Forgive me ! [ Noah ]

" Maya, ouvres-moi s'il te plait, c'est important" Alors que j'étais en train de surfer sur le net dans mon salon, j'entendis ces paroles derrière ma porte, suivie de quelques coup. Je soupirai, me levai et allai ouvrir la porte, je trouvai ma voisine, une vraie commère, mais je crois que je n'allais pas regretter sa curiosité " Maya, je suis désolée de te déranger, mais tu vas pas le croire, j'ai vu Noah, il est revenu et il a reprit son studio ! " Ses paroles résonnèrent dans ma tête, alors ... il était là, revenu à Ottawa ! Une boule se forma dans mon ventre. Me voilà quelques heures après, habillée d'une robe en dentelles noires chaussée de talons noirs aiguille et coiffée de ma frange bien droite et de mes cheveux retombant sur mes épaules, légèrement bouclés. Mes doigts se nouaient, j'avais peur. Pendant quelques minutes, je me demandais encore ce que je faisais ici ! N'est-ce pas un peu trop tôt pour le revoir ? Il était vrai que j'avais agit sans réfléchir, j'étais venue ici par pur réflêxe de revoir la personne que j'attend depuis des mois ! Mais comment allait-il réagir ? Enfin, bon, j'étais là et il fallait que je l'affronte, j'attendais ce moment depuis tellement que je ne réfléchissais plus. Mais vous imaginez si c'est une femme qui vient m'ouvrir ? Sa femme ? Bref, Me voilà devant cette grande porte en bois, je poussai un soupir et frappai à la porte attendant qu'on m'ouvre.

Forgive Me !
Ft. Maya&Noah

Je ne savais pas combien de temps j’allais rester à Ottawa, peut-être un peu plus longtemps que prévu. Ma vie était ici, avec ou sans elle, j’avais tous mes amis et j’étais heureux avec eux. Même si je n’étais toujours pas en super forme, l’air de la ville me faisait du bien. Mon cœur refermait petit à petit la blessure que Maya avait causée, je lui en voulais encore et je l’aimais encore, c’était indéniable mais je ne voulais pas la revoir. Pas maintenant. Ce n’était pas que je n’avais pas envie, bien au contraire, je voulais la voir. J’aurais d’ailleurs tout donné pour la revoir ne serait-ce qu’une fois, retrouver cette étincelle dans mes yeux quand je vois son sourire, sentir de nouveau mon cœur d’emballait quand elle posait ses yeux sur moi. J’aurais vraiment tout fait pour la revoir mais j’avais peur. Cette peur me paralysait, je ne pouvais pas, ce n’était juste pas possible. Puis qu’elle vienne me voir ? Encore faudrait-il qu’elle soit au courant et qu’elle n’ait pas refait sa vie. Deux choses totalement improbables selon moi… Je me rendis enfin compte que j’étais en train de penser à elle, chose que je m’interdisais depuis quelques temps pour aller mieux. Même si cette technique ne marchait pas vraiment, je m’efforçais de l’appliquer. Je sentis que j’allais de nouveau penser à elle alors je décidai de sortir prendre l’air un peu dans le parc. Mon studio me rappelait trop de souvenirs qui me transperçaient le cœur. Le temps était idéal et puis il ne faisait pas trop froid pour un mois de décembre. L’air frais me faisait du bien et ma tête se mit à rêver, chose qui n’était pas arrivé depuis longtemps. Je commençai à avoir froid après quelques heures de marche et décidai donc de rentrer chez moi. Je refermai la porte de la résidence avant de me diriger vers mon petit studio. Une jeune femme attendait devant ma porte, intrigué je me rapprochai doucement sans signaler ma présence pour autant. Je reconnus aussitôt les courbes et mon cœur manqua un battement. C’était elle. Elle était là. Je me pris tous mes sentiments en pleine têtes ainsi que tous les souvenirs. J’avais du mal à respirer, mon cœur s’emballait, je tremblais légèrement, mon ventre était noué, ma gorge sèche et serrée. La peur m’avait pris aux tripes. Comment devais-je aborder le sujet ? Je n’avais qu’une envie, celle de retourner faire un tour dehors mais ça aurait été lâche de ma part, surtout que j’attends ce moment depuis tellement longtemps. Je contemplais ses magnifiques courbes sans mot dire. J’attendis que la peur s’estompe peu à peu de mon corps et je marchai doucement dans sa direction. «Maya ?...». Ma voix trahissait mon émotion et ma peur. J’attendis qu’elle se retourne pour faire face à moi. Quand j’eus son visage d’ange devant moi, je manquai de fondre en larme, toute la pression, la peur, l’émotion tombait d’un seul coup. Aujourd’hui, c’était montagne russe des émotions ! Face à son sourire timide je n’avais plus peur, comme avant, elle enlevait toutes mes peurs. Je sentis à nouveau un souffle de vie entrer en moi, par sa simple présence, j’étais heureux. Je la regardai tendrement même si je sentais que mon cœur pleurait à l’intérieur de moi. La revoir me faisait tellement de bien mais tellement de mal, ma blessure se rouvrait lentement. «Qu’est-ce que tu fais ici ? Comment tu as su que j’étais là ? Pourquoi tu vi…». Je ne terminai pas ma phrase et secouai la tête avant de reprendre ma phrase. «Excuse-moi, je vais pas te laisser sur le bord de la porte, tu veux entrer ?.». Même si tout ça me faisait mal, je n’allais pas la laisser là, sur le palier. J’ouvris alors mon studio et l’invita à entrer. Sa présence me troublait, qu’était-elle venue faire chez moi ?

Je savais que j'allais regretter ma venue. J'avais honte, tellement honte de ce que j'avais put lui faire l'année précédente, surtout que je n'avais aucune raison de le quitter, mais j'avais tellement envie de le revoir. Je me rappelais de ce garçon, très grand, baraqué, très mignon, avec un sourire a en faire tomber plus d'une, j'étais tombé sous le charme de ce beau brun, très populaire et depuis, il ne quittait plus mes pensées. Bref, la boule n'avait pas quitté mon ventre et mes mains commençaient à être moites, je bougeais ma jambe nerveusement. Quand soudain, une voix m'appela «Maya ?...» Je me retournai et le vis, enfin ... il était toujours aussi mignon, mon coeur se mit à battre. Si je n'avais rien à me reprocher, j'aurais couru et j'aurai sauté dans ses bras, l'aurai embrassé langoureusement, mais je restais là, à la regarder «Qu’est-ce que tu fais ici ? Comment tu as su que j’étais là ? Pourquoi tu vi…» Je bafouillai, « Je ... » Je croisai mes mains et mes jambes, signe de gêne «Excuse-moi, je vais pas te laisser sur le bord de la porte, tu veux entrer ?.» Il s'empressa d'aller ouvrir, j'hésitai. « J'aurais pas dû venir c'est ça ? » Je fus prise alors de panique, mon coeur s'emballa « Ecoutes, je veux juste te ... m'excuser ... je t'aimais vraiment, beaucoup trop même et c'est toujours le cas maintenant et je comprendrais que tu m'en veuille, mais voilà, je sais que j'ai fait une énorme connerie et que je regrette énormément de t'avoir fait souffrir, j'ai été tellement conne, vraiment très conne ,je t'aimais vraiment et je t'aime encore énormément ! » Je repris mon souffle, j'allais beaucoup trop vite et étais beaucoup trop directe, mais fallait que ça sorte « Tu n'as pas changé, tu es toujours aussi mignon ... » Je fis un petit sourire et fermai les yeux, enfin je lui avais dit tout ce que j'avais sur le coeur, peut-être pas dans le bon ordre, mais je lui avais tout dit, puis j'ouvris mes yeux et attendis une réaction ... fallait-il que je parte en courant ? Il fallait dire que j'avais l'air bien conne sur le palier de la porte de son studio. Pourquoi n'avais-je pas tout simplement accepté sa proposition ? Non, fallait que je fasse tout le contraire ! Pfiouuu !

Forgive Me !
Ft. Maya&Noah

Ce qui me rassurait dans cette situation, c'était qu'elle avait aussi peur que moi, comme si elle avait redouté ce moment autant que moi. Pour ne pas paraître malpoli j'avais ouvert ma porte. Au lieu de rentrer tout simplement, Maya me lança un « J'aurais pas dû venir c'est ça ?». Dans sa voix crystaline, je sentis une pointe de gêne et de panique, je la regardais d'un air impassible, je ne voulais pas qu'elle puisse lire mes sentiments. Oui, elle n'aurait pas dû venir, ça c'était clair. Je n'étais pas près à être face à elle et elle était venue, sans même me demander mon avis. Sans même reprendre contact avec moi. Mais maintenant qu'elle était là, on pouvait rien y faire, le mal était fait. Dans un sens je savais qu'elle n'aurait jamais dû venir mais sa présence me rendais si heureux que je ne regrettais pas vraiment son geste... Je garda une main sur la poignée de ma porte et l'autre dans ma poche, lui faisant ainsi comprendre que c'était soit elle rentrait, soit elle partait. Je voulus d'ailleurs le lui signaler mais je voyais bien qu'elle était on ne peut plus stressée. Je n'aimais pas ça et fronçai alors mes sourcils. Elle trépignait et ses doigts s'entremélaient et se démelaient à une vitesse folle. D'un seul coup sa bouche s'ouvrit et une tonne d'information m'arriva en pleine tête. « Ecoutes, je veux juste te ... m'excuser ... je t'aimais vraiment, beaucoup trop même et c'est toujours le cas maintenant et je comprendrais que tu m'en veuille, mais voilà, je sais que j'ai fait une énorme connerie et que je regrette énormément de t'avoir fait souffrir, j'ai été tellement conne, vraiment très conne ,je t'aimais vraiment et je t'aime encore énormément ! ». Je la regardais avec des yeux ronds. Je me crus dans un rêve, ne voulant pas croire ce que j'avais entendu. Ces simples mots « Je t'aime » m'avait fait sourire et je sentis que mon regard retrouvait toute sa vitalité d'antant. Seulement je sentis aussi de la colère en moi, de l'imcompréhension, j'avais besoin d'explication et ce n'était pas un vulgaire « je t'aime » qui allait tout changer. J'avais toujours ce regard protecteur sur elle mais je sentais une colère monstre monter en moi. Je savais que si je la laissais à l'intérieur je ferais la même connerie qu'elle, un an auparavant. Son regard était doux et elle ne put s'empêcher de rajouter que j'étais mignon. Je serrais la mâchoire, ma main serra aussi fort que possible la poignée, à tel point que mes jointures devinrent blanches. J'avais besoin d'explications. « Ecoutes Maya, rentre et on en parle à l'intérieur. ». J'avais été froid, peut-être un peu trop ? Peut-être aurais-je dû lui dire que je l'aimais encore ? Peut-être pas. N'attendant pas qu'elle rentre, je me posais sur mon sofa regardant derrière moi si elle venait. Mes coudes posés sur mes genoux, mon menton sur mes mains, je regardais dans le vide, serrant toujours ma mâchoire. « Tu as vraiment cru que parce que tu es venue t'excuser comme une fleur ça allait tout arranger ? Tu sais au moins à quel point tu m'as fais soufrir ? Et tout ça pour me dire quoi ? Que tu m'as jamais oublié ? J'ai besoin d'explications là ! Pourquoi tu m'as quitté alors ? Pourquoi bordel, pourquoi ?! ». Je sentis ma gorge se nouée, ce n'était plus de la colère mais plutôt de la détresse, j'avais besoin de comprendre et qu'elle soit là, devant moi n'arrangeais en rien les choses. Ma vue commença à se brouiller mais je refusais de pleurer, pas devant elle. Je déglutis difficilement avant de plonger de nouveau mon regard dans le vide. « Je t'aime aussi Maya, de tout mon coeur, je te trouve toujours aussi belle et parfaite mais j'ai mal... Si tu savais à quel point j'ai mal... Tu étais mon coeur et t'es partie, t'm'as arraché le coeur... ». Tous les souvenirs de ma période de dépression me revinrent en tête et je ne pus m'empêcher de verser quelques larmes. Mon coeur ne savait plus quoi faire et mon cerveau encore moins. L'aimer ou la détester ?

Après lui avoir fait ma déclaration, je le sentis comme en colère, c'était pas gagné, mais il fallait que je m'y attende et j'aurais fait pareil à sa place. Il laissait sa main sur la poignée, je la fixais et il me proposa d'entrer. Ce que je fis, restant près de la porte, comme pour chercher un exutoire au cas où je ne pourrais supporter ses paroles. Il alla s'asseoir sur son sofa, mon regard vide. « Tu as vraiment cru que parce que tu es venue t'excuser comme une fleur ça allait tout arranger ? Tu sais au moins à quel point tu m'as fais souffrir ? Et tout ça pour me dire quoi ? Que tu m'as jamais oublié ? J'ai besoin d'explications là ! Pourquoi tu m'as quitté alors ? Pourquoi bordel, pourquoi ?! » Je soupirai et marchai un peu plus près du sofa, en faisant claquer mes talons « Je sais que c'est pas très malin d'être venu ... mais quand j'ai su que tu étais revenu, je n'ai pas put m'en empêcher ... et d'ailleurs, je regrette ... et ... je sais que c'est pas en venant te dire je t'aime que tu vas retomber dans mes bras ... mais j'avais tellement envie de te voir ... » Je sentais les larmes monter en moi, je soupirai et il poursuivit « Je t'aime aussi Maya, de tout mon coeur, je te trouve toujours aussi belle et parfaite mais j'ai mal... Si tu savais à quel point j'ai mal... Tu étais mon coeur et t'es partie, t'm'as arraché le coeur... ». Je fis une larme couler sur sa joue, je regardai autre part, mon coeur se serrait encore plus, la boule qui hantait mon ventre, ce qu'il me disait, me touchait énormément. Je m'avançai et allai m'asseoir à côté de lui, hésitante « Oui et je m'en excuse encore, tu sais, on a tous des défauts et moi le mien c'est d'être impulsive, de partir au quart de tour et quand tu m'as annoncé que tu allais partir, j'ai pas supporté ... je sais que c'était lâche, dégueulasse ce que je t'ai dit et j'en ai énormément souffert et culpabilisé ... je sais que je t'ai énormément fait souffrir et je n'ai aucune raison ... je ... je t'aime ». Je n'avais même plus de mots pour m'expliquer, je ne savais pas, je ne savais plus quoi dire. Je posai ma main sur ma cuisse et le regardai, puis me relevai « Tu as raison ... je n'ai de toute façon aucune chance, mais voilà, je voulais juste te revoir et j'espère ... non, rien ». Je le regardais puis me retournai, partant vers la porte. Maya, Maya, tu ne dois pas le laisser filer, fait tout ton possible pour te faire pardonner, tu dois te battre pour lui ! Tu l'aime, tu le désire depuis un an, tu dois te battre ! Je m'arrêtai devant la porte, attendant une réaction, même un « au revoir » m'aiderais à savoir ...

Ma petite Mayache d'amour, ceci est un UC, oui je sais j'ai honte pour 100e message c'est nul -> Mais bon je vais quand même pas faire que ça. Je voulais te dire merci d'avoir créer ce super lien car je m'éclate avec ! Pis un p'tit message pour Malika et toi et tous les membres de SAW, vous êtes tout simplement magique. J'éditerai ce message ce soir pour y mettre ma réponse. Merci encore à tous et je vous aimes !

Forgive Me !
Ft. Maya&Noah

Je ne savais plus quoi penser, c’était comme si mon esprit était partie ailleurs, ne supportant pas toute cette pression et tous ces sentiments qui tournoyaient en moi. Si elle avait voulu me voir c’était peut-être qu’elle tenait vraiment à moi ? Je ne savais vraiment plus quoi penser, ses explications étaient foireuses et je ne comprenais toujours pas. Pourquoi était-elle revenue, qu’espérait-elle ? Je voulais lui donner une seconde, j’en crevais d’envie même, mais il y avait une chose qui me bloquait. Je n’arrivais pas à savoir ce que c’était, si seulement j’avais pu l’envoyer paître d’un revers de main. Depuis qu’elle était là j’avais envie de la prendre dans mes bras, de l’embrasser comme jamais auparavant, je voulais la rendre heureuse. L’amour est un sacré mystère, j’avais beau lui en vouloir, ce sentiment prenait toujours le dessus. Je n’y pouvais rien et contre moi j’étais fou d’elle. Elle était lentement venue vers moi, plus le bruit de ses talons se rapprochait, plus mon coeur battait fort et vite. Quand elle s’assit enfin près de moi, je crus qu’il allait sortir de ma poitrine. Malgré tout cela je voulais rester impassible, faire comme si tout cela m’était totalement indifférent. En réalité je n’avais qu’une envie, celle de la prendre dans mes bras. J’attendis, un silence s’installa, silence qu’elle brisa assez rapidement. «Oui et je m'en excuse encore, tu sais, on a tous des défauts et moi le mien c'est d'être impulsive, de partir au quart de tour et quand tu m'as annoncé que tu allais partir, j'ai pas supporté ... je sais que c'était lâche, dégueulasse ce que je t'ai dit et j'en ai énormément souffert et culpabilisé ... je sais que je t'ai énormément fait souffrir et je n'ai aucune raison ... je ... je t'aime ». Je savais bien qui elle était, j’avais passé trois ans de ma vie à ses côtés, je savais qu’elle était impulsive mais ce n’était pas une excuse pour avoir fait ce qu’elle avait fait. Elle n’avait donné aucun signe de vie durant un an, ne prenant même pas des miennes. Je ne voulais pas lui dire pour ma dépression et mon grand plongeon dans la drogue et autres, même si ma colère le voulait pour lui faire du mal, mon coeur amoureux refusait catégoriquement qu’un seul son sorte de ma bouche. Ma tête était un véritable chaos, partagé entre amour et haine, je ne savais pas quoi choisir et je savais que mon choix serait décisif. Tout cela était arrivé bien trop tôt, je n’y étais pas préparé. Bien que je fus un grand mec baraqué, j’étais un grand un sentimental. Le silence qui perdura après sa réponse devait sans doute la déranger. Maya se leva donc et partit en direction de la porte. Ma seule envie fut celle de la rattrapée mais je n’en n’eu pas le temps. Cette brusque envie me fit comprendre que malgré tout la haine que j’avais envers elle, je l’aimais. Je l’aimais plus que tout au monde et qu’elle était la femme de ma vie. On est humain, on fait tous des erreurs et on devrait tous avoir le droit à une seconde chance. Seulement je ne sais pas si j’étais prêt pour lui accorder aujourd’hui ou dans les prochains jours. Mon coeur avait encore trop mal pour lui pardonner. Je la voyais s’éloigner une nouvelle fois de moi, lentement. Je me levai donc. Au diable le pardon, je ne voulais pas la perdre une seconde fois. Je m’approchai sans bruit et lui prit le bras tendrement. Le contact de ma main contre sa peau me fit frissonner, j’avais oublié à quel point ce contact si pur était jouissif. Toujours avec mon regard sombre, impassible je lui murmura : « Reste. ». C’était une sorte d’appel au secours. Je savais que sans elle je n’étais rien.

Je l'aimais, oh que oui je l'aimais et je savais que je lui avais fait énormément de mal et je voulais réparer ça, seulement je savais que ça allait être dur pour lui. Après être finalement entrée, j'allai me poser doucement près de lui, mon coeur battait, mon estomac était noué. A sa place j'aurais eu la même réaction, froide et distante, voire violente, mais je regrettais tellement ce que j'avais put lui faire subir. Si seulement il savait ce que j'avais fait pendant cette année, si il avait vu à quel point je m'en voulais ... Ne voyant pas vraiment quoi ajouter, je décidai de me lever, de toute façon, j'avais ruiné toutes mes chances l'année passée et je commençais à arrêter d'espérer qu'un ange vienne lui piquer le cul pour qu'il me revienne. Il fallait que je passe à autre chose, que je me plonge encore plus dans ma carrière, que je réussisse au moins quelque chose. C'était l'état d'esprit dans lequel j'étais maintenant, comme dirait César, je suis venu, j'ai vu ... et pour ma part, j'ai pas vaincu, j'avais décidé de venir et je savais maintenant où nous en étions, à rien ! Il allait sûrement m'en vouloir encore longtemps et c'était compréhensible ... Alors que je venais de me lever, allant jusqu'à la porte, comme pour m'échapper, par peur, surtout par honte, il se leva et m’attrapa le bras « Reste. » Je me retournai et le regardai, son regard vide croisa le mien, je l'évitai et regardai la chaise qu'il y avait au coin avant de regarder en bar, puis de revenir à son visage « Rester pour quoi faire ? Pour t'entendre encore souffrir et moi essayer de m'excuser ? Je sais que c'est pas facile et pour moi ça ne l'est pas non plus, mais ... il faut te laisser du temps et je respecte ça parce que je culpabilise à mort et je n'aurais pas dû venir ...» J'avais les larmes aux yeux, je le regardais toujours, il était là, me touchant de sa main sur mon bras, j'avais juste envie de l'embrasser, d'aller dans ses bras ... mais il était encore beaucoup trop tôt

Forgive Me !
Ft. Maya&Noah

Je ne voulais pas qu’elle parte, je ne voulais vraiment pas. Si je la laissais partir, elle ne me reviendrait jamais et je ne pouvais pas me résoudre à cette idée. Malgré le fait que j’avais souffert cette année, je n’avais cessé d’espérer des retrouvailles et des réconciliations. Elle, elle était là et n’attendait que ça d’ailleurs mais je n’arrivais pas à faire oublier à mon coeur tout ce qu’elle m’avait fait. Elle avait été une véritable garce je dois dire. Il est vrai que j’étais un peu bipolaire sur le coup et que je ne savais pas vraiment me décider. Je voulais qu’elle reste mais je ne voulais pas lui pardonner. Or, lui demander de rester signifiait que je voulais peut-être lui pardonner. En fait, c’est ça, je voulais mais je ne pouvais pas. On ne décide pas de tout oublier du jour au lendemain, de toute manière ce serait impossible. Elle était devant la porte comme si elle attendait une réaction de ma part. Cette dernière fut brusque et pas le moins du monde réfléchi, je lui attrapa le bras, la suppliant de rester. C’était mon amour pour elle qui avait parlé et je le regretta aussitôt. Elle se retourna vers moi mais essayait par tous les moyens d’éviter mon regard, elle aussi était gênée sans doute par ces retrouvailles trop précoces. Moi, je la fixais intensément, je ne pouvais m’empêcher d’avoir envie de l’embrasser, de la trouver plus que magnifique ou de l’avoir dans mes bras tout contre moi... Si je lui avais demandé de rester ce n’était pas parce que ça m’enchantait d’avoir mon ex petite-amie chez moi mais parce que sa présence m'apaisait. «« Rester pour quoi faire ? Pour t'entendre encore souffrir et moi essayer de m'excuser ? Je sais que c'est pas facile et pour moi ça ne l'est pas non plus, mais ... il faut te laisser du temps et je respecte ça parce que je culpabilise à mort et je n'aurais pas dû venir ...». Je me mordis la lèvre, il est vrai que j’avais besoin de temps, seul ce dernier pourrait guérir mes blessures. Mais combien de temps tout cela allait durer ? Personne ne pouvait le savoir et je me refusais de la perdre une seconde fois. Je l’avais retrouvé et même si j’avais mal j’aurais encore plus mal si elle devait de nouveau m’abandonner. Je ne voulais pas lui donner de faux espoirs mais mon geste fut incontrôlé. Je la pris dans mes bras et la serra aussi fort que je pouvais. Je fermais les yeux et savourais ce moment de pur bonheur, je respirais doucement l’odeur enivrant de son parfum et je fus transporté vers un autre univers. « Reste pour moi alors... Tu es venue trop tôt mais maintenant tu es là et je ne veux pas que tu repartes, j’ai besoin de toi. Si tu savais dans quoi je suis tombé à Vancouver...». Je faisais allusion à la drogue intense que j’avais consommé pour remplacer Maya. Tous ces souvenirs atroces me revinrent en tête et ma colère contre Maya avec. Je ne me détachai pas d’elle pour autant, mes bras autour de sa taille je fixai dans les yeux. « Je ne peux pas encore te pardonner, tu as été une vraie garce avec moi. Je sais que c’est dur à attendre mais c’est la vérité, je sais que tu culpabilises assez et je ne veux pas que tu te sentes encore plus mal. Je ne veux pas non plus t’obliger à rester, si tu veux part mais tu sais aussi bien que moi que si tu franchis cette porte les chances pour qu’un jour ça s’arrange seront presque nulles. Sauf si tu me promets de garder le contact cette fois-ci. Je ne peux pas te promettre que ce sera magnifiquement bien mais ce sera déjà ça... ». Ce que je disais n’avait aucun sens réel mais je termina ma phrase sur un baiser sur son front, me détachant doucement d’elle. Mon coeur blessé me faisait mal. « Tu es libre, je te rend ta liberté, tu n'auras même plus à te soucier de moi.». J’avais utilisé les mêmes mots qu’elle, un an auparavant, peut-être pour lui rappellé à quel point j’avais eu mal. «Je ne reviendrai pas dans ta vie car je sais que sinon je te ferai souffrir. Peut-être un jour je te pardonnerai mais ce sera sans doute trop tard. ». Je voulais lui pardonner mais je ne pouvais pas tout de suite. Je n’allais pas la retenir alors qu’il n’y avait aucun espoir. Je lui avais dis que sa présence m'apaisait et que je voulais qu’elle reste pour moi. Après la balle était dans son camp.

Alors que je m'apprêtais à partir, sûrement pleurer dans mon lit devant un bon films à l'eau de rose en me bourrant de chocolat milka, il me retins, j'aurais aimé que ça se passe autrement, mais le destin en avait choisi ainsi et il fallait accepter que j'avais été une vraie salope, oui je m'auto-insultais, mais ce n'était que la vérité. Alors que j'essayais d'éviter son regard, il recommença à parler mais me pris d'abord dans ses bras, je fus d'abord surprise, mais je profitais d'un moment que je n'avais pas eu depuis des mois et qui allait peut-être pas durer, je collai ma tête contre son torse, respirant son odeur et le sentant tout simplement contre moi « Reste pour moi alors... Tu es venue trop tôt mais maintenant tu es là et je ne veux pas que tu repartes, j’ai besoin de toi. Si tu savais dans quoi je suis tombé à Vancouver...» Je le regardai et posai mes mains sur ses bras qui m'entouraient « Tu es tombé dans quoi ? » Je le regardai, étonnée. Dans quelle merde avais-je bien le mettre ? Ca me faisais encore plus culpabiliser. Puis il continua « Je ne peux pas encore te pardonner, tu as été une vraie garce avec moi. Je sais que c’est dur à attendre mais c’est la vérité, je sais que tu culpabilises assez et je ne veux pas que tu te sentes encore plus mal. Je ne veux pas non plus t’obliger à rester, si tu veux part mais tu sais aussi bien que moi que si tu franchis cette porte les chances pour qu’un jour ça s’arrange seront presque nulles. Sauf si tu me promets de garder le contact cette fois-ci. Je ne peux pas te promettre que ce sera magnifiquement bien mais ce sera déjà ça... » Je fis un oui de la tête, pour lui faire comprendre que je comprenais et qu'il avait raison « Je sais, je sais ... » Je me séparai de lui, mais restai le plus près possible « Tu es libre, je te rend ta liberté, tu n'auras même plus à te soucier de moi. Je ne reviendrai pas dans ta vie car je sais que sinon je te ferai souffrir. Peut-être un jour je te pardonnerai mais ce sera sans doute trop tard. ». Les premiers mots de sa phrase me rappelèrent la fois où je l'avais quitté, il le faisait exprès, je le voyais, il voulait que je culpabilise encore et encore « Non ... non ça ne sera jamais trop tard, je t'attendrais le temps qu'il faudra ... je ... je t'aime trop pour encore faire une connerie, alors, je sais que tu vas pas me pardonner maintenant ... mais j'attendrais ... » Aaah, ma petite Maya, qu'est-e que tu peux être bien naïve pour croire à tout ça. Je lui fis un petit sourire, puis me mis légèrement sur la pointe des pieds et allai déposer un petit baiser sur sa joue « Voilà ... On a mit les choses au clair je crois ... Tu m'en veux ... je suis une garce ... Je vais te laisser ... tu as surement d'autres choses plus importantes à faire ...»

Forgive Me !
Ft. Maya&Noah

Elle me demanda dans quoi j’étais tombé à Vancouver. Je souris légèrement. Si seulement elle savait ce que j’avais enduré, heureusement que mon frère avait été là, sinon je serais sans doute encore là-bas, cherchant à tout prix mon gramme de cocaïne. D’ailleurs pour la rassurer je lui fit un léger baiser sur le front. Je voulais la protéger de tout ce que j’avais enduré là-bas, je ne voulais pas qu’elle porte mon fardeau. Depuis cet épisode sinistre, j’ai juré ne plus boire un seul verre sauf pour occasion. Je m’étais écartée d’elle non pas par envie mais par dégoût de moi-même. J’avais honte de ce que j’avais été cette dernière année. J’avais honte et ma rage revint, c’était à cause d’elle tout ça, tout à cause d’elle, tout. Je ne serais jamais tombé dans ça sinon. C’était méchant de lui en vouloir mais c’était la vérité, c’était de sa faute. Moi tout ce que j’avais voulu c’était faire ma vie avec elle et elle, elle était partie, me laissant seul avec mon coeur brisé en mille morceaux. Je ne lui en voulait presque plus pour ce qu’elle avait fait, non, c’était pour ce qui m’était arrivé par la suite. Par la suite je lui dit des mots méchants et m’en voulus d’avoir sorti ces mots là précisément. Mais ce que je disais était vrai, elle ne m’attendrai pas éternellement, elle était magnifique, jeune, pleine de vie. Elle n’allait pas attendre un type comme moi, qu’elle m’aime ou pas. Elle était mignonne me promettant qu’elle m’attendrait le temps qu’il faudrait, qu’il ne sera jamais trop et qu’elle m’aimait. Elle croyait aux contes de fées. Moi, je n’avais presque plus d’espoir qu’un jour je la retrouve à nouveau dans mes bras, qu’un jour je puisse faire d’elle ma femme. Je savais qu’elle voulait m’attendre, je le sentais dans sa voix qu’elle le voulait mais même avec toute la bonne volonté du monde, elle ne pourrait pas m’attendre éternellement. Je ne savais pas combien de temps tout cela allait mettre, combien de temps il me fallait pour me reconstruire mais je savais que quand je serai prêt, il sera trop tard, elle aura de nouveau trouvé son prince charmant. Lorsque ses lèvres douces et délicates se posèrent sur ma joue, celle-ci devint rouge écarlate. Une sensation chaude m’envahit, une sensation qui ne m’avait plus chatouillé le ventre depuis un an, une sensation de bien-être tout simplement. Malgré toutes ces peines, toute cette haine, j’étais bien avec elle. C’était sans doute un jeu malsain pour elle comme pour moi mais j’aimais sa présence. Après tout on pouvait rester ami non ? Je ne vois pas ce qui pourrait nous empêcher de cela si ce n’est la passion que l’on a l’un pour l’autre. Mais celle-ci s’en ira, c’est forcé. Mais au fond de moi, je savais très bien que je n’avais pas envie que ce sentiment me quitte, il était en moi, il faisait parti de moi, il me tenait en vie. Elle finit par se diriger une nouvelle fois vers la porte. Les mains dans les poches, mon visage impassible, si ce n’est les dernières traces rouges qui s’estompaient petit à petit, je la toisais. Je ne voulais pas qu’elle parte mais si elle en avait décidé ainsi, je n’allais pas la retenir. « Je n’ai rien d’autre à faire. Mais tu fais comme tu veux, si tu veux partir pars. Mais ne pense pas que j’ai autre chose à faire, la seule chose que je fais de ma journée c’est penser à toi. Alors ne me prends pas pour excuse si tu veux partir. Je n’en suis pas une bonne. ». Si elle le voulait qu’elle le fasse mais qu’elle ne me fasse pas croire que c’est pour me laisser en paix. Certes je lui en voulais mais cela ne m’empêcher pas de lui parler même si chaque mot prononcé, chaque mensonge pour lui faire croire que je suis indifférent, me transperçait le coeur d’une lame froide et sans pitié.

Oui je l'aimais, j'étais raide dingue de lui, mais cette situation commençais à m'embarrasser et m'énerver. J'étais consciente que je lui avais fait un mal fou, que j'avais été la pire des salopes et que ce n'était pas malin de venir aujourd'hui, mais il me semblait que ça soit courageux de revenir le voir et comme m'avais dit Malika : va le voir et montre-lui que tu l'aime. J'étais allée le voir et m'étais maintes fois excusée et ça n'avait toujours pas marché, pas un baiser, pas une lueur d'espoir. Mon impulsivité remontait, à l'intérieur, je brûlais, pas que de désir et d'amour, mais de colère, je ne pouvais pas lui montrer la colère contre moi que j'avais, parce que il ne comprenait pas ce que je ressentais . Après lui avoir dit que jamais je ne l'oublierais, il ne semblait pas vraiment y croire, mais je l'avais déjà attendu pendant un an, j'avais résisté à des propositions, tout simplement parce que je l'aimais, tellement ... Je me retournai pour partir vers la porte, m'enfuir à toute vitesse et aller crier ma douleur et me colère dans la rue, quand il m'interpella « Je n’ai rien d’autre à faire. Mais tu fais comme tu veux, si tu veux partir pars. Mais ne pense pas que j’ai autre chose à faire, la seule chose que je fais de ma journée c’est penser à toi. Alors ne me prends pas pour excuse si tu veux partir. Je n’en suis pas une bonne. ». Je baissai la tête, ça me touchais ce qu'il me disais, mais à quoi jouait-il ? Une fois il me disais qu'il m'aimais, qu'il me détestais, que j'étais une garce et enfin qu'il pensait tout le temps à moi ... Je soupirai, alors que j'étais de dos à lui, je tapai nerveusement mon talon sur le sol; que faire ? Tout s'embrouillait dans ma tête, toujours coléreuse, mais amoureuse, je me retournai, le regardai et m'avançai vers lui et d'un élan, je passai ma main dans son cou, approchai ma tête de la sienne et l'embrassai, mais pas un simplement effleurement de lèvres, mais un beau et tendre baiser, puis m'écartai, honteuse « Je suis désolée, mais fallait pas me dire que tu penses à moi toute la journée ... tu peux pas savoir à quel point ça me démangeais alors tu as prononcé les paroles de trop ... ». J'éclatais de rire, il fallait bien vu la situation dans laquelle nous étions, et je devais avouer que je ne regrettais pas ce baiser, ça faisait tellement du bien de l'avoir embrassé, le contact de nos lèvre m'avais manqué ... En tout cas, j'espérais qu'il ne le prenne pas mal.

Forgive Me !
Ft. Maya&Noah

Je n’étais pas clair avec moi-même. Un coup c’était «je t’aime» et l’autre coup «je te déteste». Je savais qu’elle m’attendrait tout la vie mais pas si je réagissais comme ça. Si je la perdais, c’était de ma faute et uniquement de la mienne. C’était pareil l’an dernier, ça avait été ma faute, j’aurais du trouvé un boulot ici. De plus rien de tout cela ne serait arrivé, je serai toujours avec Maya, je l’aurais sans doute demandé en mariage et on aurait un appartement dans le centre-ville. Cette idée me transperça le coeur, je savais que plus rien de tout ça ne serait possible, que rien de tout ce que je pouvais espérer n’arriverai un jour. Je baissais la tête honteux. Je n’étais peut-être pas une bonne excuse pour partir, mais avec le comportement que j’avais adopté depuis qu’elle était revenu, il était clair qu’elle était dans son droit de vouloir partir. Mais je n’avais pas envie de la voir s’éloigner de moi une seconde fois, je ne voulais pas, je ne pouvais pas. Je levais les yeux vers elle de temps à autre, le silence qui suivit mon intervention me parut une éternité, allait elle partir ou simplement allait elle rester ? Son talon cliquetait nerveusement sur mon parquet. Je me mordis l’intérieur de la joue, l’attente était trop longue. Je relevai la tête pour ajouter quelque chose quand elle se retourna vers moi. Je me tus et ravala mes mots, attendant sa réaction. Maya me fixait et elle s'avança d’un seul coup vers moi, plongeant sa main dans mes cheveux, m’embrassant avec fougue. Tout cela se passa en moins d’une seconde et je n’eus pas le temps de réagir ou de dire quoique ce soit. Le doux contact de ses lèvres contre les miennes me fit tout oublier. Inconsciemment, je prolongea le baiser. Dans cet aveux muet, je lui donna tout ce que j’avais en moi, ma colère, ma honte, mon amour, ma désespoir, mes peurs, toutes ces émotions qui me traversaient de part en part depuis qu’elle était là. Ce contact interdit était si brûlant que je fus transporter dans un autre monde, je n’avais plus l’impression d’être dans mon studio minable. J’avais attendu ceci pendant un an, maintenant que j’avais enfin eu le droit de goûter une dernière fois au fruit défendu, je me croyais dans un rêve. J’avais oublié toute ma colère contre elle et je n’avais qu’une envie, être avec elle jusqu’à la fin de ma vie. Mes mains au creux de ses reins, son corps si près du mien, ses lèvres à quelques millimètres, le souffle court, le regard pétillant et intense, j’avais retrouvé ma joie de vivre. Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin et elle se détacha de moi, lentement, honteuse. Après m’avoir dis que ce baiser me pendait au nez depuis tout à l’heure et que j’avais dis les mots de trop, elle éclata de rire. Toute la pression était tombée. Je ris aussi, mais plus nerveusement. Après avoir mis fin à ce baiser, tous les souvenirs et toute la haine me revinrent en tête. Même avec un baiser, je n’arrivais pas à lui pardonner. Pourquoi ? Ma colère commençait à se retourner contre moi-même. Je voulais lui pardonner, que tout redevienne comme avant mais je ne pouvais pas. « Maya, je veux te pardonner, crois-moi, je ne veux que ça depuis le début. Je crève d’envie de t’avoir à nouveau dans mes bras mais je n’y arrive pas. Je n’arrive pas à te pardonner pourtant j’en crèves d’envie. Peut-être est-ce trop tôt ?... Je sais pas, je sais plus...». La fin de ma phrase n’avait été qu’un murmure, un appel au secours. Soudain je me rendis compte que ma phrase voulait peut-être dire que je voulais qu’elle parte et je m’empressa de rajouter « Ce n’est pas pour autant que je veux que tu partes.».

Je voyais qu'il ne savait plus ce qu'il faisait, qu'il ne savait plus quoi penser et moi, je me mettais en colère, contre moi. Oui j'avais fait d'énormes erreurs, tout d'abord en le quittant et ensuite en le laissant partir et en ne lui donnant aucune nouvelle, même pas pour essayer de me rattraper, j'avais été une sacré garce et tout était à cause de moi alors qu'aujourd'hui on aurait put habiter ensembles, amoureux comme jamais, il aurait rencontré mes parents, on serait heureux quoi ! Oh oui je m'en voulais tellement que j'avais voulu le revoir dès que j'avais su qu'il était de retour à Ottawa, mauvaise idée à ce que j'avais put voir dès mon arrivée, il était mal, encore plus que moi et je décidai alors de partir, me retournant vers la porte, mais il m'interpella, je fis alors claquer mon talon sur le sol, nerveusement, tout en réfléchissant. Comment nous soulager ? Faire une chose que j'avais envie de faire. Je me retournai et allai mettre ma main dans ses cheveux puis l'embrassai, pas un vulgaire baiser de gamins de 12 ans, mais un beau baiser, plein de passion. Il passa ses main au creux de mes reins, je frissonnai et à ma plus grande surprise, il vint prolonger ce baiser. Puis on s'écarta, trop tôt à mon goût, puis je ris et il fit de même, ce baiser avait détendu l'atmosphère, enfin c'était ce que je croyais jusqu'à ce qu'il reprenne la parole « Maya, je veux te pardonner, crois-moi, je ne veux que ça depuis le début. Je crève d’envie de t’avoir à nouveau dans mes bras mais je n’y arrive pas. Je n’arrive pas à te pardonner pourtant j’en crèves d’envie. Peut-être est-ce trop tôt ?... Je sais pas, je sais plus...Ce n’est pas pour autant que je veux que tu partes.». Je baissai les yeux et souris, la boule qui avait dans mon ventre se détruisait au fur et à mesure, je me sentais mieux, je posai ma main sur son torse « C'est normal que tu n'arrives pas à me pardonner ... je t'ai fait souffrir quand même et là, j'arrive, la bouche en coeur, je n'aurais pas dû faire ça ... peut-être, j'aurais jamais dû te quitter d'abord, mais je comprend et ne te fend pas comme ça ... j'attendrais, je t'attendrais ...». Ca me faisais mal de dire ça ... mais c'était la vérité et il fallait que je me rende à l'évidence ... c'était pas gagné « Par contre, je refuse qu'on fasse genre qu'on est amis, je peux pas t'avoir en ami ... tu es l'homme que j'aime, pas mon super pote avec qui je me tape des barres bref ... je veux pas qu'on reste juste amis ... » J'avais peur de sa réaction, ce n'était surement pas contre lui ... mais je ne voulais pas qu'on reste amis ... c'était contre moi ...

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Forgive me ! [ Noah ]

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