans bronché et trois minutes plus tard, Brett savait où il pourrait la trouver le lendemain.

« La colo, en 99, c'est ça hein ? Je n’arrive pas à croire que tu te souviennes de moi. » Annonça t-il en la surprenant ce matin-là sur son lieu de travail. « On peut pas dire la même chose de toi... Sans doute ton amnésie vient-elle du fait que je ne sois jamais passée par ton lit. » Un sourire s'étendit sur le visage du jeune homme. « C'est bien dommage, il est très confortable pourtant ! » Elle leva les yeux au ciel et s'affaira dans son coin sans même le regarder. « Alors, pourquoi t'es là ? » Il s'installa confortablement comme s'il était chez lui. « Bin, je me disais que j'aurais pu te rembourser les frais pour ta voiture puis t'inviter à boire un coup en passant ! » May s'arrêta pour le regarder voir s'il était sérieux. « J't'en pris, ma voiture va très bien, tu peux donc partir sans soucis. » Brett se releva pour lui faire face. « Oh allez ! Fais une pause, viens avec moi ! Tu me dois bien ça ! » La demoiselle ouvrit de grands yeux ronds. « Pardon ? » Interrogea t-elle. « Je ne me souviens pas de grand chose mais il me semble que pendant cette fameuse colo, t'as fais croire à tout le monde que je dormais avec un doudou et tu m'as jeté à l'eau sans aucune gêne quand on a fait du violier alors que j'étais tout habillé ! » Elle allait ouvrir la bouche pour répliquer quand il reprit. « J'aimerais aussi ajouter que cette eau était très froide et que je me suis vraiment vraiment sentit très mal après ça. » Insista t-il. Elle attrapa ses affaires et lui indiqua la sortie, de toute façon... Il ne serait pas partit avant d'avoir obtenu ce qu'il voulait d'elle...

May et Brett s'étaient revus plusieurs fois après ça... Finalement, il n'était pas si bête que ça, il la faisait rire même ! Ce soir là, il la raccompagna chez elle, comme tout gentleman qui se respecte, il avait toujours fière allure dans son costume et Brett ne pouvait s'empêcher de jeter un œil toutes les deux minutes vers elle pour la regarder, elle était si loin de la petite fille qu'il avait alors détesté à l'époque ! C'était devenue et belle femme, ravissante et très séduisante. Il arrêta la voiture devant son immeuble, un immeuble qu'il possédait d'ailleurs ! Et lui souhaita une bonne soirée. La demoiselle descendit de sa voiture et claqua la porte en le saluant d'un geste de la main. Brett démarra la voiture puis changea d'avis. Il descendit du bolide à son tour, la contourna et retint la jeune femme par le bras. « Ecoute, hum... J'ai passé une excellente soirée. » Elle hocha la tête, elle aussi visiblement. Brett n'avait jamais été très bon pour ses choses là, la plupart du temps, les filles lui tombaient dans les bras sans qu'il n'ait à bouger le petit doigt. May se laissait désirer et ça la rendait passionnante à ses yeux. « Je... » Puis comme un geste vaut mieux que quelques mots, il se pencha pour poser doucement ses lèvres sur les siennes. Bizarrement, ce baiser n'avait plus rien à voir avec tout ce qu'il avait pu connaitre. May répondit à son geste et la passion s'empara d'eux. Pour une fois, cela signifiait quelque chose aux yeux du jeune homme. Ils se séparèrent finalement et il plongea ses yeux dans ceux de May. « On se voit demain ? » Elle hocha la tête, il déposa un nouveau baiser furtif sur ses lèvres et remonta dans sa voiture, un sourire aux lèvres. Sans doute pour la première fois de sa vie, il était amoureux !

« L’abstinence est une vertu mon jeune ami. » Plaisanta t-elle en l'embrassant à nouveau. Ils avaient passé au moins trois jours enfermés dans la chambre d'hôtel du jeune homme. « J'ai jamais été très bon en la matière. » Répondit-il en l'embrassant à nouveau. « Je t'aime. » Annonça t-elle sans réfléchir à ce qu'elle disait. Il sentit alors la demoiselle se raidir dans ses bras, comme si elle venait de trahir ses propres pensées, comme si elle avait peur de sa réaction. Il attrapa alors son menton, pour qu'elle le regarde dans les yeux. « Je t'aime aussi. » Répondit-il tout sourire. Il avait enfin tout ce qu'il voulait, sa vie était parfaite... La fille qu'il aimait aussi. Il entrevit le soulagement dans son regard puis l'embrassa à nouveau, il ne pouvait plus se passer d'elle, c'était impossible, il était prêt à tout pour elle, prêt à devenir l'homme fidèle qu'il avait toujours pensé être. Le bonheur prit court deux semaines après quand les deux jeunes gens apprirent que la demoiselle était enceinte. Ils étaient chez le médecin, silencieux, chacun essayant de deviner les pensées de l'autre, quand le doc entra avec un sourire aux lèvres et les félicita de la nouvelle. Aucun d'eux ne réagit tout de suite ne sachant franchement si la nouvelle était bonne ou mauvaise, se demandant même si l'autre ressentait la même chose par rapport à la nouvelle. Ils restèrent encore longtemps silencieux en sortant du cabinet. « Tu voudrais qu'on se marie ? » Proposa t-il pour briser le silence. May s'arrêta et le regarda, outrée. « Espèce de crétin... » Puis elle s'en alla, laissant Brett seul, au milieu de la route perdu comme jamais...