only the brave. (rose-may)

Clementine Rose-May Winesklone

« life is a joke. »

Il était une fois l'histoire de Rose-May. Ce n'est pas une quelconque personne, depuis 17 ans ans, d'ailleurs la première fois qu'on a pu l'apercevoir, c'était le 1er décembre 1995 à Laval (Québec). Ses proches trouvent d'ailleurs qu'il y a une ressemblance avec Hailee Steinfeld. On entend souvent dire que c'est une personne : impulsive, fière, sensible, têtue, maladroite, perfectionniste, fragile, artiste, inexpressive. De plus, son coeur est libre, on pense même que Rosie est célibataire. Rose-May est actuellement étudiante. D'où le fait que l'on peut l'apercevoir dans le groupe : the present.

il faut me connaître

Fait du violon depuis qu’elle a trois ans + atteinte du syndrome d’aspenger + possède une grande sœur, Coraline + ses parents l’ont eu très tardivement + gourmande à l’extrême + n’aime pas qu’on change ses habitudes + a très peu confiance en elle sauf lorsqu’il s’agit de sa musique + déteste qu’on la contredise + très intelligente + la solitude est sa meilleure amie + enceinte de cinq mois sans le savoir + inexpressive, ne sourit jamais et ne montre jamais aucune émotion sauf lorsqu’elle joue + a quelques tocs légers + très peu tactile, ses parents souffrent légèrement de ne pouvoir serrer leur fille contre eux comme ils le souhaiteraient + très mystérieuse, n’aime pas qu’on la connaisse de trop

il était une fois

Le vent balaye ses cheveux. Un nuage sombre qui s’envole à l’arrière de son crâne. Une légère odeur sucrée se repend autour d’elle. Ses hanches se balancent légèrement. La tête inclinée sur le côté, la silhouette perce les rayons du soleil qui s’étendent sur elle. Son bras bouge légèrement, d’avant en arrière. Et cette mélodie qui s’élève, aussi douce que la chaleur du jour. Aussi fragile que les feuilles qui pendent sur les branches en ces jours d’automne. Aussi émotionnelle que cette perle de nacre qui glisse sur les joues opalines de la jeune fille. La terre tourne en même temps qu’elle, tout semble s’immobiliser pour saisir la profondeur de cet instant. Les cordes du violon offrent leur plus belle note à la nature. Et elle s’enferme. Elle respire sa musique, son âme nous emmenant à la porte de l’innocence. L’archet frotte, glisse et suspend l’air alors que les doigts graciles et agiles pincent, frottent et torturent les cordes. La jeune fille n’est plus. Face à nous, la candeur de nos jours incertains remonte et inonde l’esprit. Même les plus malveillants sont charmés. Puis, tout se brise. Une intrusion brise l’harmonie. Et une voix, moins gracieuse surplomb tout. « Rosie ! Rosie ! » Presque insupportable, elle s’approche du moment fatidique. L’instrument se baisse et la jeune virtuose se retourne vers la réalité. Elle affronte la vie, chute vertigineuse du monde chimérique. « Quoi ? » Sa voix est plus douce, moins agressive que l’intrus. Elle semble encore sous l’émotion des quelques secondes disparue. « Tu ne me croiras jamais petite sœur ! Viens, rentre à la maison. J’ai une nouvelle magnifique ! Irréel, fabuleuse. Je n’ai même pas de mot ! Viens, vite ! » Et elle repart, sans attendre de réponse, sans même prendre en compte l’autre jeune fille. La dénommée Rosie baisse le regard sur son instrument, espérant pouvoir retourner au pays des merveilles sans être une ultime fois dérangée. Mais elle insiste. « Allez Rosie, viens vite ! » Lasse, ses pieds se font traînants et elle rejoint sa frangine.

Quelques minutes plus tard, elle franchit de ses pieds nus le carrelage froid de la cuisine. Une odeur de gâteaux chauds envahit la pièce. Elle ferme les yeux, profite de l’arôme délicat qui remonte à son nez. Elle inspire, apaise son ventre gourmand qui réclame la saveur de ses pâtisseries. Ses yeux couleur caramel se posent sur la silhouette de sa sœur qui disparaît dans le couloir. Elle avance, déposant son violon sur la table au passage. Ses doigts sensibles frôlent les murs blancs, elle se délecte de leur fraîcheur. Et lorsqu’elle arrive enfin dans la pièce principale, plus chaude et commode que la cuisine, ils sont là. Son père, grand, fin à rides marquées par l’âge avancé, un sourire qui étire son visage. Et sa mère, petite et ronde, toujours aussi belle malgré les années passées sur elle. Enfin Coraline, sa grande sœur. Elle a vingt-cinq ans. Elle vit dans le garage aménagée pour elle. Elle préfère le confort et la chaleur de sa famille plutôt que la vie solitaire et lointaine. Rosie s’installe, le visage inexpressif. Coraline ne tient pas en place. Elle gigote sur le siège. Puis, elle fait sursauter tout le monde en s’écriant. « Je vais être actrice Rosie ! » La jeune fille tourne son visage vers sa sœur, elle croise son regard. « Je suis contente pour toi. » Son visage ne reflète pas ses paroles. Il reste froid, glacial. Pas même un sourire n’ourle ses lèvres. Rosie est ainsi. Inexpressive de visage. Elle ne sait pas exprimer les émotions qui traversent son esprit par les gestes. Elle se contente d’automatisme. Coraline ne s’offusque pas. Elle connait sa sœur. Elle sourit. Elle sait que c’est sincère.

Le changement brutal. Adieu vieilles habitudes viscérales. Bonjour, attrait de la nouveauté pour les plus curieux. Mais Rosie reste impassible. Elle observe les derniers cartons emportés par les déménageurs. Partir loin de ses habitudes. Quitter sa petite vie répétitive, mais stable. Le chemin jusqu’au départ a été difficile, semé de cris. Mais aujourd’hui, elle accepte. Tant que l’intégralité de sa chambre la suit, tout ira bien. Ses partitions, ses CD de musique etc. Rosie quitte le palier de la porte, se laissant porter par une mélodie inaudible mais présente en son esprit. Ses mains se posent sur les murs, sur les poutres apparentes. Elle pose son oreille, écoute les murmures du mobilier. Adieu vieille bâtisse. Ses yeux brillent, mais aucune larme ne coule. Elle ne peut pas. Elle ne sait même pas que ce qu’elle ressent s’appelle la tristesse. Ses ongles s’enfoncent dans la moquette de l’escalier, elle s’accroche aux derniers souvenirs. Une main se dépose sur son dos, puis descend jusqu’à sa main. « Allez poussin. Tout ira bien, maman te le promet. Viens. » Rosie tourne son regard vers sa mère, hoche de la tête et se relève. Un dernier regard en arrière. Elle quitte tout pour partir au Canada poursuivre le rêve de Coraline.

Huit ans se sont écoulés. Coraline connait un succès fou. Elle est devenue actrice. Elle tente parfois d’intégrer Rosie dans son univers, mais chaque tentative est un échec. Alors, elle a abandonné. Rosie elle se plait dans sa nouvelle vie. Le chemin a été délicat, mais elle a réussi à se retrouver son propre équilibre. La musique fait toujours partie intégrante de son univers. Elle ne peut vivre sans, jouant chaque jour plusieurs heures sans s’arrêter, sans même penser à manger ou boire. Elle n’existe qu’au travers de ses mélodies et parfois, ses parents assistent émus aux émotions qu’elle exprime si facilement sur son visage beaucoup trop impassible le reste du temps. Elle découvre la vie sociale, même si elle n’y est pas à son aise. La solitude reste sa meilleure amie. Mais il y a bien une fille, celle qui l’accepte comme elle est. Qui ne s’offusque pas lorsque Rosie ne montre aucune émotion, aucun intérêt visible parfois à ce qu’elle dit. Cette fille la sort, l’emmène avec elle pour lui faire découvrir la vraie vie. Rosie goûte à tout avec une curiosité interne. Il y a une soirée en particulier qui marque un tournant surprenant, inattendu et même presque effrayant pour Rosie. Quelque chose qu’elle n’a pas prévu, ni calculé se produit. Un garçon s’approche d’elle, tente de la séduire. Rosie n’est pas sauvage, juste inexpressive. Elle l’intrigue, elle lui plait. Un premier baiser est échangé. Rosie ne comprend pas ce que son corps exprime. Les baisers s’intensifient, les mains deviennent curieuses. Elle ne réfléchit plus et se laisse aller à la nouveauté. Une expérience unique. Il lui enlève sa pureté et une partie de son cœur cette nuit-là. Seulement Rosie prend peur, elle ne comprend pas. Elle ne veut pas. Alors, elle se renferme. Elle redevient la solitaire et sa meilleure amie l’accueille à bras ouvert. Elle se fond à nouveau dans ses mondes fictifs, presque utopiques. Le destin joue avec Rosie. Il veut la voir s’exprimer. Cette nuit-là, il lui a laissé quelque chose en retour. Une toute petite chose qui grandit en elle. Rosie est enceinte. Mais ça, elle l’ignore, comment pourrait-elle le savoir puisque son corps n’exprime rien. Aucune nausée, rien. Son ventre reste plat même si cinq mois se sont déjà écoulés depuis cette nuit.

je ne suis plus anonyme

Plouf,
Moi c'est Alex, je suis aussi connue sous le nom de Pépé le Putois. Mais pas très connu en fait. Juste un peu. Légèrement. Bref... J'ai plus de la vingtaine, hélas. Quoi que... J'dirais bien que j'ai cinq ans, quinze ans, vingt-cinq ans et cinquante ans. J'ai connu le forum sur facebook, et je le trouve très beau. D'ailleurs, j'ai tout de suite été séduite. Je suis quelqu'un d'actif, mais je travaille (deux emplois) donc il m'arrive d'avoir parfois (mais rarement) des petits coups de mou. Et voilà, c'est super